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Tuesday, June 29, 2021

Gyms: un blason à redorer - Le Journal de Québec

Fortement touchée par la COVID-19 à plusieurs niveaux, l’industrie des gyms connaît une relance lente, reconnaît le porte-parole provincial du Conseil canadien de l’industrie du conditionnement physique, Gabriel Hardy, qui estime que la réputation de l’industrie a été ternie « à tort » durant la pandémie.

La saison estivale, période creuse pour les gymnases chaque année ; le fait que les gens aient modifié leurs habitudes de vie durant la pandémie – ou même arrêté de faire de l’activité physique ; et le fait qu’après des mois de confinement, tous préfèrent sortir à l’extérieur que retourner s’entraîner en salle... Tout cela fait en sorte que l’industrie reprend lentement, selon M. Hardy, propriétaire du gymnase Le Chalet, à Québec.

Il estime que la dernière année n’a fait qu’ajouter aux fausses perceptions envers les gyms.

« Notre image n’était pas très positive depuis quelques années et la pandémie n’a fait que mettre la loupe là-dessus. Nos décideurs ainsi que la Santé publique pensent que les gyms sont des endroits mal organisés et non sécuritaires. C’est un message qui est trop véhiculé et que je veux casser. Les gyms sont des endroits de santé préventive. On n’est plus à l’époque d’Arnold où tout ce que les gens cherchent, ce sont les gros biceps et le look. »

BONNE CAUSE

C’est donc sans hésiter que Hardy a accepté la proposition d’accueillir, dans les locaux du gym Le Chalet, le Spinothon de la Fondation Charles-Bruneau, jeudi.

Au total, 25 cyclistes pédaleront pendant une période de quatre heures, de 16 h à 20 h, avec comme objectif d’amasser 40 000 $ pour la fondation.

Le tout se fera sous la supervision de la Santé publique, tient à préciser Hardy.

« C’est pour une bonne cause et, en plus, si on peut lancer l’image que les gyms ne sont pas là que pour les gros bras... On va accueillir un événement et tout va se faire de façon sérieuse et sécuritaire. On va montrer que les gyms sont des places sérieuses qui ont la santé de leurs clients à cœur. »

CHANGER LA PERCEPTION

Le propriétaire de gymnase est toutefois conscient qu’il y a encore du travail à faire pour changer la vision des gens par rapport aux gymnases, particulièrement chez les autorités gouvernementales.

« Il est plus que temps que nos décideurs reconnaissent l’activité physique comme un médicament. En ce moment, la population est une large étude. Après 50 ou 60 ans de malbouffe, d’inactivité physique, des gens entrent chaque jour dans les hôpitaux. Pourquoi est-ce qu’on n’est pas capable de dire : “Hey, gang, il faut bouger !” Il n’y a pas d’argent mis là-dedans.

« On aimerait que les frais liés à l’activité physique soient déductibles d’impôt. Une demande a déjà été faite et refusée à cet effet. Nos décideurs ne mettent malheureusement pas d’importance dans la promotion de l’activité physique », déplore-t-il.

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