La pêche est de loin l’activité de plein air la plus populaire au pays et de nombreux lecteurs aimeraient découvrir les joies qu’apporte ce sport.
J’ai le plaisir et l’honneur de vous présenter des trucs, des astuces, des techniques, des destinations, etc., depuis plusieurs années. Pour le néophyte ou la personne qui souhaiterait découvrir les diverses étapes pour éventuellement devenir un bon manieur de canne, je suis persuadé qu’à la lecture de certains de mes textes, il y perd parfois complètement son latin. En fait, cela est tout à fait normal, puisqu’il n’a pas un bagage élémentaire de connaissances. Il n’a pas la base.
Un bel évènement
Je suis le porte-parole bénévole de la Semaine nationale de la pêche depuis maintenant 15 ans. Cette belle promotion sans but lucratif, comme la fête de la pêche au Québec, a pour mission de faire découvrir ou redécouvrir cette activité de prélèvement à tout un chacun.
Cette année, c’est sous le thème « Attraper le goût de la pêche » que l’Association canadienne de la pêche sportive présentera l’activité, du 3 au 11 juillet. Pour souligner l’évènement, la Fondation canadienne de la pêche sportive vous offre gratuitement un livret d’initiation. Pour le commander, il suffit d’envoyer un courriel à mike@catchfishing.com en prenant soin d’indiquer votre nom, votre adresse postale et le nombre de livrets que vous aimeriez recevoir. Avec l’autorisation de l’ACPS, je vous présente aujourd’hui plusieurs extraits qui vous aideront, à coup sûr, à vous y retrouver lors de vos premières expériences :
Mentorat
Trouvez une personne, un ami ou un parent qui pêche souvent. Cela ne devrait pas être trop difficile, car un Canadien sur quatre pratique déjà la pêche. Une fois que vous avez trouvé une personne pour vous guider, persuadez-la de vous emmener à la pêche. Vous pouvez supplier, implorer, vous mettre à genoux, toutes les techniques sont bonnes. Vous êtes maintenant un pêcheur, il n’y a pas de loi qui régit l’apprentissage de la pêche.
Surveillez votre instructeur attentivement. Notez bien tout ce qu’il ou elle fait pour capturer du poisson. Une fois que vous aurez tout appris de cette personne, cherchez-en une autre pour parfaire votre apprentissage. Plus vous serez en contact avec des pêcheurs d’expérience, plus vous améliorerez vos propres techniques de pêche. La façon de « rembourser » vos instructeurs, c’est d’en devenir un vous-même. Partagez, vous aussi, vos connaissances avec un pêcheur novice.
Socialisez avec les détaillants locaux d’articles de pêche en vous souvenant qu’ils possèdent toutes sortes d’informations concernant la pêche dans votre région. Ils veulent vous garder heureux et vous avoir comme client. Si vous leur dites que vous êtes un nouvel adepte, ils se fendront en quatre pour vous aider. Les vendeurs d’articles de pêche peuvent aussi vous aider à choisir l’équipement qui convient à l’espèce de poisson que vous pouvez capturer dans votre région sans dépasser votre budget. Ils peuvent vous renseigner sur les poissons qui mordent, les meilleurs sites de pêche et les leurres qui sont les plus efficaces.
Législation
Chaque province publie son propre résumé des règlements de pêche. On peut se procurer le Guide du pêcheur pour la somme de 2,99 $ ou se référer au site mffp.gouv.qc.ca Vous y retrouverez toute une gamme d’informations utiles comme les dates d’ouverture et de fermeture pour les différentes espèces, les limites de prise, de longueur et de possession, les règlements particuliers concernant certains plans d’eau, les sites favorables pour certaines espèces et les règlements concernant le transport du poisson. C’est la responsabilité du pêcheur d’être informé des règlements.
Offrandes
Les premiers appâts étaient naturels. Les poissons les mangent depuis toujours et ces appâts fonctionnent encore très bien aujourd’hui. Les appâts les plus utilisés par les pêcheurs sont les vers. Ils sont peu coûteux et faciles à placer sur l’hameçon ou sur un autre leurre comme une dandinette ou une cuillère.
Les pêcheurs peuvent aussi se servir d’appâts artificiels ou des leurres qui ont été conçus pour faire mordre le poisson. Ils peuvent avoir la forme de proies naturelles : des poissons de plastique ou de bois et des vers et des insectes de plastique. Ils peuvent avoir la même forme ou la même couleur que les poissons qui servent de proies comme les mouches fabriquées de plumes et de poils de toutes les couleurs. Les dandinettes faites de plomb, de fourrure, de plumes et de plastique sont conçues pour caler au lieu de demeurer à la surface comme les mouches. Les leurres peuvent aussi être conçus pour briller comme les écailles des petits poissons. Les cuillères tournantes et ondulantes possèdent cette caractéristique. Certains leurres sont munis de cuillères ou de plongeoirs qui les font gargouiller pour attirer le poisson. Il y a des millions de leurres qui permettent de capturer des poissons, pas seulement des pêcheurs.
Vous devriez également trimballer : des pinces à long bec pour enlever les hameçons, un coupe-ongles pour couper le fil, un couteau à fileter aiguisé pour nettoyer le poisson, un chapeau de pêche, des verres fumés polarisés pour voir dans l’eau, une lotion solaire, un chasse-moustiques. Ah oui, une caméra aussi.
Nouage
Toutes les encyclopédies de pêche vous suggéreront une trentaine de nœuds différents que tous les pêcheurs devraient connaître. Avec nous, ils ont frappé un « nœud ». Actuellement, un seul suffit : le nœud Palomar. Il est très facile à effectuer et peut servir à nouer votre leurre ou votre appât à votre fil. Contrairement aux autres, il n’affaiblit pas votre fil là où il y a chevauchement. Vous trouverez facilement le schéma d’exécution sur Internet.
Les bons spots
Règle générale, les poissons sont comme les humains, ils aiment bien se tenir à proximité de la nourriture et d’un abri. Une grande partie de leur bouffe vit à proximité des zones peu profondes où la température de l’eau est ordinairement plus chaude. Alors, en principe, vous devriez concentrer votre effort de pêche dans les 10 % du plan d’eau situé près des berges, des hauts-fonds ou des battures.
Si on parle d’abri, plusieurs espèces aiment bien se retrouver près d’un objet. Ça peut-être un talus, un haut-fond, un tas de roches, une souche, un tronc d’arbre, un quai ou même un objet flottant qui fournit de l’ombre. Les pêcheurs appellent ces objets des structures. Certains poissons utilisent ces structures comme mode de protection ou pour s’y embusquer et attaquer les proies qui nagent trop près.
Certaines espèces de poissons, comme les salmonidés, ne passent pas beaucoup de temps en eau peu profonde. Ces poissons voyagent souvent en groupe. Ils utilisent les autres membres du groupe comme structure. Ils peuvent se cacher au milieu de leurs amis et diminuer les chances de devenir le repas d’un prédateur qui se précipite sur le groupe.
Si vous pêchez en rivière ou en ruisseau, laissez le courant transporter votre appât vers l’aval à la même vitesse que le flot de l’eau et tentez de le présenter pour qu’il pénètre dans la zone d’activité le plus naturellement possible.
Ça mord
Une touche se transmet sous plusieurs formes, mais chaque fois que vous sentez un choc, même très léger, ou si quelque chose tire sur votre fil, ramenez le scion de votre canne rapidement et fermement vers l’arrière. C’est ce qui s’appelle un ferrage. Si vous sentez la plus petite résistance, récupérez votre fil, car il est très possible que vous ayez capturé un poisson.
Bonne pêche !
Des bonnes infos...
Voici quelques conseils qui pourraient vous aider à avoir encore plus de satisfaction lors de la pratique de vos activités de prélèvements préférés.
La bonne taille : Les ménés de toutes les grosseurs représentent une excellente source de nourriture pour une foule d’espèces de poissons. Lorsqu’ils naissent au printemps, ils ne sont pas très longs. Retenez toutefois qu’au fil des semaines, ils gagnent quelques millimètres. Les pêcheurs doivent donc s’ajuster à cette réalité et choisir des poissons-nageurs qui imitent bien la nourriture ambiante, tant au niveau de l’apparence que de la taille. La bonne vieille solution d’examiner le contenu stomacal de certaines de vos captures vous en dira long sur ce qu’ils préfèrent.
Visionner : Avant de partir pour une excursion de pêche, il est préférable d’examiner sa carte bathymétrique papier ou numérique afin de se rappeler où peuvent se situer les endroits les plus prometteurs. Même une carte topographique peut vous donner une bonne idée des profondeurs environnantes en examinant les élévations terrestres des alentours. Il existe aussi une foule de programmes comme Google Earth, Navionics Web App, Nasa.gov et plusieurs autres qui vous dévoileront d’inestimables informations.
Photos : Comme vous pouvez le constater depuis le printemps, le niveau des eaux est incroyablement bas et tout indique qu’il continuera fort possiblement de descendre au cours des prochaines semaines. Cette fâcheuse situation entraîne de nombreuses complications au niveau de la navigation et des mises à l’eau. J’invite les pêcheurs et les plaisanciers à redoubler de prudence et à porter leur gilet de sauvetage en tout temps. Si vous voyez des roches sortir de l’eau, des battures immergées et toutes autres structures qui ne devraient pas être visibles, profitez-en pour prendre des clichés et pour noter leur position sur votre GPS. Vous saurez ainsi avec précision où elles se situent, et ce, même lorsque le niveau des eaux aura repris sa hauteur normale. En plus d’éviter ces écueils, vous pourrez y tenter votre chance pour y attraper des poissons qui s’y cacheraient.
Conduite : Plusieurs adeptes hésitent lorsque vient le temps d’acheter une embarcation. Ils se demandent s’ils doivent opter pour une conduite manuelle à main à l’arrière du bateau ou pour un volant. Il faut savoir que les modèles à barre franche offrent une conduite plus directe et plus rapide ainsi qu’un changement de direction instantané. L’utilisateur obtient aussi plus d’espace de plancher. Il faut également savoir qu’ils sont moins dispendieux et qu’ils facilitent la pêche à reculons ainsi que le positionnement sur place pour demeurer au-dessus du poisson. De nombreux guides les adorent. Pour leur part, les modèles à console permettent une plus grosse motorisation sur le tableau arrière pour atteindre une vitesse optimale. Ils sont plus faciles à opérer et se conduisent comme une voiture. Leur utilisation est moins fatigante pour les bras et pour tout le corps particulièrement dans les grands vents. Ils sont populaires auprès des familles, des pêcheurs sportifs et pour toutes activités nautiques. À vous de choisir...
Honneur à la relève - Le Journal de Montréal
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