L’Union nationale française (UNF) du Manitoba se redéfinit. L'organisme prévoit changer de nom, créer plus de partenariats avec des organismes francophones et attirer la jeunesse.
On réfléchit au fait que, peut-être, c'est le moment de changer notre nom pour mieux refléter notre raison d'être
, déclare la présidente de l’UNF , Christelle Waldie.
Des membres de l’UNF
se sont entretenus avec le consul général de France à Toronto, Tudor Alexis, lors de sa visite à Winnipeg en octobre, dit-elle.À l'issue de cette encontre, Christelle Waldie note que le nom de l’organisme peut créer une confusion inutile. En effet, il s'apparente à celui de l’Union nationale, un mouvement politique catholique né à la fin du XIXe siècle en France. Il peut aussi faire référence à un ancien parti politique québécois du même nom.
Nous sommes un organisme complètement apolitique, qui n'a aucune responsabilité politique et qui n'en cherche pas
, rappelle Christelle Waldie.
L’organisme n’a pas encore d’idée précise quant à sa possible nouvelle appellation.
On pourrait faire [le changement de nom] sous forme de concours, en donnant quelques critères pour engager plus de monde à s'investir dans ce projet.
Pour l’instant, l’UNF
préfère réfléchir à la vision et aux collaborations possibles, dont celle avec l’Alliance française du Manitoba. Cet organisme a pour mission d'enseigner la langue française et de faire rayonner les cultures francophones, en plus d’organiser des activités culturelles.C'est avec eux [l'Alliance française du Manitoba] qu'on est plus forts. Plus on est unis, et plus on a de l'importance et de l'influence.
Dans sa programmation, l’UNF
a déjà deux activités prévues l’été prochain avec l’Alliance française du Manitoba. En juillet, les organismes célébreront la fête nationale française avec l’activité Blues Blanc Rouge, et en août, ils organiseront un championnat de pétanque.Attirer la jeunesse
Avec le temps, nos membres sont devenus beaucoup plus âgés et on a moins d'investissement de la part des jeunes
, note Christelle Waldie.
Pour intégrer les jeunes visages aux activités de l’UNF
, l’organisme s’associe aussi avec le Directorat de l’activité sportive (DAS) pour son championnat de pétanque.Selon Mme Waldie, l’idée a germé quand des groupes de jeunes sont allés jouer à la pétanque au parc Provencher, dans le quartier Saint-Boniface à Winnipeg.
Au printemps dernier, la Ville de Winnipeg a aménagé quatre nouveaux terrains de pétanque dans ce parc.
Christelle Waldie espère voir de jeunes familles participer à cette activité. Ensuite, dit-elle, on pourra créer des activités qui répondent à leurs besoins. Donc, une chose en amène une autre.
Depuis l’été dernier, le conseil d’administration de l’UNF
a trois nouveaux membres, soit sa présidente, la secrétaire Christine Baudet et le conseiller Yvonnick Le Lorec.La mission de l’UNF a évolué
Dans un communiqué de presse, l’UNFlorsqu'une vague de Français est venue s’installer à Saint-Claude
un village situé à environ 100 kilomètres à l’ouest de Winnipeg.
L’objectif de l'organisme était alors d’accueillir les Français et de faciliter leur intégration.
Les membres de l'UNF allaient accueillir les familles à l'aéroport, les aidaient à trouver des logements, à s'orienter, à trouver du travail, inscrire les enfants à l'école
, raconte Christelle Waldie.
Puis, la mission de l’UNF
a changé avec l'arrivée d'organismes comme l'Accueil francophone.Aujourd’hui, l’Union nationale française espère pouvoir se tailler une meilleure place dans la province.
Notre mission, notre vision, c'est de travailler avec la francophonie du Manitoba, apporter du soutien à d'autres organismes et travailler avec eux pour faire la promotion de la langue et de la culture françaises. Et je pense que c'est important qu'on travaille tous ensemble.
Nouveau souffle pour l'Union nationale française du Manitoba - ICI.Radio-Canada.ca
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