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Wednesday, November 17, 2021

Pour bien connaître les motoneigistes | JDQ - Le Journal de Québec

Le rôle de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec est à tout mettre en œuvre pour que les motoneigistes puissent profiter pleinement de la pratique de leur activité. Pour combler leurs besoins véritables, la Fédération a décidé de poser des gestes concrets pour mieux les connaître.

« Il fallait que nous allions chercher le maximum d’informations pour arriver à connaître nos motoneigistes et ce dont ils ont besoin », d’expliquer Michel Garneau, directeur de la FCMQ et rédacteur en chef du magazine Motoneige Québec.

« Oui, nous nous occupons de nos clubs membres. Toutefois, nous ne devons jamais perdre de vue que les membres individuels, ceux qui achètent les droits d’accès, les motoneigistes, ont aussi une place très importante. Lors du congrès annuel, les clubs peuvent nous rencontrer et exprimer leurs demandes. Pour les membres individuels, c’est une autre paire de manches. »

Pour en savoir plus, du 27 septembre au 3 octobre, la Fédération avait mandaté la firme Segma pour sonder les motoneigistes membres. Plus de 22 000 membres ont répondu au sondage.

UN PORTRAIT

En consultant quelques-unes des réponses, on peut arriver à tracer un portrait assez fidèle du motoneigiste québécois.

Ainsi, 8 % des répondants affirment être impliqués en tant que bénévoles au sein de leur club local, alors que 6 % des membres non impliqués présentement manifestent de l’intérêt pour devenir bénévoles. D’ici cinq ans, on estime que les clubs devront remplacer au moins 30 % de leurs bénévoles actuels. 

On note aussi que 36 % éprouvent un fort sentiment d’appartenance pour leur club. Parmi les répondants, 38 % détiennent un droit d’accès depuis plus de 10 ans, 44 % depuis 3 à 10 ans, et 18 % sont des nouveaux membres depuis 1 ou 2 ans. Pour ce qui est du développement rapide d’un réseau de bornes de recharge à proximité des sentiers, 25 % y accordent une grande importance, 34 % une importance modérée, et 38 % une faible importance.

Dans le dossier des changements climatiques, 37 % des répondants estiment que le réseau de sentiers est déjà affecté, 25 % pensent que des impacts majeurs se feront sentir à court terme, 22 % à plus long terme, et 9 % ne croient pas aux effets des changements climatiques.

Parmi les répondants, 93 % des membres ont pratiqué la motoneige sur les sentiers de leur club local, 82 % sur les sentiers des autres clubs de leur région, et 49 % dans d’autres régions du Québec.

Mentionnons enfin que 89 % jugent qu’il est très important que l’on maintienne l’intégrité du réseau, et que 91 % des membres jugent très important que l’on assure une qualité uniforme sur l’ensemble du réseau de sentiers.

Voilà donc en gros ce que pensent les amateurs de motoneige membres de la FCMQ.

Dans la foulée de toutes les décisions qui sont prises actuellement pour une meilleure sécurité dans la pratique de la motoneige au Québec, la FCMQ a effectué des recherches dans les archives afin de relever les comportements à risque qui entraînent des accidents et des décès.

Pour arriver à dresser le meilleur portrait possible, des recherches ont été faites dans le bilan de sécurité de l’activité, surtout en ce qui concerne les décès, pour les années 2000 à 2021.

Ainsi, durant cette période, le taux moyen de décès, calculé en fonction du nombre de motoneiges immatriculées, est de 0,0150 %, ou 15 décès par 100 000 motoneigistes.

En réalisant cette analyse, certains faits saillants sont ressortis. Ainsi, on a pu établir que 53 % des décès ont eu lieu la nuit. Sur le total, 24 % étaient attribuables à la conduite avec les facultés affaiblies et 52 % des décès ont eu lieu hors sentier.

Sur le nombre des décès, 14 % étaient liés aux noyades et à l’hypothermie. Dans une proportion semblable, les décès survenaient à la suite d’une collision avec auto ou camion. Les collisions entre motoneiges ne comptent que pour 7 %.

Quant à la perte de contrôle comme cause des décès, elle apparaît dans 42 % des cas. Il n’y a pas de données, toutefois, concernant la cause de ces pertes de contrôle.

LA NOUVELLE LOI

Depuis qu’il a présenté sa nouvelle version de la Loi sur les véhicules hors route, le ministre des Transports, monsieur François Bonnardel, a toujours maintenu la même position, soit de mettre en œuvre des règlements qui permettront d’améliorer la sécurité dans la pratique des activités.

Il a d’ailleurs formé une Table de concertation qui a plusieurs mandats, dont celui d’analyser les enjeux de sécurité dans les sentiers. Toutes les Fédérations impliquées dans le monde des véhicules hors route sont à la table. Nul doute que des éléments très constructifs ressortiront des travaux de ce groupe.

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