Le Centre de services scolaire (CSS) René-Lévesque tente activement de trouver une solution qui pourrait permettre la tenue d’activités de glisse, interdites pour une raison d’assurances, dès cette année. Lors de la séance publique de son conseil d'administration, mardi soir, l'organisation a mentionné qu’une lueur d’espoir subsistait.
Serge Denis et Donald-Mathieu Robichaud enseignent respectivement à l’École des Deux-Rivières de Matapédia et à l’École Antoine-Bernard, à Carleton-sur-Mer.
Préoccupés par l’annulation, jusqu’à nouvel ordre, des classes neige et par le développement des activités de plein air dans leurs établissements respectifs, les deux employés se sont informés quant à l’avancement des démarches effectuées par le
CSS dans ce dossier.La directrice générale adjointe et secrétaire générale du
CSS René-Lévesque, Sandra Nicol, a mentionné que l'assureur actuel et d'autres compagnies ont été contactées au cours des derniers jours.C'est sûr qu'on a a tenté de négocier, de modifier, de voir ce qu'on pouvait faire par rapport [...] à cette clause d'exclusion de toute activité de ski
, a-t-elle mentionné.
Or, tout changement apporté à la couverture d’assurances de l'instance générerait des délais qui rendraient impossibles la tenue d’activités cet hiver. Pour le très court terme, ça va être difficile
, confirme le directeur général du CSS René-Lévesque, Louis Bujold.
Une solution est toutefois explorée de concert avec une organisation tierce afin d’accélérer, de façon temporaire, le processus.
La porte qui s’ouvre à nous, c’est en passant par l’Association des stations de ski du Québec
, avance M. Bujold. Elle [pourrait] avoir une couverture d’assurances qui nous couvre au bon niveau […] et qui nous permettrait, souhaitons-le, de pouvoir tenir ces activités-là cette année.
M. Bujold espère obtenir une réponse rapidement dans ce dossier. Le gestionnaire confirme par ailleurs avoir obtenu des indications très claires à l’effet que la responsabilité d’autres
CSS est couverte lors de sorties de ski organisées dans un contexte scolaire.Une réflexion plus globale à avoir
Membre d’un nouveau comité de plein air lancé à l’école secondaire de Carleton-sur-Mer, Donald-Mathieu Robichaud a indiqué, lors de la séance publique de mardi, être perturbé
.
Il constate que des embûches seront inévitables dans l’organisation d’activités physiques extérieures, notamment en raison des couvertures d’assurances, qui jouent les trouble-fête à différents niveaux. Pour lui, la question mérite d’être examinée de façon plus large.
« Il faudrait réfléchir à une solution qui est plus globale que celle uniquement du ski. »
Le
CSS a par ailleurs confirmé, à la suite d’une question de Serge Denis, qu’elle a identifié, en 2020, certaines disciplines jugées plus à risque. Le canot fait par exemple partie de la liste des activités qui ne peuvent plus être pratiquées dans le cadre scolaire sur le territoire.M. Robichaud a expliqué que le comité plein air dont il fait partie comptait soumettre à la direction une sortie de canot pour 12 élèves, accompagnés de 6 adultes, dont des guides professionnels.
Cette sortie, qui serait préparée à l’aide des formations adéquates, était prévue au mois de juin. Visiblement, elle ne pourra pas avoir lieu en vertu des règles internes en vigueur.
L'enseignant a notamment demandé s’il serait possible d’autoriser des activités jugées à risque, mais organisées à petite échelle avec des préparatifs préalables. Pour lui, la situation actuelle mine les opportunités de faire bouger les jeunes et de les intéresser à l'activité physique.
À mon point de vue, ça n’a aucun sens dans une réalité où les jeunes sont toujours [branchés] sur le virtuel et qu’on veut les amener à bouger
, a-t-il lancé.
La possibilité de former un comité au sein du réseau scolaire afin d’examiner la question du développement du plein air dans les écoles a été évoquée mercredi soir.
CSS René-Lévesque : une lueur d'espoir pour les classes neige annulées - ICI.Radio-Canada.ca
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