DONNACONA | La fermeture des écoles a beaucoup fait souffrir les jeunes qui ont été forcés de «rester assis sur un divan, de lire des livres, pis de manger des chips», selon Éric Duhaime.
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C’est ce que le chef conservateur a déclaré dans plusieurs discours devant ses militants depuis le début de la campagne électorale.
Il ne s’agit pas d’une «dévalorisation de la lecture», a assuré Éric Duhaime vendredi en réponse à la question du Journal, mais plutôt d’une dénonciation des «habitudes sédentaires» occasionnées par le confinement au cours des dernières années, et en particulier par l’éducation à distance.
«Ce que je dis, c’est que les habitudes sédentaires, quand les jeunes ne bougent pas, ils font deux heures de moins d’activité physique par semaine, ce n’est pas quelque chose de positif au niveau de la santé à moyen et à long terme, ça risque d’avoir des effets très dommageables», a expliqué le chef du Parti conservateur du Québec lors d’un point de presse dans la circonscription de Portneuf.
Dans les derniers jours, les conservateurs ont pris plusieurs engagements à propos de l’activité physique. Au pouvoir, ils obligeraient les jeunes à faire au moins 30 minutes de sport par jour à l’école. Ils verseraient également un crédit d’impôt de 500 $ pour toutes les activités physiques.
Un mode de vie actif pourrait même favoriser le développement des compétences en lecture, a affirmé Éric Duhaime.
«Moi, je peux vous dire une chose, quand je reviens d’une course je suis pas mal plus concentré que quand je n’ai pas couru et que j’ai été inactif toute la journée. Si on veut que nos enfants améliorent leurs capacités notamment en matière de lecture, l’activité physique n’est pas quelque chose de contradictoire, c’est quelque chose de complémentaire», a-t-il souligné.
Interrogé plus largement sur les propositions de son parti en matière d’éducation, le chef conservateur a signifié qu’il présentera des engagements à ce sujet plus tard dans la campagne.
Des voix s’élèvent actuellement pour dénoncer la quasi-absence du thème de l’éducation pendant la campagne électorale. « Il me semble que quand c’est une priorité, on n’attend pas trois jours avant le vote pour en parler », s’impatientait jeudi Sylvain Martel, porte-parole du Regroupement des comités de parents autonomes du Québec (RCPAQ).
«Netflix, des livres, pis des chips»: Duhaime souhaite plus d'activité physique pour les jeunes - Le Journal de Québec
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