Pékin (awp/afp) - L'activité manufacturière en Chine s'est de nouveau contractée en octobre, pour le troisième mois consécutif, lestée par les restrictions anti-Covid qui pèsent sur l'économie, selon un indice indépendant publié mardi.
L'indice d'activité des directeurs d'achat (PMI), calculé par le cabinet IHS Markit pour le groupe de médias Caixin, s'est établi à 49,2 points le mois dernier, contre 48,1 points en septembre.
Un nombre inférieur à 50 traduit une contraction de l'activité.
Depuis août cet indice est constamment dans le rouge.
"L'impact négatif des mesures anti-Covid sur l'économie s'est globalement poursuivi" en octobre, souligne l'économiste Wang Zhe, du cabinet Caixin Insight Group.
La Chine continue à suivre une stratégie sanitaire inflexible contre le Covid-19, près de trois ans après l'apparition des premiers cas à Wuhan (centre).
Cette politique se traduit par des confinements dès l'apparition de cas positifs, des tests PCR quasi obligatoires plusieurs fois par semaine, ou encore le placement en quarantaine de toute personne en provenance de zones touchées.
Ces mesures, qui pénalisent activité et déplacements, pèsent lourdement sur l'économie.
"La propagation du virus dans de nombreuses régions (en Chine) restreint considérablement l'offre et la demande", relève M. Wang.
Dans ce contexte, les entreprises sont restées frileuses en matière d'emploi, avec des recrutements dans l'industrie qui ont baissé en octobre pour le septième mois consécutif, selon Caixin.
La Chine a fait état mardi de 2.878 nouveaux cas positifs sur son territoire, un chiffre en hausse qui entraîne des restrictions supplémentaires.
A Shanghai, le parc Disneyland a ainsi été confiné en urgence lundi.
Les visiteurs piégés à l'intérieur ne pourront pas quitter le parc avant d'avoir été testés négatifs au Covid, ont annoncé les autorités.
L'indice Caixin dresse le même constat sur l'activité que l'indice gouvernemental publié lundi (49,2).
L'enquête Caixin-Markit, qui sonde principalement les PME, est réputée dresser un tableau plus fidèle de la conjoncture générale.
Le chiffre officiel se concentre pour sa part sur les grandes entreprises publiques.
Pékin (awp/afp) - L'activité manufacturière en Chine s'est de nouveau contractée en octobre après un bref rebond le mois dernier, en raison des restrictions anti-Covid qui pénalisent l'activité, selon des chiffres officiels publiés lundi.
L'indice des directeurs d'achat (PMI) s'est établi à 49,2 points contre 50,1 en septembre, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS).
Un nombre inférieur à 50 témoigne d'un repli de l'activité.
Des analystes sondés par l'agence Bloomberg avaient anticipé une contraction mais plus modérée (49,8).
L'activité manufacturière avait connu une légère reprise en septembre après deux mois de contraction.
La Chine continue à suivre une stratégie anti-Covid inflexible, près de trois ans après l'apparition des premiers cas à Wuhan (centre).
Cette politique se traduit par des confinements dès l'apparition de cas positifs, des tests PCR quasi obligatoires plusieurs fois par semaine ou encore le placement en quarantaine de tout voyageur s'étant rendu dans une zone touchée.
Ces mesures, qui entraînent la fermeture inopinée d'entreprises et d'usines, pénalisent activité et déplacements, et pèsent lourdement sur l'économie.
De son côté, le PMI non-manufacturier, qui englobe le secteur des services et de la construction, s'est lui aussi affiché en repli ce mois-ci, à 48,7 points.
L'indice était en territoire positif en septembre (50,6). Il s'agit de sa première contraction depuis le mois d'avril.
L’ACFAS et les Fonds de recherche du Québec présentent, pour une dixième année, les Journées de la relève en recherche, du 26 au 29 octobre 2022, pour une première fois en présence depuis 2019 à l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Les personnes étudiantes étaient de passage au Baobab dans le cadre de la tournée des organismes communautaires.
Photo : Fournie
Le travail social offre une grande diversité de pratique et une multitude de secteurs d’emploi, autant à l’intérieur des établissements de santé et des services sociaux que dans le secteur des organismes communautaire.
Cette diversité de réalités demande aux futurs professionnels du domaine d’être polyvalents, de connaître ces différentes réalités et surtout, d’intervenir en tenant compte des particularités de chacun de ces milieux.
Pour Mylène Ouellet, l’un des moyens pour y arriver est tout simplement de vivre ces situations. Cette chargée de cours de l’École de travail social ainsi que Serge Frigon, également chargé de cours, donnent l’activité TRS 106 : Stage 1 : Exploration des milieux de pratiques dans le but d’initier les nouvelles personnes étudiantes aux réalités des différents secteurs d’emploi. Cette activité s’offre sur toute la première année et couvre un large éventail d’expériences : activité d’immersion dans des organismes (CIUSSS de l’Estrie-CHUS avec la clientèle en CHSLD ou organismes d’aide aux devoirs), observation terrain dans une collectivité, assister à des audiences au tribunal, participer à une instance municipale où il est question de plusieurs enjeux sociaux, etc.
Ils ont la possibilité, dès les premières semaines de leur formation, de connaître concrètement certaines ressources, dont les organismes communautaires, en allant à la rencontre des intervenantes et des intervenants qui travaillent dans ces milieux. Ils peuvent y voir une diversité de services et entendre parler de certaines clientèles, de certaines problématiques qu’ils vont rencontrer comme futurs intervenants.
Mylène Ouellet, chargée de cours à l'École de travail social
Un cours qui ne laisse personne indifférent, particulièrement Joana Méthot, agente de liaison et agente de milieu au Centre d’intégration du milieu de l’emploi (CIME).
La mission du CIME vise l’amélioration de la situation socioéconomique des femmes, alors nous faisons régulièrement des visites dans les milieux professionnels de la région avec notre clientèle. L’activité prend la forme de tournées en autobus.
Joana Méthot, agente de liaison et agente de milieu au CIME
Les 125 personnes étudiantes de première année du baccalauréat en service social ont fait la tournée des organismes communautaires de la ville de Sherbrooke. Photo : Fournie
Une étudiante de l’École de travail social lui avait alors proposé de rencontrer Mylène et Serge et l’idée d’adapter l’activité pour les 125 personnes étudiantes de première année du baccalauréat en service social a fait son chemin. C'est donc sous la même formule de tournée en autobus que les groupes d'étudiantes et d'étudiants ont pu aller à la rencontre des milieux communautaires, en partenariat avec le CIME, l’École de travail social de l’Université de Sherbrooke et les organismes participants.
La tournée s’est concentrée sur les milieux communautaires qui travaillent, entre autres, dans la défense de droit. Les responsables des organismes pouvaient ainsi parler non seulement de leur milieu, mais également des postes disponibles et des opportunités de bénévolat offerts. Une occasion pour plusieurs étudiants et étudiantes de s’impliquer auprès de population vulnérable ou même de dénicher un emploi au passage!
Créer des liens
Pour le CIME, c’est également l’occasion de valoriser le milieu communautaire et de renforcer les partenariats avec les organismes.
L’activité donne une belle tribune aux organismes. Ça permet aussi de démystifier certains aspects du milieu, briser les préjugés.
Joana Méthot
L’École de travail social accorde un rôle important à la formation pratique ainsi qu’aux stages à l'intérieur de ses formations. L’activité pédagogique Exploration des milieux de pratiques, donne l’occasion aux personnes étudiantes de se familiariser avec plusieurs milieux de pratique dès leur première session. Selon Mylène Ouellet, les activités en milieu de pratique, en complémentarité avec la formation en classe, permettent aux personnes étudiantes d’élargir leur perspective du service social et de découvrir leur future carrière.
Pour les futurs diplômés, le défi est aussi de travailler en équipe et en partenariat : la complexité des problématiques commande de mobiliser différentes ressources. Même s’ils ne travailleront pas tous dans les milieux explorés, ces expériences pratiques du baccalauréat leur permettront de faire des liens entre ces ressources.
Mylène Ouellet
Outre le fait de mieux comprendre les réalités des milieux de pratique, cette activité permet aux nouveaux étudiants et étudiantes de découvrir la ville de Sherbrooke, les possibilités de collaboration entre les différents services sur le territoire sherbrookois et même les perspectives d’emploi en travail social. En effet, comme la majorité des nouvelles cohortes est souvent composée de gens provenant de l’extérieur de l’Estrie, cette activité assure un premier contact avec la profession, mais également avec la région.
Les organismes participant à l’activité étaient :
- Baobab et Accorderie
- Blé d'or
- TDAH Estrie
- Équijustice
- Solution budget Plus
Pour la chargée de cours, la personnalisation des interventions est essentielle à une saine pratique et pour y arriver, les futurs intervenants et intervenantes doivent être en mesure de cibler rapidement les bonnes ressources qui répondent aux besoins spécifiques des clientèles qu’ils rencontreront dans leur carrière. Certes, le volet pratique de la formation permet d’acquérir de l’expérience, mais il offre aussi la chance de développer des contacts utiles à l’intervention. Car toutes ces personnes que les étudiants et les étudiantes rencontreront à travers ces activités ont le potentiel de devenir des collaborateurs précieux dans l’exercice de leur profession.
