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Tuesday, February 28, 2023

Santé: Un peu d’activité physique suffit pour mieux se porter - Le Matin

Publié

Santé Un peu d’activité physique suffit pour mieux se porter

Une étude parue mercredi démontre les bénéfices d’une activité physique quotidienne, même minime, pour des personnes habituellement inactives.

Chez une personne totalement inactive, il suffit de se mettre à peine plus d’une heure par semaine d’activité pour réduire de près d’un quart le risque de décès prématuré. (Image d’illustration)

Chez une personne totalement inactive, il suffit de se mettre à peine plus d’une heure par semaine d’activité pour réduire de près d’un quart le risque de décès prématuré. (Image d’illustration)

AFP

Même quand elle est réduite à quelques minutes par jour, l’activité physique est associée à une moins grande mortalité, conclut une vaste étude publiée mercredi. Une «petite augmentation» chez des personnes inactives suffit à apporter une «protection conséquente», résume ce travail publié dans le British Journal of Sports Medicine.

Les bénéfices de l’activité physique pour la santé sont bien connus et font l’objet d’un très large corpus d’études. Mais certains points sont à préciser, comme le niveau précis d’activité nécessaire pour améliorer concrètement sa santé. L’étude a tenté de répondre à cette question en se basant sur près de 200 travaux préexistants, dont les conclusions se sont parfois révélées discordantes.

Mais en compilant toutes ces données, qui représentent au total un échantillon de 30 millions de personnes, et en les pondérant en fonction du degré de solidité des études, les chercheurs en concluent que les effets de l’activité physique sont vite sensibles.

«Dix grosses minutes par jour»

Chez une personne totalement inactive, il suffit de se mettre à peine plus d’une heure par semaine d’activité, qualifiée de modérée à intense, pour réduire de près d’un quart (23%) le risque de décès prématuré. «Il faut juste trouver dix grosses minutes par jour», souligne auprès de l’AFP l’épidémiologiste Soren Brage, de l’Université de Cambridge, l’un des auteurs de l’étude. «Et on n’a pas à se rendre à la salle de gym, ça peut faire partie de la vie quotidienne».

Une marche rapide est ainsi considérée comme une activité modérée à intense. Soren Brage évoque donc la possibilité de faire à pied une partie du trajet jusqu’à son travail. Dans le détail, les conclusions de l’étude sont toutefois plus ou moins favorables selon la cause du décès: l’association est par exemple plus marquée entre une activité physique régulière et un moindre risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire, elle est en revanche moindre pour les morts d’un cancer.

(AFP)

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Monday, February 27, 2023

Empoisonnement : le Dr Péchier interdit d'exercer toute activité médicale - Le Figaro

Frédéric Péchier, médecin-anesthésiste, a été mis en examen pour 24 empoisonnements de patients. AFP

Une précédente décision de justice autorisait l'anesthésiste, mis en examen pour 24 empoisonnements de patients, à exercer comme simple médecin.

Le Dr Frédéric Péchier, anesthésiste mis en examen pour 24 empoisonnements de patients, s'est vu notifier une interdiction d'exercer toute activité médicale, quelques semaines après une précédente décision de justice qui l'autorisait à exercer comme simple médecin, a appris l'AFP lundi auprès de son avocat. La défense a reçu du juge chargé d'instruire le dossier «une ordonnance d'interdiction pour le Dr Péchier d'exercer toute activité médicale», a indiqué à l'AFP l'un de ses conseils, Me Randall Schwerdorffer, confirmant une information de France Bleu Besançon.

Le Dr Péchier va faire appel

«On va faire appel de cette décision devant la chambre de l'instruction» de la Cour d'appel de Besançon, a annoncé Me Schwerdorffer, dénonçant un «acharnement judiciaire pour empêcher le Dr Frédéric Péchier de retrouver un semblant d'existence». Cette interdiction intervient après la décision le 11 janvier de la chambre de l'instruction qui avait estimé au contraire qu'il pouvait exercer une activité médicale, à l'exception de celle d'anesthésiste-réanimateur. Saisie par la défense du Dr Péchier, la juridiction avait alors apporté sa lecture d'une décision du juge des libertés et de la détention (JLD) interdisant initialement au Dr Péchier «d'exercer la profession de médecin-anesthésiste». Une décision initiale longtemps interprétée comme une interdiction globale d'exercice de la médecine - à tort selon la chambre de l'instruction.

Cette dernière avait également allégé le contrôle judiciaire du Dr Péchier, l'autorisant notamment à revenir dans le Doubs où résident ses enfants, mais l'obligeant à conserver son domicile principal dans la Vienne, où il vit chez ses parents. Ces points n'ont pas été modifiés par l'ordonnance du juge d'instruction signifiée lundi, selon Me Schwerdorffer. La décision de la chambre de l'instruction avait suscité l'ire du procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux, qui avait annoncé le lendemain lors d'une conférence de presse son intention de saisir le juge d'instruction, estimant «pas un seul instant envisageable» que Frédéric Péchier, certes «présumé innocent» mais mis en examen, «soit autorisé à exercer» la médecine.

Sollicité par l'AFP, Étienne Manteaux n'avait pas réagi en début de soirée. Frédéric Péchier, 51 ans, est soupçonné d'avoir pollué les poches de perfusion de patients pour provoquer des arrêts cardiaques puis démontrer ses talents de réanimateur, mais aussi discréditer des collègues avec lesquels il était en conflit. Il est mis en examen pour 24 cas d'empoisonnement, dont neuf mortels. Depuis septembre, il est en outre soupçonné de huit nouveaux cas d'empoisonnements potentiels de patients, dont quatre mortels. Le praticien clame son innocence depuis le début de l'affaire.

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Sunday, February 26, 2023

Thursday, February 23, 2023

Espérance de vie : faire du sport à ce moment précis de la journée vous ferait vivre plus longtemps - Yahoo

AFP

Le casse-tête des locations de passoires thermiques en montagne

Sur les hauteurs des Pyrénées, dans la station de ski de Piau Engaly, la quasi totalité des logements touristiques sont considérés comme des "passoires thermiques" et risquent d'être interdits à la location dans les années à venir, ce qui menace l'économie locale."Il n'y aura plus personne (...) 90% des lits de la station sont dans ce cas de figure", alerte Jean Mounicq, maire d'Aragnouet, bourgade des Hautes-Pyrénées dont dépend la plus haute station de ski du massif.Nichés au pied de falaises à près de 2.000 mètres d'altitude, la plupart des logements du site relèvent des catégories F ou G au diagnostic de performance énergétique (DPE), selon une estimation de la société de conseil en rénovation Heero.Si ces appartements énergivores, presque tous des meublés touristiques, échappent encore à l'interdiction locative progressive instaurée par la loi Climat, ils y seront bientôt soumis, a annoncé en octobre Olivier Klein, ministre délégué à la ville et au logement, sur BFM Business. "Il faut qu'on travaille pour que ce soit les mêmes règles", a-t-il estimé.L'échéance exacte est encore incertaine, mais fait grincer des dents collectivités et professionnels du tourisme, déjà impactés par la raréfaction de la neige et la flambée des coûts de l'énergie.- Boom des années 1970-80 -Construits dans les années 1970-1980 les logements de Piau Engaly, ensembles semi-circulaires de quatre ou cinq étages, se fondent dans le paysage escarpé de la station, bordée par le parc naturel des Pyrénées et la réserve du Néouvielle."Quand vous êtes sur les pistes, vous ne voyez pas les bâtiments", sourit le maire d'Aragnouet, en regardant les skieurs dévaler les pistes, sous le soleil.Ici comme dans la plupart des stations de ski françaises, la problématique énergétique est omniprésente, selon une étude de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) publiée en janvier.Elle montre que "la part des logements énergivores (étiquettes F ou G) est beaucoup plus importante dans les communes stations de ski (38%) que dans l'ensemble des communes métropolitaines (21%)".Cette prévalence s'explique par l'impact des faibles températures extérieures, et par la mauvaise qualité de construction de ces logements à vocation touristique, massivement bâtis dans les années 1970-80, en plein essor du ski."A l'époque, en trois ou six mois, on sortait un immeuble. Maintenant, il nous faut trois ans, relève le maire. Alors bien sûr, il n'y avait pas les mêmes normes.""Ces résidences ont été construites comme toutes celles de l'époque, elles ne sont pas forcément mal faites", explique Thibaut Vergé, gestionnaire de copropriétés. Mais "ici, il tombe en moyenne quatre mètres de neige par an", pointe-t-il, ce qui plombe leur performance énergétique.- Délais intenables -Selon la Fnaim, "plus des 3/4 des logements dans les communes stations de ski" pourraient être interdits à la location d'ici 2034, en fonction de leur catégorie DPE. A Piau, le problème pourrait se poser dès 2025 pour les moins bien classés.Leur interdiction à la location menacerait la survie de la station car, mis à part deux résidences, ils datent tous d'avant les années 1980, selon le maire.Le site étant "assez reculé, en fond de chaîne", l'accès n'y est pas facile et la clientèle vient "de loin", principalement de la côte Atlantique et loge donc sur place et dans les environs, précise le gestionnaire de la station, Colin Dorignac.Or "Piau est une station qui a de l'avenir en terme de potentiel neige. Donc c'est primordial pour nous d'engager des travaux de rénovation", ajoute-t-il.Si certains propriétaires les ont déjà initiés, d'autres "n'ont pas changé, on a encore des radiateurs grille-pain", admet Jean Mounicq, qui a écrit en février à l'ensemble des co-propriétaires pour leur faire part des interdictions à venir."Je suis de ceux qui pensent qu'il faut qu'on le fasse (...) mais on ne peut pas tout d'un coup décider qu'à telle date, dans trois ans tout doit être fait, sinon vous ne pourrez plus louer", tonne-t-il.Selon Loïc Cantin, président de la Fnaim, une telle mesure doit être accompagnée. "Il faut un traitement égalitaire", estime-t-il, regrettant la non éligibilité aux aides des propriétaires de meublés touristiques."S'il n'y a pas d'aides majeures, déplore le maire, ce sera financièrement impossible!"cha/fpp/mpm

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Wednesday, February 22, 2023

Monday, February 20, 2023

Activité pour la Journée internationale des droits des femmes - INFOSuroit.com

Le comité 8 mars Beauharnois-Salaberry invite toutes les personnes qui s’identifient comme femmes à célébrer la Journée internationale des droits des femmes le mercredi 8 mars 2023, dès 17 h 30, à La Factrie, café culturel (17, rue du Marché à Salaberry-de-Valleyfield). Il s’agit du retour en présentiel de cet événement rassembleur.

Un cocktail dînatoire sera offert, tandis que Catherine Dumont-Lévesque, historienne féministe, présentera Le petit cours d’histoire féministe. Les billets sont en vente dès maintenant au coût de 5 $ et sont disponibles dans trois points de vente à Salaberry-de-Valleyfield :

  • CRESO, 139, rue Victoria
  • D’Main de Femmes, 229, chemin Larocque
  • PS.Jeunesse, 99, rue Salaberry Ouest

Les détenteurs de billets obtiendront un crédit de 5 $ pour l’achat d’un breuvage de leur choix. Les places sont limitées et les billets seront en vente jusqu’au 2 mars 2023.

Le 8 mars est une journée de lutte pour les droits des femmes et pour atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes. Cette année, la Journée internationale des droits des femmes se déroule sous le thème Résistances Féministes.

Possible grâce à de nombreux partenaires

Le comité 8 mars Beauharnois-Salaberry tient à remercier grandement les partenaires financiers qui rendent la réalisation de cet événement possible : Zombie Graphique, Caisse Desjardins de Salaberry-de-Valleyfield, CRESO volet immigration, D’Main de femmes, AREQ Le Suroît, Claude DeBellefeuille, députée fédérale, Claude Reid, député provincial, Syndicat Champlain CSQ.

Le Comité 8 mars Beauharnois-Salaberry est composé de L’Accueil pour Elle, C.A.L.A.C.S. La Vigie, CRESO volet immigration, D’Main de Femmes, Option Ressource Travail et Espace Suroît.


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Saturday, February 18, 2023

Côte d'Ivoire : Une activité politique du parti de Laurent Gbagbo "empêchée" dans le nord du pays - Linfodrome.ci

C’était le vendredi 17 février 2023 dans le département de Kani, région du Worodougou.  

Les cadres du RHDP pointés du doigt


De sources proches de l’entourage du 1er vice-président exécutif en charge de l’implantation du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire, ce sont dans les localités de Tiesso, Fadjadougou et Morondo que les hostilités ce sont fait les plus visibles. Des jeunes se réclamant proches du RHDP du président Alassane Ouattara se sont formellement opposé aux activités politiques de l’émissaire de Laurent Gbagbo et des membres de sa délégation.

Que les cadres RHDP arrêtent de saboter le travail de réconciliation que le président Ouattara veut faire avec les présidents Bédié et Gbagbo

« Nous ne voulons pas de vous ici », s’exclame un jeune visiblement surexcité dans une vidéo relayée sur la toile.    Avant Tiesso, le vice-président qui s’est rendu chez le préfet du département de Kani, pour les civilités d’usage , en a profité pour traduire, au secrétaire général de préfecture qui l’a reçu en l’absence du préfet,  son indignation face aux agissements de ces jeunes surexcités dans le département de Kani.

Des jeunes instrumentalisés

le vice-président en charge de l'implantation du PPA-CI, impute la responsabilité de cette « barbarie » aux cadres du RHDP qu’il accuse d’instrumentaliser les jeunes. « Les cadres du RHDP doivent arrêter d’instrumentaliser les jeunes. Parce que ce n’est pas ce que le chef de l’Etat leurs demandes. Nous ne rentrerons pas dans la confrontation. Ceux qui sont dans la confrontation sont les ennemis de la paix, les ennemis de la réconciliation. Le président Gbagbo ne nous a pas appris à aller à la confrontation. Que les cadres arrêtent de manipuler les jeunes », a dénoncé Stéphane Kipré. 

Non sans interpeller le président Alassane Ouattara. « Je voudrais demander au chef de l’Etat, Alassane Ouattara qu’il interpelle ses cadres. Qu’ils permettent que chaque enfant de Côte d’Ivoire puisse aller partout en Côte d’Ivoire, parler politique sans qu’il soit empêché par d’autres ivoiriens. Que les cadres RHDP arrêtent de saboter le travail de réconciliation que le président Ouattara veut faire avec les présidents Bédié et Gbagbo », a-t-il interpellé.   Ces évènements malheureux interviennent alors que les partis politiques ivoiriens préparent activement les prochaines élections municipales et régionales prévues avant la fin de l’année 2023.

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Friday, February 17, 2023

Retour de l’activité familiale Soyez Carcajou | Actualités - Le Nouvelliste

Kim Laforce, enseignante en art dramatique, a travaillé jeudi avec les élèves de l'école Sainte-Marie aux préparatifs de l'activité Soyons Carcajou. On la voit ici en compagnie de Charlotte Jacques et Damien Carbonneau, chanteurs de 3e année, ainsi que de Léanne Gélinas, 5e année, dans le rôle de la commère et Zachary Bergeron, 5e année, dans le rôle du loup.

Kim Laforce, enseignante en art dramatique, a travaillé jeudi avec les élèves de l'école Sainte-Marie aux préparatifs de l'activité Soyons Carcajou. On la voit ici en compagnie de Charlotte Jacques et Damien Carbonneau, chanteurs de 3e année, ainsi que de Léanne Gélinas, 5e année, dans le rôle de la commère et Zachary Bergeron, 5e année, dans le rôle du loup.

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ENQUÊTE FRANCEINFO. Guerre en Ukraine : formation au combat, exercices conjoints… L'activité militaire russe s ... - franceinfo

L'arrivée d'un important contingent militaire russe sur le sol biélorusse est perçue comme un indicateur de l'intensification à venir de l'offensive russe en Ukraine.

C'est un front de la guerre qui alimente les craintes d'une nouvelle offensive russe en Ukraine, alors que Vladimir Poutine s'apprête à prononcer un discours sur l'état de la nation, mardi 21 février. A l'approche du premier anniversaire de l'invasion, les menaces venant de Biélorussie se font plus pressantes. Grâce à des vidéos amateurs, des images satellite et des observateurs spécialisés, Les Révélateurs de France Télévisions ont pu documenter l'implantation militaire russe en Biélorussie, à la fois base arrière et avant-poste de Moscou dans ce conflit.

Ces images révèlent l'ampleur de cette campagne : formation au combat, exercices conjoints, renforcement de l'arsenal militaire biélorusse… Une activité intense qui interroge, d'autant que des exercices similaires avaient été observés sur le territoire biélorusse avant l'offensive de février 2022. A l'époque, la Biélorussie avait servi de base arrière à cette offensive, une partie des forces armées russes lançant l'assaut sur la région de Kiev depuis le sud du pays.

Malgré le recul des troupes russes dans le nord de l'Ukraine au début du conflit, le rapprochement entre Minsk et Moscou n'a pas cessé. Il s'est même intensifié. Le 10 octobre, la Biélorussie a ainsi annoncé la création sur son territoire d'une force militaire commune avec son allié russe. Depuis, l'organe de presse du ministère biélorusse de la Défense communique régulièrement sur les manœuvres conjointes des forces russes et biélorusses, aux frontières de l'Ukraine et de la Pologne.

Le 15 octobre, il a diffusé un reportage éloquent. Tourné de nuit, il montre l'arrivée du premier contingent militaire russe. D'après un document posté sur Telegram (en biélorusse) par la Communauté des cheminots biélorusses, les images sont tournées à la gare de Polonka, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Minsk. Le document détaille le trajet du convoi : il est parti deux jours plus tôt de la gare de Selyatino, à la périphérie de Moscou, pour arriver en Biélorussie en date du 14 octobre.

Propriété du transporteur fédéral du district militaire ouest de la Russie, le train transportait 32 wagons de matériel militaire et huit voitures de militaires russes. Selon un décompte réalisé par France Télévisions, qui se base notamment sur les informations relayées par la Communauté des cheminots de Biélorussie sur Instagram (en biélorusse), au moins 20 convois similaires ont traversé la frontière entre le 15 octobre 2022 et le 16 janvier de cette année.

Sur place, les mouvements de troupes sont quotidiens. Et sur les réseaux sociaux, les vidéos de convois militaires circulant côté biélorusse se multiplient. Leur géolocalisation révèle une action militaire globale, aux quatre coins du pays, et pas seulement à la frontière avec l'Ukraine, comme le montre cette carte du site Belarusian Hajun (en biélorusse), un projet de surveillance de l'activité militaire russe en Biélorussie.

Capture d'écran d'une carte du site Belarusian Hajun recensant l'activité militaire russe en Biélorussie, à la date du 17 janvier 2023. (BELARUSIAN HAJUN / FRANCE TELEVISIONS)

A Baranovichi, par exemple, une ville biélorusse située dans l'Ouest, un internaute a filmé début janvier et posté sur Telegram (en biélorusse) une vidéo d'un train chargé de véhicules et d'armements militaires divers roulant en direction de Brest, à la frontière avec la Pologne. D'après les données du ministère biélorusse de la Défense relayées par l'agence de presse Reuters (en anglais) et vérifiées par France Télévisions, la Russie a déployé en Biélorussie environ 9 000 soldats depuis la mi-octobre.

Le 16 janvier, le ministère biélorusse de la Défense a annoncé l'ouverture de deux semaines d'entraînements militaires conjoints, notamment dédiés à l'aérien. Sur leurs réseaux sociaux, Minsk et Moscou se sont encore massivement vantés de ces opérations, avec des images de vols tactiques, d'exercices de défense d'une ligne de front ou de déplacements de troupes.

Au sol, les infrastructures militaires se sont aussi renforcées. Le 11 janvier, des images satellite de l'aérodrome militaire de Zyabrovka, dans la région de Gomel, dans l'extrême est de la Biélorussie, révèlent la présence de nouveaux systèmes de défense aérienne russes. Ces installations étaient toujours visibles trois semaines plus tard, comme le montrent ces images satellite de l'entreprise américaine Planet Labs.

Image satellite de l'aérodrome militaire de Zyabrovka, dans la région de Gomel, dans l'est de la Biélorussie, le 4 février 2023. (PLANET LABS)

La Russie a également doté son allié d'équipements militaires d'attaque. Le 1er février, Minsk a déclaré que ses forces armées contrôlaient désormais de manière autonome les systèmes de missiles guidés mobiles Iskander fournis par Moscou, comme le rapporte Reuters (en anglais). Ces armes balistiques de courte et moyenne portée, utilisées par Moscou en Ukraine, peuvent emporter des charges conventionnelles mais aussi nucléaires.

L'exploitation des terrains d'entraînement biélorusse devrait se poursuivre dans les prochains mois. Le 31 janvier, Moscou et Minsk ont signé un accord portant sur "l'établissement de centres d'entraînement au combat" conjoints "sur le territoire biélorusse". Et la tenue de nouveaux exercices opérationnels, baptisés "Union Shield-2023", a été annoncée pour septembre prochain.

En créant un "groupement régional de forces armées" à la frontière de l'Ukraine et de l'Otan, la Russie montre un peu plus les muscles et laisse planer le doute sur une nouvelle offensive depuis la Biélorussie. A en croire un récent point quotidien du ministère britannique de la Défense posté sur Twitter, ce scénario reste "peu probable". "Bien que la Russie maintienne un grand nombre de forces en Biélorussie, elles sont principalement impliquées dans la formation", estime Londres, balayant l'hypothèse "d'une force offensive crédible". L'institut Study of War (en anglais), spécialisé dans les recherches militaires, n'écarte toutefois pas l'hypothèse à moyen terme, le temps qu'un contingent se consolide.

De son côté, Minsk évoque une opération "purement défensive". "La décision de créer un groupement régional de troupes a été prise (…) uniquement dans le but de renforcer la protection et la défense" de la Biélorussie en tant qu'alliée de Moscou, a assuré le ministère de la Défense biélorusse dans un communiqué relayé par son organe de communication, VoenTV. Ces actions inquiètent, malgré tout, les gardes-frontières et militaires ukrainiens. Pour faire face à cette menace, les frontières avec la Biélorussie ont été renforcées avec plusieurs dizaines de tranchées.

A ce jour, un nombre limité de militaires russes ont en tout cas repris le chemin de la Russie. Selon notre décompte, seuls cinq convois ferrés et un millier d'hommes russes formés sur les terrains biélorusses ont fait le voyage retour.

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Les dessous de l'infox - Révélations sur l'industrie de la désinformation, une activité lucrative à l'échelle de la planète - RFI

Histoires interdites, ou Forbidden Stories, c’est le nom du consortium international de journalistes qui publie, cette semaine, une grande enquête sur les sociétés privées qui font de la désinformation un business. L’activité rapporte beaucoup d’argent à ceux qui se livrent à ce trafic. Officines discrètes, mercenaires de l’infox, des pratiques dangereuses, mais pas toujours efficaces

Forbidden Stories coordonne un réseau international de journalistes continuant et publiant le travail de journalistes menacés, emprisonnés, ou assassinés.

Invité : Damien Leloup, journaliste d'investigation au journal Le Monde, membre du consortium Forbidden stories.

La chronique de Gregory Genevrier : objets volants non identifiés, la désinformation prend son envol.

Le chronique de Kahofy Suy, journaliste à Abidjan pour l'AFP factuel : ce décret signé par le président guinéen n'a rien à voir avec le « projet de fédération » proposé par le Burkina Faso.

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Challans. Après 43 ans d'activité, Armelle part en retraite - Ouest-France

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Challans. Après 43 ans d'activité, Armelle part en retraite  Ouest-France
Challans. Après 43 ans d'activité, Armelle part en retraite - Ouest-France
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Le Privilège de dénoncer: activité sur la violence faite aux femmes - ÉNERGIE

Accueil et Intégration BSL et ses partenaires invitent la population à une activité de sensibilisation à la violence sexuelle.

L'activité Le Privilège de Dénoncer aura lieu samedi à 19h à La Station de Rimouski.

Pour l'occasion, le livre du même titre de l'autrice Kharoll-Ann Souffrant sera officiellement lancé.

L'ouvrage traite «des conditions qui pourraient expliquer l'absence de la parole des femmes noires dans le débat public concernant les violences faites aux femmes.»

Présenté dans le cadre du mois de l'histoire des Noirs, l'évènement portera notamment sur les femmes immigrantes victimes d'abus.

À lire égalementRimouski célèbre le Mois de l'Histoire des Noirs en février

L'objectif est de tendre la main à ces femmes qui ne savent pas comment demander de l'aide, ou qui rencontrent des obstacles qui les empêchent de le faire.

«Il peut y avoir différents facteurs de vulnérabilité. On peut penser entre autres à la méconnaissance du système pour les personnes nouvellement immigrantes, ou encore à la barrière de la langue. On est là pour elles», commente Émilie Pelletier, responsable sociopolitique du CALACS de l'Est du BSL.

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Friday, February 10, 2023

Le patinage des fêtes (disco patin) : Belle activité réussie! - East Angus

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