DÉCRYPTAGE - L’objectif est de faciliter l’insertion des personnes les plus éloignées de l’emploi. Mais aussi de donner des gages aux classes moyennes sur le juste partage des efforts.
Alors que le chef de l’État s’est donné lundi «100 jours» pour apaiser le pays après le psychodrame sur les retraites, l’exécutif est décidé à revenir aux fondamentaux du programme d’Emmanuel Macron: valoriser le travail et redonner des perspectives aux classes moyennes. Dans cet objectif, le chef de l’État a de nouveau souhaité lundi «ramener vers le travail le plus de bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) en les accompagnant mieux».
Concrètement, l’exécutif est décidé à relancer le chantier du RSA, qui coûte 15 milliards d’euros par an pour 2 millions de foyers, au sein desquels vivent 4 millions de personnes. Il veut conditionner le RSA à 15 à 20 heures d’activité par semaine, tout en permettant aux allocataires de bénéficier d’un meilleur accompagnement, dans une logique de «droits et devoirs». Il ne s’agit pas à proprement parler de contraindre les bénéficiaires à prendre un travail mais à suivre une activité d’accompagnement (formation, contact avec le monde de l’entreprise…
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RSA contre heures d'activité, l'exécutif relance le chantier - Le Figaro
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