L'effervescence du printemps commence à se faire sentir, et cette énergie se reflète dans la richesse de la programmation culturelle qui se déploie aux quatre coins du Québec!
• À lire aussi: 5 nouveaux livres qui méritent toute votre attention ce printemps
C'est donc le moment idéal pour plonger dans un tourbillon d'activités captivantes où l'art, la musique, la gastronomie et bien plus encore se rencontrent pour offrir des expériences inoubliables.
Que vous soyez passionné d'art, mélomane ou simplement avide de nouvelles expériences, voici 10 suggestions culturelles à ajouter sans tarder à votre agenda ce printemps.
Nature vive est une exposition d’art immersive qui nous fait réfléchir à notre rapport à la nature en suscitant l’émotion. Ce parcours sensoriel nous entraîne dans trois salles thématiques. Un monde en régénération est d’abord une ode à la nature, sur de magnifiques images tirées de la banque de National Geographic – qui a d’ailleurs participé activement à la conception de l’expo.
Puis, Nous sommes interconnectés se veut une interprétation poétique, tout en lumière et en musique, des liens invisibles qui unissent tous les êtres vivants, les uns aux autres. Enfin, Élevons-nous face aux défis, la troisième galerie, met en lumière l’immense force de résilience de la nature. On y présente 12 initiatives à l’échelle internationale qui contribuent à la protection de la biodiversité, ainsi que des témoignages de la poète Joséphine Bacon et de David Suzuki. On ressort de l’exposition émerveillé et franchement ému.
Jusqu’au 20 mai, chez OASIS Immersion, au Palais des congrès de Montréal
Royal est l’adaptation théâtrale du deuxième roman-choc du même nom de Jean-Philippe Baril Guérard – qui a d’ailleurs remporté le Prix littéraire des collégiens en 2018. Il aborde l’obsession de la performance dans le monde féroce des étudiants en droit de l’Université de Montréal. Porté par de jeunes finissants des écoles de théâtre, le spectacle décortique l’absurde illusion de supériorité des classes dominantes. Mordant à souhait.
Du 10 avril au 11 mai, au Théâtre Duceppe, à Montréal
Les 10 créations figurant dans Tarratuutiq | Taima. Réflexions artistiques et climatiques au Nunavik s’inscrivent dans le cadre d’une activité de médiation en art et mieux-être, en partenariat avec l’École Iguarsivik de Puvirnituq. L’objectif de ce projet était de réinterpréter de façon sensible des œuvres des collections du MNBAQ. Tarratuutiq signifie «miroir» en inuktitut et Taima, «c’est assez!». Cette dernière phrase traduit bien l’impatience des communautés nordiques face à l’inaction des gouvernements sur la question des changements climatiques et de ses conséquences. Cette expo témoigne d’un dialogue riche de sens entre le musée et les 25 jeunes Autochtones qui y ont participé.
Jusqu’au 2 juin, au Musée national des beaux-arts du Québec
On se transporte à Sainte-Thérèse pour la huitième édition de l’un de nos festivals préférés, le Santa Teresa! L’événement rassemble une ribambelle d’artistes, comme Karkwa, Ziak, Daniel Bélanger, Muzion, Thierry Larose et Robert Robert. Santa Teresa propose des spectacles gratuits sur plusieurs scènes disséminées au centre-ville. Une belle nouveauté: le volet humour, avec Les Shows Pissants. Le 9 mai, Arnaud Soly présente Soly Teresa, un spectacle alliant humour et musique et rassemblant une brochette d’invités tels que Pierre-Yves Roy-Desmarais, Maude Landry et Daphné Létourneau. Un arrêt obligatoire en route vers la saison des festivals!
Du 9 au 12 mai, au centre-ville de Sainte-Thérèse Info à santateresafest.ca
NIGAMON/TUNAI tisse des liens poétiques entre les communautés autochtones du Nord et du Sud, celles d’Émilie Monnet et de Waira Nina, respectivement Anishnaabe et Inga. Nigamon et Tunai veulent dire «chant» en langues anishinaabemowin et inga. Dans cette œuvre théâtrale immersive, les deux artistes révèlent au grand jour les liens d’amitié créés entre elles au fil de plusieurs années de collaboration, ainsi que les combats communs qui les habitent.
Du 14 au 18 mai et le 21 mai, à l’Espace Go, à Montréal | Le spectacle sera aussi repris dans le cadre du FTA, du 23 au 30 mai.
Au carrefour de Beaubien et de Clark, à Montréal, se niche un tout nouveau restaurant de quartier, le Parapluie. C’est un havre intime et chaleureux où la cuisine du marché prend vie au quotidien, grâce au chef Robin Filteau Boucher. L’atmosphère y est décontractée et accueillante, avec une cuisine entièrement ouverte permettant aux convives d’interagir avec les chefs.
Au menu: une abondance de produits de la mer, y compris la spécialité du chef, un poisson accompagné d’artichauts barigoule, mais aussi des pâtes fraîches, de l’agneau du Québec et bien plus. Le Parapluie, dont le nom est inspiré de la chanson de Daniel Bélanger, propose une sélection de vins artisanaux en importation privée, renouvelée en permanence par la sommelière et copropriétaire, Karelle Voyer.
44, rue Beaubien Ouest, Montréal
Véritable célébration des arts vivants, le Festival TransAmériques offrira ce printemps une vingtaine d’œuvres théâtrales et de danse, abordant des thématiques aussi touchantes que pertinentes, comme l’exotisation des corps afrodescendants, le besoin de liberté, la croissance personnelle, la résistance face à la dictature et le pouvoir du collectif. Multitud, de l’artiste uruguayenne Tamara Cubas, sera par ailleurs présenté trois soirs gratuitement à l’extérieur, sur la place des Festivals, au crépuscule. L’œuvre chorégraphique réunira 75 citoyens et citoyennes de tous âge et de tous horizons.
Du 22 mai au 6 juin, à Montréal
Dès le milieu du 19e siècle et jusqu’aux années 1980, Saint-Pascal, dans le Bas-Saint-Laurent, a accueilli de nombreux visiteurs, voyageurs et marchands ambulants grâce au chemin de fer qui s’y est installé. Plusieurs d’entre eux se sont arrêtés au célèbre Hôtel Victoria, reconnu comme un lieu festif où il faisait bon manger et boire.
Le trio composé de la supercheffe Marie-Fleur St-Pierre, de l’entrepreneur Samuel Dionne et de l’organisatrice d’événements Hélène McKoy s’est donné la mission d’honorer l’héritage de la région en rouvrant l’Hôtel Victoria, surnommé «Le Vic». Le resto-bar, à la fois chaleureux et intime, offre des plats de style bistro, accessibles et goûteux. Il est ouvert le midi et en soirée. L’été, on pourra aussi s’asseoir sur la terrasse extérieure, qui donne sur l’ancienne gare de train. Un superbe endroit où l’on est reçu comme chez des amis.
535, avenue de la Gare, Saint-Pascal
Dans le Paris des années 1920, la courtisane Violetta, soutenue par le riche baron Douphol, se vautre dans le luxe et l’hédonisme pour oublier la terrible maladie qui menace ses jours. Pendant une fête donnée chez elle, elle rencontre Alfredo, un jeune homme fougueux dont elle s’éprend follement... au point qu’elle décide de vendre tout ce qu’elle possède pour s’installer à la campagne avec lui. Un seul bémol: le père d’Alfredo s’oppose à cette union. S’ensuivent des rebondissements qui soulignent l’incandescence de l’amour. Un classique à voir (ou à revoir).
LA TRAVIATA, les 4, 7, 9, 12 et 14 mai, à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts
La photographie est à l’honneur ce printemps au Musée McCord Stewart. Dès le 19 avril, on pourra y admirer les clichés du monument de la photo de mode Norman Parkinson, dont les images, parues dans Vogue et Harper’s Bazaar, ont ébloui le monde entier, des années 1930 aux années 1980. L’exposition présente les œuvres les plus connues de l’artiste, notamment des photographies de mode d’Iman, de Jerry Hall et de Grace Coddington, ainsi que des portraits d’acteurs, de designers et de musiciens, tels que Elizabeth Taylor, Ava Gardner, Yves Saint Laurent, Hubert de Givenchy, les Beatles, les Rolling Stones et David Bowie.
On revient ensuite au Québec avec l’expo Portraits et mode – Photographes du Québec au-delà des frontières, qui présente des photographes contemporains québécois de renom menant une carrière internationale, comme Royal Gilbert, Max Abadian, Shayne Laverdiere, Richard Bernardin, William Arcand et Andréanne Gauthier. Plus de 130 tirages immortalisent des célébrités québécoises et internationales ou des mannequins de haute couture. Psitt! La couverture de ce magazine est d’ailleurs signée Royal Gilbert... Comme quoi ce que vous avez entre les mains, c’est du grand art!
Norman Parkinson: Toujours en vogue, dès le 19 avril
Portraits et mode – Photographes du Québec au-delà des frontières, dès le 31 mai
À VOIR AUSSI:
10 activités culturelles à ajouter à son agenda ce printemps - Clin d'oeil
Read More
No comments:
Post a Comment