De nombreuses familles optent pour les activités de plein air depuis les fermetures forcées de nombreux établissements et l’ajout des nouvelles restrictions sanitaire par le gouvernement Legault.
Les stations de ski regorgent de vie depuis quelques semaines. Les familles ont repris d’assaut les pentes pour la saison hivernale.
Depuis le début de temps des fêtes, la station de ski Vallée du Parc à Shawinigan n’est pas à plaindre. Les gens s’y présentent en grand nombre pour profiter de l’activité extérieure, rapporte le directeur de l’expérience client, Dominic Lamy.
C’est la même chose au Domaine de la Forêt Perdue à Trois-Rivières. Lors de l’ouverture, les visiteurs faisaient la file à l’extérieur pour accéder aux sentiers de glace, assure la chargée des communications, Sylvie Leménager.
L’entreprise devrait même bénéficier de ce fort achalandage plus longtemps que prévu puisque l’école ne devrait reprendre que le 17 janvier selon les dernières mises à jour de Québec. Durant cette semaine de congé supplémentaire, les heures d’ouverture devraient être maintenues à la normale.
«À partir du 10 janvier, normalement, on retournait sur notre horaire réduit. On fermait à 18h30 trois fois par semaine par manque de personnel, mais peut-être que là on va pouvoir ouvrir plus tard, je ne le sais pas encore. Ça va dépendre [de la disponibilité des employés]», a lancé Mme Leménager.
Le président de Vallée Rocanigan à Shawinigan, Yvan Gélinas, profite aussi de l’intérêt grandissant de la population pour le plein air. Ses sentiers de raquettes et de randonnée se remplissent depuis les dernières semaines.
Cependant, les mesures sanitaires, qui profitent à plusieurs dans le domaine, engendrent aussi quelques défis. À Vallée Rocanigan, les touristes français qui parcourent habituellement les sentiers n’y sont plus.
«Ça donne quand même un bon achalandage, mais différent un peu. Ce sont des gens plus proches de la région», a fait voir M. Gélinas.
Pour le Domaine de la Forêt Perdue, ce serait plutôt par la crainte du virus que certaines personnes auraient décidé de ne pas enfiler leurs patins cet hiver. Le passeport vaccinal en aura découragé quelques-uns, alors que Mme Leménager estime que 90 à 95% des clients sont en accord avec son application.
Pour Dominic Lamy, le passeport est quant à lui synonyme d’avantage. « Dans notre cas, il est quand même important parce que quand on prend entre autres un télésiège, on est obligé d’être quatre ensembles, donc la distanciation est plus difficile», a-t-il expliqué.
Au Ranch DuPont, à Shawinigan, c’est la première fois que des visites sont offertes en hiver. Le contexte est favorable et opportun, puisque les familles profitent du congé pour sortir de leur foyer.
«Les gens n’ont pas envie nécessairement de rester chez eux, ça fait deux ans qu’ils sont à la maison, donc je pense que le ranch est une belle opportunité pour venir découvrir les animaux qu’on a, puis avoir une belle activité en famille », a expliqué l’un des employés, Félix Lavergne.
Le Parc National de la Mauricie, quant à lui, enregistre plus de 4 633 visiteurs en date du 28 décembre 2021, contre 3 803 à pareille date en 2019. L’engouement est visible dans tous les milieux des activités de plein air.
Il s’agirait là d’une bonne alternative pour se retrouver en famille ou entre amis, malgré la crise sanitaire.
Les activités extérieures ont la cote en Mauricie - TVA Nouvelles
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