SAGUENAY – Annoncé en avril dernier par le consortium formé du Centre québécois de développement durable (CQDD), Alliage 02, la SADC du Haut-Saguenay et le groupe Coderr, l’initiative d’économie circulaire Saguenay–Lac-Saint-Jean (ECSLSJ) propose sa première activité de maillage. Le 16 juin prochain, des entreprises issues du secteur manufacturier sont attendues pour une rencontre d’information et de réseautage.
« Parmi les partenaires à la base de l’initiative, c’est Alliage 02 qui tient sa première activité de maillage. Il y aura un minimum de trois rencontres par année tout dépendamment de la réponse du milieu. Notre objectif est de rejoindre de 15 à 30 entreprises participantes pour cette première rencontre. Les inscriptions vont bon train et nous sommes confiance d’atteindre notre but », explique Xavier Dufour, chargé de projet pour Alliage 02.
Activité gratuite
Cette première rencontre constitue un point de départ pour ce projet d’échange de matière, d’intrants, d’extrants ou d’énergie entre entreprises ou organisations. « Nous sommes soutenus financièrement par Recyc-Québec et Rio Tinto ce qui nous permettra, en plus, de fournir un service d’accompagnement aux entreprises participantes. L’objectif pour le 16 juin, c’est de rejoindre notre clientèle cible. Pour atteindre un plus grand nombre, nous avons choisi de rendre le processus d’inscription gratuit. Il n’est pas dit qu’il en sera toujours ainsi, mais pour l’instant, nous voulons rejoindre tous ceux qui désirent participer à notre écoconception. »
Changer la linéarité de l’économie
« En créant des chaînes entre les différents acteurs, nous changeons un modèle économique classique de type linéaire en un modèle circulaire. Nous pensons que de grandes quantités de matières sont présentement perdues. Ces pertes pourraient devenir une source de profits si on réussit à jumeler les bons partenaires. » L’un des objectifs pour les organisateurs est d’augmenter les performances environnementales des entreprises, mais dans le souci de conserver une rentabilité. Autrement dit, ne pas intégrer seulement une solution écologique, mais aussi créatrice de richesse.
Favoriser la réussite
Pour l’équipe, il est important que l’ECSLSJ soit une initiative qui débouche vers des réalisations concrètes. L’organisme n’est pas un bureau d’ingénierie et l’objectif n’est pas de convaincre les entreprises à amorcer un projet d’économie circulaire. Les PME interpelées sont celles qui ont déjà l’intention d’implanter des boucles de vie sur certaines de leur matière et qui sont en recherche de partenaires. « Les projets qui fonctionnent sont ceux où les gens sont pleinement impliqués. Bien sûr, nous allons accompagner les participants tout au long du processus en leur fournissant des conseils et un réseau, mais nous n’allons pas les chercher par la main. De plus, seules les entreprises provenant d’un même secteur seront maillées. Il doit y avoir un potentiel de synergie entre les partenaires pour que ça fonctionne. Pour son activité de rencontre, Alliage 02 va orienter l’angle des présentations et des discussions sur les manufacturiers et les entreprises industrielles. Pour le CQDD, par exemple, ça sera différent. Ils vont organiser leurs thématiques par filiale. Leur premier événement pourrait donc porter sur les entreprises provenant de la filière agroalimentaire », conclut Xavier Dufour.
Une partie des installations de la mine Niobec à Saint-Honoré en 2017.
Photo : Radio-Canada / Gilles Munger
Michel Gaudreau
Les activités ont repris normalement lundi matin à la mine Niobec de Saint-Honoré, à l'origine de deux secousses sismiques en fin de semaine dont l'une atteignait 3,1 à l'échelle de Richter selon Séismes Canada.
Selon le directeur général de la mine de niobium , Sébastien Boivin, la secousse est due à un mouvement de roches ressenti à environ 250 mètres sous terre dans un secteur qui n'est plus en exploitation. Il a assuré qu'il n'y a eu aucun effondrement.
Notre système de monitoring en continu a mesuré des relâchements de contrainte, qu'on appelle, suivant nos activités minières. Ce sont des choses qui peuvent arriver. C'est sûr que c'était plus fort que normalement, mais au niveau du roc il y a eu des relâchements et ça a fait des craquements ressentis jusqu'en surface. C'est dans un secteur isolé de la mine qu'on a exploité dans les années passées, donc actuellement il n'y a pas d'activité minière typiquement reliée à ce qu'on a ressenti, a-t-il indiqué.
Des investigations sont en cours par les ingénieurs de Niobec en collaboration avec la Commission géologique du Canada pour savoir ce qui s'est réellement passé.
Le scénario appréhendé se confirme : les finissants de cinquième secondaire devront à nouveau faire une croix sur leur bal cette année. Des activités pour souligner la fin de leurs études secondaires pourront toutefois être organisées, à condition de respecter les règles strictes établies par les autorités de santé publique.
Les directives concernant les activités de finissants viennent d’être transmises au réseau scolaire. Les bals de finissants ne sont pas permis, indique-t-on clairement dans ce document.
Des cérémonies de remise de diplômes, se déroulant à l’intérieur ou à l’extérieur, pourront toutefois être organisées. Ces activités devront se dérouler pendant les heures de classe et en présence des élèves d’une même bulle-classe.
Si l’activité réunit des élèves de bulle-classes différentes, une distance de deux mètres doit alors être maintenue entre eux.
Les prises de photos doivent se faire par bulle-classe. La signature des albums de finissants doit se faire «dans le respect de la distanciation» et chaque élève doit apporter son stylo, précise-t-on.
Ces événements pourront être retransmis en direct sur le web pour les parents qui souhaiteraient y participer.
Plusieurs écoles attendaient ces directives officielles avant de décider comment souligner la fin des études secondaires pour leurs finissants.
D’autres établissements avaient toutefois déjà abandonné l’idée d’organiser un bal cette année, se doutant que la santé publique n’autoriserait pas de tels rassemblements malgré le déconfinement qui s’amorce.
Des touristes campent dans le Parc national de Xuân Son, à Phu Tho (Nord).
Photo : DL/CVN
C’est la saison estivale au Vietnam et l’on voit de plus en plus de jeunes chercher à sortir des villes bondées et à profiter d’une vie paisible, au moins pour quelques jours. La pandémie de COVID-19, en recrudescence dans le pays, force aussi les voyageurs à changer leurs habitudes. Parmi les nouvelles tendances du secteur, l’activité camping semble attirer de plus en plus de monde, notamment les jeunes couples et leurs enfants.
Un tourisme nature adapté à la période de pandémie
Le séjour autonome dans la nature et le camping sauvage sont des expériences radicalement différentes : pas de groupe, pas de circuit organisé, mais simplement le bonheur de se retrouver seuls dans la nature, d'écouter le souffle des arbres et des rivières, tout en laissant derrière soi l'agitation de la ville. Cela permet de recharger positivement le corps et l’esprit.
De plus, les activités de mise en place de camps, de barbecues et de feux de camp offrent aux membres de la famille et aux amis des occasions d’échanger et d’approfondir leurs liens.
Un autre avantage, qu’il ne faudrait pas sous-estimer, est que le coût de chaque voyage en camping revient souvent à moins cher que les autres formes de voyage.
Le contexte de la pandémie a ainsi poussé nombre de familles à changer leurs habitudes de voyage, c’est le cas par exemple de celle de Hoàng Phuong, habitant du quartier de Yên Phu (arrodissement de Tây Hô, Hanoï) : "Avant la pandémie, ma famille avait l’habitude de voyager longtemps deux fois par an, au Vietnam ou à l’étranger. Cependant, depuis l’apparition de l'épidémie, nous préférons les sorties au plus proche, pour des week end. Nous organisons ainsi des pique-niques au calme dans la nature, et cela plaît beaucoup aux enfants!".
Parmi les destinations préférées de la famille de Hoàng Phuong autour de Hanoï se trouvent la zone d'écotourisme de Ban Rom, le camping de Dông Mô, le parc de Yên So ou encore le parc national de Ba Vi. Il n’y a en effet pas besoin d’aller très loin pour se retrouver en pleine nature !
Des zones aménagées pour les campeurs
Les destinations prisées pour les séjours camping se trouvent le plus souvent en pleine nature, dans des vallées, au bord de lacs et dans les régions montagneuses. Si beaucoup de ces magnifiques sites sont encore sauvages, le marché touristique est en train de développer l’accueil à de multiples endroits.
Dans tous les cas, l’expérience du camping demande de la préparation et le voyage commence bien avant d’arriver à destination !
Photo : DL/CVN
Ainsi, de nombreux sites de camping avec des emplacements géographiques favorables ont été aménagés, offrant sur place des services comme la location de tentes, des ustensiles essentiels ou encore des grils.
Dans le but d'améliorer la prise de conscience de la protection de l'environnement et l'expérience de la culture locale, de nombreuses zones touristiques organisent diverses activités intéressantes en association avec le camping, telles que la visite de villages de métiers, les fêtes en plein air, la pêche ou le tir au filet.
Parmi les sites de camping prisés par les amateurs du genre, on peut citer le Son Tinh Camp à Hanoï, le Canh Duong Beach Camp à Huê, l'aire de pique-nique Trung Luong à Binh Dinh, le site touristique de Tanyoli à Ninh Thuân ou le Coco Beach Camp à Binh Thuân.
D’un point de vue sécuritaire, il est préférable que les familles et leurs enfants choisissent ce genre de campement aménagé, plutôt que le camping sauvage qui, s’il n’est pas bien préparé, peut s’avérer dangereux.
Dans tous les cas, l’expérience du camping demande de la préparation et le voyage commence bien avant d’arriver à destination ! En effet, il faudra au voyageur penser à tout le nécessaire : météo, vêtements, nourriture, tentes de camping (si la zone n’en propose pas), sacs de couchage, sacs de premiers soins, couvertures, cuisinières, batteries externes.
Enfin, il est important aussi que chacun soit responsable vis-à-vis de ses déchets. Il est en effet nécessaire d’amener avec soi des sacs poubelles et de laisser sur place le moins de traces possibles de son passage.
Le Centre Desjardins Entreprises Lévis-Lotbinière-Bellechasse et La Chambre de commerce de Lévis ont présenté, le 20 mai dernier, le 3e et dernier lauréat de 2021 des Grandes Distinctions Desjardins, distinction qui vise à reconnaître des entreprises qui sont membres Desjardins et qui ont su se démarquer dans leur secteur d’activité soit par la mise en place de stratégies gagnantes, d’actions innovatrices et pour leur contribution dans la communauté. Le Groupe ITC Technologies, dont le siège social est à Québec, a débuté ses opérations en 1976 sous le nom de Roland Guillemette Inc. Il se spécialise en chauffage, ventilation et air climatisé (CVAC), possède près de 45 ans d’expérience dans son domaine. Au cours des dernières années, ses spécialistes ont réalisé plusieurs projets d’envergure pour des hôpitaux ainsi que pour des bâtiments commerciaux, multi-résidentiels de grande envergure et industriels situés un peu partout au Québec. Ils ont notamment œuvré sur le siège social de Desjardins à Lévis. Sur la photo, dans l’ordre habituel : Pascal Rodrigue, directeur de comptes, Desjardins Entreprises Lévis-Lotbinière-Bellechasse, Robin Labbé, président Groupe ITC Technologies, et Christian Turcotte, CFO, Groupe ITC Technologies.
La fête des Mers
Photo courtoisie
L’activité de collecte de fonds la « fête des Mers », au profit de la Fondation Élan et tenue le 8 mai dernier, en collaboration avec le restaurant le Quarante 7 et l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP), a permis d’amasser plus de 41 000 $ net. En tout, ce sont 501 Festins marins (composé de 4 homards généreux accompagnés d’un « sac cadeau ») qui ont trouvé preneurs. La demande fut si forte que la Fondation a dû se résigner à refuser des commandes, puisque le maximum en termes de quantités disponibles avait été atteint. La même formule sera assurément de retour en 2022 avec le même but, soit amasser des fonds qui se traduiront en source de joie et de réconfort pour l’ensemble des usagers de l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ) du CIUSSS de la Capitale-Nationale.
Objectif 110 000 $ pour le Pivot
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Acteur essentiel du milieu communautaire de Beauport et des environs, le Centre communautaire le Pivot, présentement en campagne de financement, permet annuellement à plus de 260 000 personnes de bénéficier des nombreux programmes de soutien et activités de tous genres offerts en réponse aux besoins de toutes les tranches d’âge de la population, de la poussette à la marchette ! Chaque année, le programme de distribution alimentaire du Pivot permet d’aider un nombre considérable de personnes. Vous pouvez les aider à accomplir leur mission en faisant un succès de cette campagne de financement, dont l’objectif est de 110 000 $. Renseignements : lepivot.org.
En souvenir
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Le 31 mai 2011. La Ligue nationale de hockey et Gary Bettman annoncent la vente des Thrashers d’Atlanta à la compagnie True North Sports and Entertainment qui déménagera la franchise à Winnipeg pour la saison 2011-2012. Cette vente et le déménagement ne seront toutefois effectifs que le 21 juin 2011 lorsqu’ils sont approuvés par les membres du bureau des gouverneurs de la LNH.
Anniversaires
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Jean-Marie Lebel (photo), historien et spécialiste de l’histoire de Québec, 65 ans... Roger Guay, président Groupe GR Tex Inc., 61 ans... Sophie Bédard, auteure de bande dessinée québécoise, 30 ans... Erik Carlson, défenseur des Sharks de San Jose (LNH), 31 ans... Stéphane E. Roy, comédien, acteur, auteur et chroniqueur, 53 ans... Brooke Shields, actrice américaine, 56 ans... Corey Hart, auteur-compositeur-interprète québécois, 59 ans... Joe Namath, quart-arrière de la NFL (1965-77), 78 ans... Clint Eastwood, acteur et réalisateur, 91 ans.
Disparus
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Le 31 mai 2020 : Yvon Iva (photo de gauche), 89 ans, chaman qui avait acquis une réputation mondiale... 2020 : Christo (photo), 84 ans, artiste-plasticien d’origine bulgare... 2019 : Jean-Claude Labrecque, 80 ans, réalisateur, directeur photo, scénariste et producteur de nombreux films d’ici... 2018 : Marcel-Claude Roy, 81 ans, député libéral dans la circonscription fédérale de Laval et Laval-Ouest de 1968 à 1984... 2013 : Jean Stapleton, 90 ans, actrice américaine (All in the family)... 2012 : Roger Fournier, 82 ans, écrivain québécois... 2008 : Georgette Coupal Villeneuve, 82 ans, mère et grand-mère des pilotes automobiles Gilles (fils) et Jacques Villeneuve... 1970 : Terry Sawchuk, 40 ans, gardien de but (LNH)... 2000 : Rhéaume « Rocky » Brisebois, 75 ans, commentateur sportif...
PEKIN, 31 mai (Reuters) - La croissance de l'activité du secteur manufacturier en Chine a progressé à un rythme légèrement moins important qu'attendu en mai, montrent des statistiques officielles publiées lundi, alors que la hausse du coût des matériaux bruts a pesé sur la production industrielle.
L'indice PMI manufacturier officiel a reculé à 51,0 en mai, selon les données du Bureau national de la statistique (BNS), restant toutefois au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l'activité.
Les analystes anticipaient un indice de 51,1, identique à avril.
Des statistiques officielles publiées séparément font état d'une accélération de l'activité du secteur des services, sous l'effet du rebond modeste mais prolongé de la consommation intérieur. L'indice PMI officiel du secteur a progressé à 55,2 en mai contre 54,9 le mois précédent.
L'indice PMI composite, qui regroupe à la fois services et industrie, a grimpé à 54,2 contre 53,8 en avril.
(Colin Qian et Gabriel Crossley; version française Jean Terzian)
L’Égypte est dimanche au centre d’une intense activité diplomatique pour tenter de consolider le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas palestinien, avec notamment une visite du chef de la diplomatie israélienne Gabi Ashkenazi au Caire, la première du genre depuis treize ans.
Dans le même temps, le chef du Renseignement égyptien, Abbas Kamel, s’est entretenu à Jérusalem avec le premier ministre israélien, notamment de « l’intensification de la coopération » entre les deux pays voisins, selon un communiqué du bureau de Benjamin Netanyahu.
M. Netanyahu a évoqué la question des otages israéliens détenus à Gaza, principale demande dans toute négociation future avec le Hamas, ainsi que « les moyens d’empêcher » le mouvement islamiste « d’utiliser à l’avenir les ressources allouées à la population » pour la reconstruction de la bande de Gaza, selon la même source.
Abbas Kamel devait aussi avoir des rencontres dans les Territoires palestiniens, sur « ce à quoi Jérusalem et ses lieux saints sont exposés, la reconstruction de Gaza et le dialogue national palestinien » -- entre les mouvements Fatah et Hamas --, selon le ministre palestinien des Affaires civiles, Hussein al-Sheikh.
Négocié par l’Égypte, pays lié depuis 1979 par un Traité de paix avec Israël et médiateur traditionnel entre Palestiniens et Israéliens, un cessez-le-feu a été instauré le 21 mai après une nouvelle guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas.
Du 10 au 21 mai, 254 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, parmi lesquels 66 enfants et des combattants, selon les autorités locales. En Israël, les tirs de roquettes depuis Gaza ont fait 12 morts parmi lesquels un enfant, une adolescente et un soldat, d’après la police.
Les tractations s’intensifient depuis l’entrée en vigueur de la trêve pour empêcher une nouvelle flambée de violences.
Ainsi, le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, était lui aussi attendu en Égypte selon une source sécuritaire égyptienne.
Au Caire, le chef de la diplomatie israélienne, Gabi Ashkenazi a lui eu des discussions avec son homologue égyptien Sameh Choukri visant à « raviver le chemin de la paix et renforcer le cessez-le-feu à Gaza », d’après un tweet du ministère égyptien des Affaires étrangères.
« Approfondir les mécanismes »
M. Ashkenazi a pour sa part expliqué sur Twitter souhaiter « approfondir les mécanismes autour d’un accord » sur Gaza et discuter de la reconstruction de l’enclave palestinienne, durement touchée par les bombardements.
Il a également évoqué « l’engagement d’Israël à faire revenir ses soldats et civils » de la bande de Gaza, en référence aux corps de deux soldats tués au combat en 2014 et aux deux civils de nationalité israélienne entrés de leur propre gré dans l’enclave palestinienne et détenus depuis.
Le récent conflit avait éclaté le 10 mai avec le tir par le Hamas de salves de roquettes vers Israël en solidarité avec les centaines de Palestiniens blessés lors d’affrontements avec la police israélienne sur l’esplanade des Mosquées, à Jérusalem-Est occupé.
À l’origine des heurts, la menace d’expulsion de familles palestiniennes au profit de colons israéliens.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a promis 500 millions de dollars (environ 410 millions d’euros) pour la reconstruction de Gaza, enclave densément peuplée de deux millions d’habitants vivant sous blocus israélien depuis près de 15 ans.
Des dizaines de camions d’aide internationale ont déjà afflué à Gaza par les terminaux israélien et égyptien. Et l’ONU a lancé jeudi un appel pour réunir 95 millions de dollars d’aide aux Palestiniens à Gaza comme en Cisjordanie, après avoir déjà débloqué 18 millions de dollars pendant le conflit.
En tournée au Proche-Orient la semaine dernière, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a dit vouloir « reconstruire » les relations des États-Unis avec les Palestiniens et évoqué une aide urgente de 5,5 millions de dollars pour Gaza, en plus de 75 millions de dollars d’aide au développement économique destinée aux Palestiniens.
Ces aides, qui doivent être validées par le Congrès, ne doivent pas aller au Hamas, a souligné M. Blinken.
Le Qatar a également annoncé une aide de 500 millions de dollars.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a lancé jeudi une enquête internationale sur les atteintes aux droits humains commises dans les Territoires palestiniens occupés et en Israël depuis avril, mais aussi sur les « causes profondes » des tensions. Une décision qualifiée de « honteuse » par Benjamin Netanyahu.
COATICOOK. Pendant deux semaines, du 17 au 28 mai, les élèves de l’école primaire Mgr Durand, à Coaticook, ont participé au 10e Marathon de lecture de l’établissement. Au fil des années, l’activité a fait découvrir à plusieurs jeunes que de bouquiner pouvait aussi rimer avec plaisir.
Enseignante en 4e année, Patricia Laroche a vécu l’événement depuis les tout débuts. «Je n’aurais jamais cru que ça prendrait une telle ampleur, confie-t-elle, alors que ses élèves prenaient le temps de lire quelques pages de leurs romans à l’extérieur. Ç’a commencé par une rencontre de lecture qui a duré toute la journée. Aujourd’hui, le concept s’étend sur deux semaines.»
Sa collègue, Caroline Brault, a elle aussi participé à la création de l’activité. «Les élèves l’attendent maintenant chaque année. Ils voient d’autres côtés de la lecture, qui ne sont pas qu’académiques. Il y aussi la lecture pour le plaisir. Et cet amour de la lecture grandit chez plusieurs des élèves, même si, pour quelques-uns d’entre eux, ce n’est pas leur force en classe.»
Tout au long du Marathon de lecture, les élèves se sont engagés à lire collectivement plus de 20 000 pages. Différentes activités les ont aidés à atteindre cet objectif. Par exemple, des périodes de lecture à l’extérieur et des activités en ligne ont été programmées. À la toute fin, chaque jeune s’est vu remettre un livre neuf, question de les féliciter d’avoir sauté dans cette aventure.
Des élèves heureux
Frédérick Sage dit avoir apprécié sa toute première participation au Marathon de lecture. «J’ai lu « Les aventures des jeux vidéo » et j’ai aimé ça. Je vais continuer à lire après [l’activité], mais je ne sais pas encore quoi.»
«Je trouve ça bien, le Marathon, parce que ça me fait penser qu’il faut que je lise plus. C’est vrai, je ne lis pas souvent. Ça rappelle l’importance de la lecture», avoue Nathan Carrier, un élève de 4e année, qui venait tout juste de terminer la lecture du roman jeunesse «La moufette qui pète quand elle rit».
À l’intérieur de son cahier, Anna Rose Bouchard, elle aussi une élève de 4e année, a indiqué qu’elle voulait lire au moins une centaine de pages au cours de ces deux semaines. Voilà un objectif qu’elle a réussi. «Ça m’a donné le goût de lire encore plus. Avant, je n’aimais pas ça», lance-t-elle candidement.
Bientôt une «nouvelle» bibliothèque
Dans le cadre de son 10e Marathon de lecture, l’école Mgr Durand a lancé une campagne de sociofinancement sur la plateforme GoFundMe afin de renipper sa bibliothèque.
Différents partenaires financiers ont également participé à l’événement d’une durée de deux semaines, dont la députée de Saint-François, Geneviève Hébert (500 $), ainsi que le la Fondation des transporteurs d’autobus du Québec (1000 $).
En 2020, les mesures sanitaires ont largement impacté l’organisation des activités des associations. Dans ce contexte, la rédaction des bilans d’activité à transmettre aux financeurs ou des rapports d’activité pour les assemblées générales, s’avère un exercice complexe, tant le décalage entre les projets et les actions réellement menées est important.
La tâche des rédacteurs quant au compte rendu des projets réalisés auprès des adhérents, des financeurs ou des partenaires est multiple. Il s’agit à la fois de rassurer sur la pérennité de l’association, sur sa capacité à s’adapter et valoriser autant que faire se peut ce qui a été réalisé durant cette année particulière.
Bienveillance des services publics
Le mot d’ordre assez unanime des pouvoirs publics en matière de suivi de subvention consiste à apprécier la situation des associations au cas par cas et de manière bienveillante.
La circulaire du 6 mai 2020 a précisé la marche à suivre pour les associations subventionnées en 2020 par les services de l’État. Ce faisant, il pose des principes directeurs et fixe, par défaut, le contenu des bilans à produire. Cette circulaire précise que le service de l’État qui a accordé la subvention devra adopter une attitude bienveillante vis-à-vis des associations financées.
De nombreuses collectivités (régions, départements et communes et leurs établissements publics) ont également décidé d’être bienveillantes à l’égard du suivi des subventions 2020. Il conviendra de se rapprocher de la collectivité concernée pour connaître ses attentes en matière de bilan.
La crise sanitaire a généré une situation unique de force majeure. Le caractère imprévisible et irrésistible des événements permet aux associations que ne soit pas retenue à leur endroit une quelconque responsabilité pour la cessation des activités. Nombreuses sont les associations qui avaient, bien avant que la pandémie ne soit déclarée, engagé des dépenses pour la réalisation de projets par la suite interrompus. La circulaire indique que le projet pourra être décalé dans le temps, voire se réaliser sur l’année 2021.
Dans cette hypothèse, l’autorité administrative ne peut tenir rigueur à l’association de n’avoir pu mener le projet à terme ou d’avoir été dans l’obligation de le différer. Le bilan d’activité pourra rendre compte du choix opéré par l’association en lien avec les services de l’État. Si l’action a été arrêtée et que l’ensemble des crédits n’a pas été utilisé par l’association, la circulaire prévoit la possibilité pour celle-ci de demander aux services de l’État le report sur un autre projet, voire de transformer la subvention en subvention de fonctionnement.
Dans la mesure où toutes ces hypothèses ont été prévues par la circulaire, les bilans d’activité devront indiquer la solution que l’association et les services ont retenue et rendre compte de la réalisation d’une partie du projet initial ou d’un autre projet sur lequel la subvention a été reportée.
Cas de figure
• Subvention obtenue avant le 17 mars 2020 et action commencée et poursuivie durant les confinements :
- délai de neuf mois au lieu de six pour rendre le bilan (30 juin 2021) ;
- en bref : l’État ne réclame pas de remboursement de la subvention, et accorde un délai supplémentaire dans le report de l’action.
• Subvention obtenue avant le 17 mars 2020 et action commencée mais ne pouvant être poursuivie :
- abandon de l’action validée par l’autorité administrative saisie ;
- possibilité de redéployer les fonds non utilisés sur un autre projet ou sur l’année suivante ou transformation en subvention de fonctionnement ;
- en bref : la subvention n’est pas à rembourser et il est possible de redéployer les fonds sur un autre projet.
• Subvention obtenue avant le 17 mars 2020 et action non débutée mais possibilité de la débuter plus tard :
- possibilité de décaler l’action sur 2021 ;
- convention prolongée ;
- en bref : l’État permet à l’association qui a démarré le projet de reporter ce budget ainsi que le délai de réalisation sur l’année suivante, il prolonge également la convention de subvention.
Continuité de l’association
Le bilan d’activité 2020 doit permettre à l’association de rassurer les partenaires et financeurs sur la pérennité de son action. Pour ce faire, elle pourra notamment valoriser le lien qu’elle a maintenu avec ses adhérents et ses bénéficiaires : mise en place d’une communication dématérialisée, webinaires, newsletters, etc.
L’association pourra montrer que durant cette période elle a continué à imaginer des projets et à construire ou consolider ses partenariats. Le bilan pourra également indiquer comment l’association a continué à faire fonctionner ses instances statutaires pendant cette période complexe, notamment en réorganisant ses processus de travail et de décision grâce aux outils numériques.
L’attribution d’une subvention crée des droits
« L’attribution d’une subvention par une personne publique crée des droits au profit de son bénéficiaire. Toutefois, de tels droits ne sont ainsi créés que dans la mesure où le bénéficiaire de la subvention respecte les conditions mises à son octroi, que ces conditions découlent des normes qui la régissent, qu’elles aient été fixées par la personne publique dans sa décision d’octroi, qu’elles aient fait l’objet d’une convention signée avec le bénéficiaire, ou encore qu’elles découlent implicitement mais nécessairement de l’objet même de la subvention. »
Conseil d’État, 5 juillet 2010, n° 308615.
Valoriser les actions réalisées durant le confinement
Le bilan d’activité est également l’occasion pour l’association de valoriser la manière dont elle a adapté ses activités et son organisation : activités proposées en ligne, plateformes d’échange ou outils de communication avec les adhérents via les réseaux sociaux, etc. L’association peut également mettre en valeur toutes les actions qu’elle a pu conduire pour améliorer son fonctionnement ou sa gestion durant la période de confinement : réflexion sur le projet associatif, relecture et renégociation des contrats d’assurance, mise à jour des bases de données, etc.
Durant cette période, certaines associations ont également mené des projets, souvent connexes à leur objet associatif, en lien avec les besoins de la population durant la crise sanitaire : fabrication de masques, portage de repas ou de courses à domicile, etc. Autant d’activités solidaires qu’il est possible de mettre en valeur dans le bilan d’activité.
Enfin, cette période a également permis à de nombreuses associations de repenser leur organisation et leur fonctionnement en conduisant une réflexion sur les modalités de travail à distance, sur les processus de décision… Plus largement, les associations ont profité de ce moment pour repenser leurs statuts en prenant en compte les particularités de la crise sanitaire notamment en intégrant des processus de collaboration et de décision à distance.
Se projeter tout en prenant en compte le risque sanitaire
Le bilan d’activité est également un moment idéal pour présenter les projets à venir. L’association pourra à cette occasion préciser la manière dont elle entend prendre en compte les incertitudes liées à l’évolution de la pandémie dans son fonctionnement. Par ailleurs, c’est l’occasion de présenter des projets spécifiques liés à la sortie progressive du confinement et à la nécessité de recréer du lien social.
(Washington) L’activité manufacturière de la région de Chicago a progressé plus que prévu en mai, l’indice atteignant son plus haut niveau depuis novembre 1973, selon l’indice des directeurs d’achats de l’association ISM publié vendredi.
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Agence France-Presse
L’indice s’est établi à 75,2 points en mai (+3,1 points), bien plus que le ralentissement à 67 points qui était attendu par les analystes.
Toutes les composantes de l’indice sont en progression, sauf l’emploi, en raison des difficultés à recruter, précise l’association.
Les nouvelles commandes bondissent même à leur niveau le plus élevé depuis décembre 1983.
« La demande a stimulé l’activité des entreprises, mais les perturbations de la chaîne d’approvisionnement demeurent », est-il indiqué dans le communiqué.
Des effets de goulets d’étranglement dans les usines et sur la chaîne logistique perturbent en effet depuis plusieurs mois l’approvisionnement mondial, provoquant des pénuries de matières premières et pièces détachées, et faisant grimper les prix.
Cet indice « est particulièrement sensible aux mouvements des commandes de Boeing, qui ont fortement augmenté ces derniers mois. En conséquence, nous pensons que ce bond est une histoire spécifique à Chicago et nous doutons qu’il signale un rebond de l’(indice) ISM national » qui sera publié mardi, alerte cependant Ian Shepherdson, économiste pour Pantheon Macroeconomics.
La hausse des prix payés par les entreprises interrogées à leurs fournisseurs a cependant été moins forte que le mois passé. « Cependant, plusieurs responsables interrogés ont déclaré que les prix des produits de base, comme l’acier, les plastiques, le cuivre ou les composants électroniques ont encore augmenté », souligne l’étude.
L’inflation aux États-Unis a accéléré en avril, à 3,6 % sur un an, sa plus forte hausse depuis 2007, selon l’indice PCE publié vendredi.
La Banque centrale américaine (Fed) vise une inflation de 2 % à long terme, et pense, pour atteindre cette cible, qu’il faudra la dépasser pendant un moment, sans pour autant resserrer immédiatement sa politique monétaire, car cela risquerait de ralentir la reprise.
Malgré les propos rassurants de nombreux responsables, comme ceux de la Fed, de la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, ou encore du FMI, qui assurent que la hausse des prix est liée à des facteurs transitoires et ne devrait durer que quelques mois, les craintes sont fortes sur une inflation forte et durable.
Dans la foulée des mesures de déconfinement progressif annoncées la semaine dernière, le gouvernement du Québec a dévoilé son plan d’assouplissement pour les activités sportives et de loisir.
Celui-ci a été présenté par la Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation, lors d’un point de presse tenu jeudi. «Si la situation se présente comme prévu et que nous poursuivons les efforts de vaccination, le plan présenté aujourd’hui pourra se réaliser partout au Québec», a-t-elle mentionné.
Ce plan se fera en deux étapes prévues les 11 et 25 juin, ce qui devance de quelques jours les passages décrétés des régions vers le jaune et le vert au cours du prochain mois.
11 juin
À compter de cette date, les activités sportives seront permises à l’extérieur en groupes de 25 personnes au maximum.
La pratique de sports avec contacts brefs, tels que le soccer, le baseball ou le volleyball, sera dorénavant autorisée. Des parties et activités de ligue pourront aussi être organisées.
À l’intérieur, le passage au palier jaune se traduira par l’autorisation d’une pratique en groupes de 12 personnes. Aucune activité de ligue ne sera toutefois autorisée dans un endroit fermé à moins d’un virage au vert.
25 juin
Les mesures annoncées pour la fin du mois touchent davantage le palier vert auquel la majorité des région devraient être rendues à compter du 28 juin.
À partir de ce moment, les groupes qui participent à une activité pourront être augmentés à 50 personnes.
Tous les paliers d’alerte pourront aussi tenir des compétitions et tournois à l’extérieur en accueillant des spectateurs conformément aux mesures établies pour les rassemblements extérieurs dans un lieu public.
Notons toutefois que les zones rouges et oranges devront continuer de se limiter à des activités sans contact dans le respect de la distanciation, telles que le golf, le tennis et la pétanque.
Un passage au vert permettra aussi aux sportifs de se rassembler en groupe de 25 personnes au maximum à l’intérieur, tout comme de participer à des compétitions ou tournois.
Gyms et combats
Rappelons aussi que les salles de gym peuvent rouvrir leurs portes à compter du palier orange. Les usagers doivent toutefois continuer de porter le masque en tout temps à l’intérieur des installations.
De leur côté, ceux qui pratiquent des sports de combat devront attendre le passage au vert pour recommencer à réaliser des duels. D’ici là, la pratique de ces sports se limite à l’entraînement individuel.
Le confinement a bien sûr été une nécessité pour lutter contre la pandémie de Covid-19, mais il a aussi été pour chacun d’entre nous une source de contraintes et de tension psychique. Confinés, nous avons perdu nos repères. Il nous faut à présent les retrouver et la pratique de l’activité physique peut nous y aider.
Le confinement nous a mis face à notre vulnérabilité, à la privation de liberté, à un sentiment de solitude, parfois à la perte de son emploi. Si certaines personnes ont réussi à en profiter pour prendre du temps pour eux, se poser des questions sur leur vie, changer leurs habitudes, éprouver les bienfaits de l’activité physique, beaucoup d’entre nous ont mal vécu le confinement qui a eu des conséquences négatives sur notre santé physique et mentale. Les chiffres publiés par Santé publique France le montrent bien : diminution de l’activité physique, augmentation du grignotage, augmentation de la consommation d’alcool et de tabac, prise de poids, troubles du sommeil, état dépressif…
Déconfinés, nous sommes à présent libres de nos mouvements et de nos déplacements. C’est le moment de saisir cette liberté qui nous est offerte de pratiquer une activité physique pour retrouver nos repères, notre santé et nos liens avec les autres.
L’activité physique pour prendre soin de soi
Notre santé est bien souvent notre première motivation à pratiquer une activité physique. Ses bénéfices ne sont plus à démontrer : augmentation de l’espérance de vie, prévention et contrôle des maladies cardiométaboliques, prévention de l’apparition et de la récidive de certains cancers, prévention du déclin cognitif lié au vieillissement, maintien de l’autonomie… Pour atteindre ces bénéfices, il n’est pas nécessaire d’être un sportif aguerri, mais une pratique régulière d’activité physique d’intensité modérée est recommandée.
Les bénéfices sur notre moral sont un peu moins connus, bien qu’ils fassent l’objet de nombreuses études. Le circuit de la récompense s’active après une activité physique, notamment par la sécrétion de dopamine, qui nous procure un plaisir instantané.
Cet effet apparaît dès la première séance d’activité physique, mais il se renforce avec le temps : après quelques semaines, nous prenons ainsi plus de plaisir à pratiquer l’activité physique.
L’activité physique procure également une sensation de bien-être, de calme, et réduit l’anxiété. Cet effet est bien connu des joggeurs qui lui ont attribué le nom de « runner’s high », que l’on pourrait traduire par « euphorie du joggeur ». Mais la course à pied n’est pas la seule activité physique pouvant procurer cette sensation de calme : la marche, le vélo ou toute autre activité physique d’endurance d’intensité modérée (qui nécessite un effort sans provoquer d’essoufflement) pratiquée pendant au moins 20 à 30 minutes suffit.
L’activité physique pour renforcer nos liens avec les autres
En plus d’améliorer notre moral, l’activité physique renforce nos interactions sociales. En voici un exemple : les jours où ils font de l’activité physique ensemble, les époux sont plus satisfaits de leur mariage, vivent plus d’événements positifs (apporter de l’aide et du réconfort, partager des loisirs, se sentir aimé) et moins d’événements négatifs (dispute, manque de temps pour l’autre, promesse non tenue…). Des activités comme la marche, la danse ou le yoga nous permettent de synchroniser nos mouvements avec les autres, ce qui entraîne des bénéfices insoupçonnés : cohésion au sein du groupe, attention aux autres, sensibilité à ce qu’éprouvent les autres. Ainsi, après une activité physique seul·e ou en groupe, nous sommes plus enclins à coopérer, faire confiance, interagir.
Renforcer nos liens aux autres serait une solution très efficace pour améliorer notre santé. De nombreuses études montrent en effet que l’appartenance à un groupe (et a fortiori à plusieurs groupes) augmente l’espérance de vie, améliore les symptômes dépressifs, réduit le déclin cognitif. Ainsi, une personne recevant un soutien social de qualité bénéficie d’une amélioration de l’estime de soi, de sa capacité d’adaptation face aux situations difficiles, de son bien-être mental et de sa santé physique.
L’activité physique pour réduire l’anxiété
Sébastien Bohler, docteur en neurosciences français, dans son dernier livre insiste sur les bienfaits du rituel en période d’incertitude.
Notre cerveau aime la répétition et redoute l’inconnu, et l’incertitude de la pandémie le met à rude épreuve. Le rituel est utilisé par les soignants pour aider les personnes souffrant de difficultés psychologiques. En effet, le rituel tente de remédier à l’inconnu en mettant de l’ordre dans l’environnement pour créer un cadre fixe, stable et prédictible. En d’autres termes, le rituel agit comme un calmant cérébral. C’est ainsi que la pratique ritualisée de l’activité physique nous fait du bien.
L’activité physique, un mode de vie adopté par les centenaires
Comment vit-on dans les régions du monde où se trouvent le plus grand nombre de centenaires ? se demande Dan Buettner, explorateur, journaliste et acteur de santé publique aux États-Unis. Il a réuni les quelques critères communs suivants : bouger naturellement, ne pas manger à satiété, s’octroyer un petit verre, avoir un objectif de vie, ralentir le rythme, garder le contact avec la nature, développer le sens de la famille et des relations de qualité accompagnées du sentiment d’appartenance.
En résumé, voici quelques conseils à retenir pour pratiquer une activité physique renforçant votre santé, votre moral et vos liens aux autres
Profitez du beau temps pour sortir marcher, seul ou avec des proches, en vous concentrant sur le moment présent.
Si vous le pouvez, pratiquez une activité physique dans la nature (parc, allée boisée…).
Inscrivez les rituels dans votre agenda quotidien : programmez à l’avance vos séances d’activité physique, téléchargez votre podcast préféré pour l’écouter en marchant, appelez vos amis pendant la pause au cours de votre promenade…
Adhérez à un groupe d’activité physique en ligne ou dans un club.
Fixez-vous des objectifs ambitieux, mais réalistes et progressifs, et appuyez-vous sur les nouvelles technologies pour noter vos progrès.
Encouragez-vous en vous offrant des satisfecit et de petites récompenses.
L’Association des personnes handicapées de l’Érable (APHÉ) profite de la Semaine québécoise des personnes handicapées pour rappeler que chacun d’entre nous peut faire sa part pour vivre dans un milieu plus inclusif.
Pour le directeur général de l’organisme, Yanick Lapierre, cela peut être tout simplement d’agir avec respect, ouverture et compréhension, non seulement du 1er au 7 juin, mais à tous les jours pour faire en sorte que ce soit la «semaine à l’année».
La Semaine québécoise des personnes handicapées se révèle une occasion pour l’organisme fondé en 1979 de profiter de cette visibilité pour faire la promotion non seulement de ses services, mais aussi la promotion de l’intégration des personnes handicapées.
L’APHÉ regroupe 62 membres. Sa clientèle est formée principalement de personnes vivant avec une déficience intellectuelle et/ou un handicap physique (95%). Les autres vivent avec un handicap physique (4%) ou avec un trouble du spectre de l’autisme (1%).
L’organisme est nouvellement installé depuis août 2020 dans de nouveaux locaux situés au 1596, avenue Saint-Louis, à Plessisville. L’équipe se compose de trois employés, huit agents d’intégration et de 23 bénévoles. Le financement de l’APHÉ provient principalement du Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC) du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.
Comme l’explique M. Lapierre, la mission de l’APHÉ est de défendre collectivement les droits des personnes de 16 ans et plus présentant un handicap physique ou une déficience intellectuelle, dans la MRC de L’Érable, mais aussi de faire la promotion de leur intégration sociale. «Nous offrons des services aux proches de ces personnes également, ainsi qu’aux organismes et entreprises», précise-t-il.
Pour ce qui est de la défense des droits, l’APHÉ est membre de plusieurs organismes régionaux et provinciaux et vient soutenir des revendications et demandes en ce qui concerne ses membres. «Nous sommes également là pour référer les gens aux bons organismes dans différentes situations, mais aussi pour les accompagner dans leurs démarches», ajoute-t-il.
Vente de plants de légumes et de fines herbes le 5 juin
L’APHÉ tiendra le samedi 5 juin entre 11 h et 15 h une vente de plants de légumes et de fines herbes à l’Espace public, situé au coin de la rue Saint-Calixte et de l’avenue Saint-Louis au centre-ville de Plessisville.
«Nous sommes d’abord très heureux que la direction de la Santé publique et la Ville nous permettent de tenir notre activité. Nous aurons cependant besoin de bénévoles pour satisfaire aux exigences de la Santé publique afin d’assurer le bon déroulement de cette vente», a noté M. Lapierre.
«En plus de nous offrir de la visibilité, cette activité nous servira de souscription pour combler nos autres activités de financement qui ont été annulées pendant la pandémie», d’ajouter le directeur de l’association. «Nous espérons écouler de 450 à 500 plants au prix suggéré de 3 $ chacun. Les gens peuvent évidemment donner plus s’ils le veulent.»
La Jardinerie Fortier s’implique
Toujours dans le cadre de la Semaine québécoise des personnes handicapées, la Jardinerie Fortier de Princeville apportera également son soutien à la cause alors qu’elle remettra 1 $ pour chaque plant de la sélection Potager Santé qui sera vendu du 1er au 7 juin dans ses succursales de Warwick, Princeville et Plessisville.
La Jardinerie Fortier est sollicitée de toute part afin d’appuyer diverses fondations et causes, mais ce n’est pas par hasard qu’elle a décidé d’aller de l’avant avec celle-ci. «Nous sommes touchés de près par cette cause, car nous avons des personnes handicapées dans la grande famille Fortier. Le bien-être de toutes ces personnes nous tient vraiment à cœur», de faire savoir Marie-Michèle Fortier, copropriétaire chez Jardinerie Fortier.
M. Lapierre a d’ailleurs tenu à remercier la Jardinerie Fortier pour sa contribution qui est évidemment très appréciée de l’organisme.
Notons finalement que l’assemblée générale annuelle de l’APHÉ se tiendra le 10 juin en présentiel (nombre limité de personnes) et virtuellement.
Le commissaire vise notamment l'organisme Aliments du Québec à qui il reproche un manque de contrôle pour valider la provenance des produits alimentaires.
Photo : Radio-Canada
Le commissaire au développement durable du Québec, Paul Lanoie, fait état de lacunes dans la gestion des neiges usées et de l'étiquetage des produits alimentaires dans son rapport déposé jeudi avant-midi.
Dans un premier temps, le commissaire affirme que le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) ne dispose pas des connaissances nécessaires pour évaluer les répercussions des contaminants présents dans les neiges usées sur les milieux récepteurs.
Le commissaire a constaté que l’information contenue dans le SAGO, qui est le système d’aide à la gestion des opérations du MELCC, concernant les lieux d’élimination de neige permet difficilement à ce dernier de dresser un portrait fidèle des lieux autorisés et en activité au Québec.
De plus, il estime que le MELCC n’assure pas l’évolution des pratiques en vigueur de manière à protéger les milieux sensibles des contaminants présents dans les neiges usées.
Depuis près de 25 ans, le MELCC tolère le refoulement de la neige en bordure des routes, notamment pour la sécurité routière, et ce, malgré l’impact des contaminants présents dans les neiges usées sur les milieux sensibles, peut-on lire dans le document.
Un dépôt de neiges usées situé à Saguenay.
Photo : Radio-Canada / Jonathan Lamothe
Par surcroît, il soutient que le MELCC n’a pas l’assurance que ses activités de contrôle des lieux d’élimination de neige sont suffisantes pour prévenir et atténuer les répercussions des contaminants sur l’environnement.
Depuis le 1er avril 2014, les directions régionales n’exercent qu’une faible surveillance des lieux d’élimination de neige autorisés, ce qui ne leur permet pas d’assurer la conformité environnementale de ces derniers. De plus, au moment de notre analyse, les directions régionales n’étaient pas en mesure de confirmer un retour à la conformité pour la majorité des manquements qu’elles ont relevés depuis le 1er avril 2014.
Parmi ses recommandations, le commissaire suggère entre autres de surveiller périodiquement les lieux d’élimination de neige de manière à assurer leur conformité environnementale et de faire le suivi des manquements relevés, lorsque requis, afin d’assurer la conformité des lieux d’élimination de neige autorisés.
Étiquetage des produits alimentaires
Dans un deuxième temps, le commissaire critique sévèrement le travail du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), qu'il accuse de ne pas surveiller adéquatement la fiabilité des indications présentes sur les étiquettes des aliments.
Le MAPAQ a peu d’information sur les activités de surveillance des étiquettes réalisées par les inspecteurs. En effet, il ne connaît ni le nombre ni la catégorie de produits qui ont fait l’objet d’une inspection annuelle, notamment parce qu’il ne consigne que les irrégularités constatées sur les étiquettes dans son système d’information, rapporte le commissaire.
Paul Lanoie est le commissaire au développement durable du Québec.
Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot
Selon lui, les lacunes dans le processus de surveillance du MAPAQ nuisent à la formation des inspecteurs, au partage d’information pour la surveillance des aliments biologiques et au respect des délais de traitement des plaintes et des inspections.
Aussi, il considère que le MAPAQ ne s’assure pas que les consommateurs ont facilement accès à de l’information fiable concernant les allégations et la provenance des aliments.
Plusieurs allégations ne sont soumises à aucune règle spécifique, outre l’obligation générale d’être exactes, véridiques, non trompeuses et non susceptibles de créer chez l’acheteur une confusion. De plus, certaines font l’objet de contrôles rigoureux de la part de tiers indépendants, alors que d’autres sont laissées au contrôle de l’industrie ou à l’autocontrôle des entreprises qui les utilisent, révèle le rapport.
Le commissaire cible également Aliments du Québec, dont la mission est de promouvoir l’achat des produits alimentaires québécois et d’en faciliter l’identification sur les emballages. Le rapport conclut que l'organisation n’a pas mis en place les mesures suffisantes pour garantir que les produits qui portent ses logos proviennent vraiment du Québec ou y sont préparés.
Parmi les récriminations, notons qu'Aliments du Québec ne s’assure pas que des renseignements essentiels pour confirmer la provenance des produits ainsi que les lieux de transformation sont fournis par les entreprises, que plusieurs de ses activités de vérification ne reposent pas sur des procédés efficaces et qu'il y a peu de traces de vérification dans les dossiers des produits.
Entre 2017 et 2021, le nombre moyen d’activités de contrôle annuelles a visé moins de 1,5 % des produits (environ 215) et moins de 3 % des entreprises (environ 34).
Au total, 18 433 produits alimentaires portent l'étiquette Aliments du Québec, un organisme privé auquel adhèrent 1453 entreprises.
Photo : Radio-Canada
Enfin, le commissaire égratigne également le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV) en écrivant qu'il exerce une surveillance limitée et peu axée sur les risques de l’utilisation illégale de l’appellation réservée biologique.
Les prélèvements d’échantillons pour effectuer des analyses en laboratoire visant à détecter des moyens ou des procédures de production non autorisés en agriculture biologique sont peu fréquents. Les activités de certification des aliments biologiques réalisées par les organismes de certification reposent principalement sur des constatations visuelles lors d’inspections et sur des analyses documentaires, indique le document.
Le commissaire ajoute que le CARTV, qu'il accuse de mener peu d’activités de surveillance, dispose de peu de moyens dissuasifs, ce qui limite l’efficacité de son processus de surveillance.
Peu d’échantillons ont été prélevés ces quatre dernières années par les six organismes de certification accrédités par le CARTV. Le nombre d’échantillons représentait en moyenne 1,1 % des entreprises québécoises soumises au contrôle de ces organismes. De plus, aucun test visant la détection d’OGM n’a été mené, est-il précisé.
Au chapitre des recommandations, le commissaire presse notamment le MAPAQ de réaliser des activités de surveillance de la fiabilité de l’information sur les étiquettes (indications obligatoires et allégations) qui sont efficaces, afin de protéger les consommateurs des indications fausses et trompeuses.
De bonnes pratiques
Finalement, le commissaire a produit une étude mettant en lumière une série de bonnes pratiques en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre adoptées par cinq pays européens, à savoir le Danemark, la France, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'étude s'est penchée sur cinq secteurs d’activité : transports, industrie, bâtiment, agriculture et déchets.
Ces pays ont pour dénominateurs communs, pour la période 1990-2018, une réduction des émissions de GES largement supérieure à celle enregistrée au Québec ainsi qu’une croissance démographique et économique comparable ou supérieure à celle de la province, peut-on lire dans le document.
Parmi les mesures citées, on retrouve le bannissement de l’enfouissement des déchets combustibles et des matières organiques, une taxation sur les engrais en fonction de leur composition, un audit énergétique obligatoire pour les gros consommateurs, un écobonus pour récompenser les acquéreurs de véhicules émettant moins de GES et à pénaliser (malus) ceux qui optent pour les modèles les plus polluants.