Cette progression est essentiellement portée par l'hôtellerie et la restauration, qui bénéficient des décisions passées d'allégement des mesures sanitaires et continuent donc de se redresser fortement.
Malgré la quatrième vague épidémique et les tensions sociales provoquées par les nouvelles mesures sanitaires autour de la vaccination, la reprise économique se poursuit cet été vaille que vaille. Telle est la bonne nouvelle apportée par la dernière note de conjoncture mensuelle de la Banque de France, publiée ce lundi 9 août. Après - 2 % en juin, les économistes de l'institution estiment entre - 1 % et - 1,5 % la perte de produit intérieur brut (PIB) par rapport au niveau d'avant-crise.
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Cette progression est essentiellement portée par l'hôtellerie et la restauration, qui bénéficient des décisions passées d'allégement des mesures sanitaires et continuent donc de se redresser fortement. Le niveau d'activité dans la restauration se situe ainsi désormais à 79 % du niveau jugé normal, contre 69 % le mois précédent. Dans l'hébergement, il rebondit à 72 %, après 54 % en juin.
En dehors de ces secteurs, l'activité apparaît en revanche globalement stable, que ce soit dans l'industrie, le bâtiment ou les services marchands. Cette constance cache toutefois une grande hétérogénéité de situations. Ainsi, dans l'industrie, certains secteurs comme l'agroalimentaire ou la chimie sont revenus autour de leur niveau d'avant-crise, tandis que d'autres subissent encore le contrecoup du choc du Covid avec une production inférieure à 80 % du niveau des premiers mois de 2019, par exemple pour l'automobile et l'aéronautique.
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Pour le mois d'août, la Banque de France ne table pas sur d'importants soubresauts. Le retour des contaminations pénaliserait à la marge certains secteurs, quand d'autres bénéficieraient de la saison estivale. « In fine, les informations de l'enquête (…) nous amènent à estimer que l'activité serait globalement stable en août », assurent les experts de l'institution. Dans ces conditions de vive reprise, pour peu que la crise sanitaire reste maîtrisée, le retour à la normale de l'activité économique, qui était prévu pour le début de 2022, pourrait se réaliser dès la fin de cette année.
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