Dans le cadre de la toute première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk a tenue une journée de commémoration à Cacouna, jeudi le 30 septembre. Diverses activités étaient organisées afin de rendre hommage aux enfants autochtones disparus, aux survivants des pensionnats et leurs descendants.
Cette journée de reconnaissance, très importante aux yeux des communautés et familles autochtones a été très appréciée. «C’est une très belle journée. C’était une volonté du peuple autochtone d’avoir une journée pour se commémorer ces événements-là. La question des pensionnats, une journée où à toutes les années qui vont venir, ça va nous permettre d’avoir une réflexion là-dessus», a exprimé Jacques Tremblay, Grand Chef de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.
M. Tremblay a par ailleurs ajouté qu’il était doublement content, car à la suite des événements qui ont eu lieu dans la dernière année comme le décès de Joyce Echaquan, un certain éveil est apparu au niveau des Québécois et des Canadiens.
La journée a débuté très tôt, puisque dès l’aube, un feu sacré était allumé sur la pointe, près des bureaux de la Première Nation. Les membres de la communauté, tous vêtus de la couleur orange, ont été invités à venir déposer, au pied du feu, des offrandes de tabac ainsi que des pensées positives.
Une cérémonie a également eu lieu sur le site historique de la réserve de Viger. Les membres ont ensuite été invités à participer à la marche commémorative, qui débutait du pavillon Nispekok au pied de la montagne de Gros-Cacouna, et qui se redirigeait vers le feu sacré, entretenu jusqu’au coucher du soleil par un gardien du feu.
Membre et ainée du Conseil des Sages et de la Première Nation, Odette Rioux éprouvait beaucoup d’émotions en cette journée de commémoration. «Je vois ça d’un bon œil, c’est un pas vers l’avant. Ça me donne beaucoup d’espoir, mais la réconciliation n’est pas pour demain. Et ça, je pense que ce serait de rêver. Vous savez, ça fait plus de 100 ans qu’il y a toutes sortes de choses, de sévices que les autochtones ont vécus. On ne peut pas régler ça du jour au lendemain, mais par contre, je me dit qu’il y a un vouloir depuis, c’est ben de valeur de te dire ça, mais Joyce Echaquan, elle n’est pas morte pour rien. Je crois que c’est venu réveiller en même temps beaucoup de douleur, et c’est tant mieux dans un sens, parce que faut que ça cesse», a expliqué Mme Rioux.
Mme Rioux reste tout de même optimiste en regardant vers l'avenir. «Je pense qu'il y a un pas de fait. Aujourd'hui, ce qu'on fait, la marche commémorative, ça va donner quelque chose, c'est une lueur d'espoir.», a ajouté la dame.
Le gouvernement fédéral a entamé, au début du mois d’août, une large consultation publique sur la portion des dons que les organismes de bienfaisance reconnus (OBE) doivent investir dans la communauté pour conserver leur statut. Cette initiative répond à une des recommandations du Comité sénatorial spécial sur le secteur de la bienfaisance de 2019.
La consultation met en évidence deux enjeux importants lorsqu’il est question de neutralité religieuse de l’État : l'octroi du statut d'OBE à des organisations sans activité de bienfaisance autre que de la promotion d’une religion; et le soutien au prosélytisme religieux au détriment d’autres visions du monde.
OBE reconnus pour fins de promotion de la religion
L’attribution du statut d’OBE permet aux donateurs de bénéficier d’un crédit d’impôt, mais surtout elle permet aux organismes bénéficiant du statut d’être exemptés d’impôt sur le revenu, d’impôt foncier, de taxes municipales et scolaires et aussi de pouvoir récupérer une partie des taxes de vente. Pour avoir une idée claire de la situation, notons qu’il y avait au Québec, en 2019, 3701 OBE luttant contre la pauvreté, 2568 œuvrant en éducation et 4330 œuvrant à la promotion de la religion.
Selon les recherches du professeur Luc Grenon de l’Université de Sherbrooke, les OBE religieux récoltent environ 40% des dons admissibles au crédit d’impôt et un OBE religieux sur deux déclare purement et simplement ne pas procurer de bénéfice public, toutes leurs activités étant liées à la foi et au culte. C’est le cas, par exemple, des organisations de sœurs cloîtrées qui consacrent leur vie à la prière.
Le Canada accorde donc le statut d’OBE à des organisations qui n’offrent aucun bénéfice social autre que de « promouvoir la religion ». Selon le gouvernement, ceci signifie « manifester, faire avancer, préserver ou renforcer la croyance dans trois principaux attributs d’une religion, soit la foi en une puissance supérieure et invisible, comme Dieu, un être ou une entité suprême; une pratique religieuse ou un profond respect; un système particulier et complet de dogmes et de pratiques ». Ainsi, c’est bien la religion en soi qui est considérée comme étant une activité de bienfaisance.
Si l’objectif du gouvernement est réellement de stimuler les dépenses de bienfaisance dans nos communautés, il doit impérativement abolir la catégorie permettant l’octroi du statut d’OBE à des organismes n’offrant aucun bénéfice tangible, à savoir celle attribuant le statut d’OBE pour des fins de promotion de la religion. Cela n’empêcherait pas les organisations religieuses qui offrent des activités pour des fins de soulagement de la pauvreté, de l’avancement de l’éducation ou pour d’autres fins reconnues d’obtenir le statut d’OBE en se conformant aux exigences de chacune de ces catégories.
Prosélytisme religieux
Cette catégorisation des activités reconnues à des fins de bienfaisance s’appuie sur une jurisprudence anglaise fondée sur une loi de 1601. Celle-ci n’a jamais été mise à jour, même à la suite de la Loi constitutionnelle de 1982 qui garantit la liberté de conscience et de religion ainsi que l’égalité de bénéfice, indépendamment de toute discrimination.
Or, en considérant « l’avancement des religions » comme motif admissible pour l’octroi du statut d’OBE, tout en excluant la promotion des autres visions non-théistes du monde, le gouvernement n’assure pas l’égalité de traitement entre croyants et non-croyants. Pourtant, la Cour suprême du Canada a été très claire en 2015, dans l’arrêt MLQ c. Saguenay : « En raison de l’obligation qu’il a de protéger la liberté de conscience et de religion de chacun, l’État ne peut utiliser ses pouvoirs d’une manière qui favoriserait la participation de certains croyants ou incroyants à la vie publique au détriment des autres. »
Le statut d’OBE donne accès à des avantages financiers significatifs aux organisations vouées à la promotion de la religion alors que rien n’est prévu pour les organisations prônant d’autres philosophies de vie, telles les associations d’humanistes, d’athées ou autres. Ces avantages entrent manifestement en contradiction avec la neutralité religieuse de l’État et freinent la participation pleine et entière des non-croyants à la société canadienne.
Cet enjeu a d’ailleurs déjà été soulevé par la British Columbia Humanist Association en 2018 dans le cadre du Comité sénatorial spécial sur le secteur de la bienfaisance. Malheureusement, ce dernier a surtout retenu « que l’ajout de nouvelles catégories de fins de bienfaisance ou le retrait de celles qui existent déjà pourrait "provoquer une guerre culturelle qui bouleverserait le secteur". » Quelle piètre excuse, alors qu’il d’agit d’une question de droits et libertés.
Il est impératif que le gouvernement revoie la définition d’organisme de bienfaisance ainsi que les activités pouvant être considérées comme étant menées à des fins de bienfaisance, afin d’assurer l’égalité devant la loi et l’égalité de bénéfice des croyants et des non-croyants, et respecter la neutralité religieuse de l’État canadien.
Le gouvernement fédéral a entamé, au début du mois d’août, une large consultation publique sur la portion des dons que les organismes de bienfaisance reconnus (OBE) doivent investir dans la communauté pour conserver leur statut. Cette initiative répond à une des recommandations du Comité sénatorial spécial sur le secteur de la bienfaisance de 2019.
La consultation met en évidence deux enjeux importants lorsqu’il est question de neutralité religieuse de l’État : l'octroi du statut d'OBE à des organisations sans activité de bienfaisance autre que de la promotion d’une religion; et le soutien au prosélytisme religieux au détriment d’autres visions du monde.
OBE reconnus pour fins de promotion de la religion
L’attribution du statut d’OBE permet aux donateurs de bénéficier d’un crédit d’impôt, mais surtout elle permet aux organismes bénéficiant du statut d’être exemptés d’impôt sur le revenu, d’impôt foncier, de taxes municipales et scolaires et aussi de pouvoir récupérer une partie des taxes de vente. Pour avoir une idée claire de la situation, notons qu’il y avait au Québec, en 2019, 3701 OBE luttant contre la pauvreté, 2568 œuvrant en éducation et 4330 œuvrant à la promotion de la religion.
Selon les recherches du professeur Luc Grenon de l’Université de Sherbrooke, les OBE religieux récoltent environ 40% des dons admissibles au crédit d’impôt et un OBE religieux sur deux déclare purement et simplement ne pas procurer de bénéfice public, toutes leurs activités étant liées à la foi et au culte. C’est le cas, par exemple, des organisations de sœurs cloîtrées qui consacrent leur vie à la prière.
Le Canada accorde donc le statut d’OBE à des organisations qui n’offrent aucun bénéfice social autre que de « promouvoir la religion ». Selon le gouvernement, ceci signifie « manifester, faire avancer, préserver ou renforcer la croyance dans trois principaux attributs d’une religion, soit la foi en une puissance supérieure et invisible, comme Dieu, un être ou une entité suprême; une pratique religieuse ou un profond respect; un système particulier et complet de dogmes et de pratiques ». Ainsi, c’est bien la religion en soi qui est considérée comme étant une activité de bienfaisance.
Si l’objectif du gouvernement est réellement de stimuler les dépenses de bienfaisance dans nos communautés, il doit impérativement abolir la catégorie permettant l’octroi du statut d’OBE à des organismes n’offrant aucun bénéfice tangible, à savoir celle attribuant le statut d’OBE pour des fins de promotion de la religion. Cela n’empêcherait pas les organisations religieuses qui offrent des activités pour des fins de soulagement de la pauvreté, de l’avancement de l’éducation ou pour d’autres fins reconnues d’obtenir le statut d’OBE en se conformant aux exigences de chacune de ces catégories.
Prosélytisme religieux
Cette catégorisation des activités reconnues à des fins de bienfaisance s’appuie sur une jurisprudence anglaise fondée sur une loi de 1601. Celle-ci n’a jamais été mise à jour, même à la suite de la Loi constitutionnelle de 1982 qui garantit la liberté de conscience et de religion ainsi que l’égalité de bénéfice, indépendamment de toute discrimination.
Or, en considérant « l’avancement des religions » comme motif admissible pour l’octroi du statut d’OBE, tout en excluant la promotion des autres visions non-théistes du monde, le gouvernement n’assure pas l’égalité de traitement entre croyants et non-croyants. Pourtant, la Cour suprême du Canada a été très claire en 2015, dans l’arrêt MLQ c. Saguenay : « En raison de l’obligation qu’il a de protéger la liberté de conscience et de religion de chacun, l’État ne peut utiliser ses pouvoirs d’une manière qui favoriserait la participation de certains croyants ou incroyants à la vie publique au détriment des autres. »
Le statut d’OBE donne accès à des avantages financiers significatifs aux organisations vouées à la promotion de la religion alors que rien n’est prévu pour les organisations prônant d’autres philosophies de vie, telles les associations d’humanistes, d’athées ou autres. Ces avantages entrent manifestement en contradiction avec la neutralité religieuse de l’État et freinent la participation pleine et entière des non-croyants à la société canadienne.
Cet enjeu a d’ailleurs déjà été soulevé par la British Columbia Humanist Association en 2018 dans le cadre du Comité sénatorial spécial sur le secteur de la bienfaisance. Malheureusement, ce dernier a surtout retenu « que l’ajout de nouvelles catégories de fins de bienfaisance ou le retrait de celles qui existent déjà pourrait "provoquer une guerre culturelle qui bouleverserait le secteur". » Quelle piètre excuse, alors qu’il d’agit d’une question de droits et libertés.
Il est impératif que le gouvernement revoie la définition d’organisme de bienfaisance ainsi que les activités pouvant être considérées comme étant menées à des fins de bienfaisance, afin d’assurer l’égalité devant la loi et l’égalité de bénéfice des croyants et des non-croyants, et respecter la neutralité religieuse de l’État canadien.
La toute première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation se tiendra ce jeudi. La population canadienne est invitée à l’utiliser pour s’informer sur l’Histoire des pensionnats autochtones et pour « rendre hommage aux enfants disparus et aux survivants des pensionnats, leurs familles et leurs communautés », peut-on lire sur le site du gouvernement fédéral.
Nous nous sommes entretenus avec la directrice administrative du théâtre autochtone du Centre national des arts (CNA). Lori Marchand a grandi à Ottawa et est membre de la nation Syilx Okanagan en Colombie-Britannique. Son père, Len Marchand, a été le premier membre des Premières Nations à être élu au Parlement fédéral.
Pour elle, la tenue de cette première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation en 2021 revêt une importance capitale. Elle cite évidemment la découverte des restes de 215 enfants sur le terrain de l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops, en mai. Son père a fréquenté ce pensionnat durant un an et elle-même a vécu à Kamloops une grande partie de sa vie. Elle parle de ces enfants comme de membres de sa famille.
Un autre drame est venu toucher personnellement les membres du théâtre autochtone du CNA. Le directeur artistique, Kevin Loring, a grandi dans le village de Lytton, ravagé par un incendie le 30 juin dernier. Il avait d’ailleurs raconté l’histoire de sa communauté dans la pièce Là où le sang se mêle qui a remporté le prix littéraire du gouverneur général pour le théâtre en 2009.
« La première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation après un été comme ça, c’est une reconnaissance de nos histoires. Tous les drapeaux qui restent en berne, toutes les fenêtres avec les chandails orange, la commémoration des enfants sur la colline… Ce n’est pas exactement une réparation, mais c’est une reconnaissance importante. »
DES INITIATIVES POUR RENDRE HOMMAGE
Le Théâtre autochtone du CNA propose plusieurs activités en ligne pour souligner la semaine de la vérité et de la réconciliation : des performances de danses traditionnelles pour célébrer le territoire dans la série Et danse la terre, des dessins à colorier illustrant des mots de différentes langues autochtones, des ateliers, des conférences et des suggestions de lectures font partie du lot.
Mercredi soir, une causerie sous le thème « Réponses et responsabilités artistiques concernant les pensionnats indiens » aura lieu en français et en anglais. Les intervenants discuteront des œuvres artistiques qui mettent en scène les pensionnats autochtones, et de la responsabilité qui vient avec le fait d’aborder un tel sujet dans l’art.
La version francophone se tiendra à 17 h, en compagnie de Félicia Tremblay, Charles Bender et Emily Marie Séguin. L’activité est ouverte à tous, gratuitement et en ligne.
Pour Lori Marchand, il est primordial d’utiliser l’art pour raconter les histoires des communautés autochtones, comme on le fait au Théâtre autochtone du CNA. « Quand nous pouvons partager les expériences de notre communauté, elles peuvent raisonner avec le peuple canadien en général. Pour moi, il y a un lien direct entre les deux. »
La bibliothèque publique d’Ottawa propose également quelques activités en lien avec la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Il est entre autres possible de participer à une version virtuelle, en français, de l’atelier des couvertures KAIROS (ACK.)
Cette activité créée en 1997 par la Coalition pour les droits des peuples autochtones veut favoriser les liens entre autochtones et allochtones, tout en sensibilisant les gens aux conséquences de la colonisation.
L’Indigenous Arts Collective of Canada organise une cérémonie suivie d’une marche spirituelle ce jeudi. L’événement (en anglais et langues autochtones) débutera à 10 h sur la colline du Parlement. Plusieurs performances et activités sont prévues, dont la version en personne de l’ACK. Il est possible de suivre la journée Remember Me en ligne.
Pour Lori Marchand, l’étape la plus importante de la réconciliation passe par l’ouverture des citoyens canadiens aux peuples autochtones. Il est important de prendre le temps d’écouter et de reconnaître les histoires des Premières Nations, des Métis et des Inuits. La directrice administrative du Théâtre autochtone du CNA invite les Canadiens à participer aux activités offertes par leur employeur ou leur municipalité, en lien avec la journée du 30 septembre.
Cette date est soulignée depuis plusieurs années déjà, avec la journée du chandail orange.
Lori Marchand précise que ces deux thèmes sont liés, mais distincts. La journée du chandail orange est une initiative de Phyllis Webstad, directement liée à sa propre expérience des pensionnats autochtones, et son rayonnement s’appuie sur une participation volontaire.
Le jour férié fédéral constitue plutôt un pas en avant de la part du gouvernement. Dans tous les cas, Lori Marchand nous rappelle qu’au-delà de la commémoration essentielle, le 30 septembre est aussi porteur de lumière : « Nous voulons qu’il y ait un aspect d’espoir dans la journée aussi. Nous voulons retrouver et renforcer ce que les pensionnats ont tenté d’effacer. C’est une journée de célébration aussi, parce que nous sommes encore ici. »
Le 30 septembre est désormais une journée fériée au fédéral, mais pas en Ontario. Comme plusieurs autres, la province laisse le choix aux entreprises qui le désirent de traiter cette journée comme un férié. L’Alberta, la Saskatchewan, le Québec, le Nouveau-Brunswick, le Yukon et le Nunavut n’ont pas non plus décrété de jour férié le 30 septembre.
Seuls le Manitoba, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard, Terre-Neuve-et-Labrador et les Territoires du Nord-Ouest ont emboité le pas au fédéral. La Colombie-Britannique reconnaît un « jour de commémoration » doublé de la fermeture de plusieurs secteurs, sans en faire un férié officiel.
Deux joueuses remplissant leur carte de bingo. (Archives)
Photo : Radio-Canada
Radio-Canada
L'activité de bingo hebdomadaire organisée au profit de la maison de soins palliatifs La Cinquième saison de Lac-Mégantic est forcée de s'arrêter, parce qu'elle contrevient à un article de la Loi sur la Régie des alcools, des courses et des jeux.
Cette loi stipule que les bingo-média doivent être diffusés sur les ondes d'une radio communautaire.
La directrice générale de la maison La Cinquième saison, Dominique Bilodeau déplore toutefois qu'au moment de déposer sa demande de permis il y a un an, l'organisme avait spécifié qu'aucune radio communautaire n'est en activité dans le secteur de Lac-Mégantic et que c'est une radio privée qui diffuserait les tirages.
Dans notre région, il n'y a pas de radio communautaire, alors ça devient discriminatoire envers notre organisme.
L'organisme avait alors obtenu un permis de trois ans pour tenir les tirages de bingo, mais en août dernier la Régie des alcools, des courses et des jeux a finalement révoqué ce permis en raison d'un manquement à la loi.
Des impacts financiers majeurs
Dans la MRC du Granit, l'annulation du bingo a créé une onde de choc. Même après uniquement un an d'activités, ce bingo avait su rallier une grande partie de la population qui était fidèle au poste les mercredis soir.
Si la déception est bien présente parmi la population, c'est l'inquiétude qui règne à la maison La Cinquième saison.
C'est le branle-bas de combat, parce que c'est notre principale source de financement qui fonctionnait bien. C'est une grosse perte.
Avec la pandémie de COVID-19, la maison de soins palliatifs avait trouvé cette méthode afin d'assurer son financement en l'absence des activités habituelles.
Dans notre cas, c'est environ 50 % de notre financement qu'on doit aller chercher dans les dons de la communauté et le bingo-média s'introduisait dans notre démarche de financement qui était très efficace, très appréciée de la communauté et dans un temps de COVID, ça a été assez rassembleur, décrit Dominique Bilodeau.
La directrice générale de l'établissement ne cache pas son inquiétude pour l'avenir.
Les sources de financements devront apparaitre rapidement parce que c'est quand même une grande partie de notre budget d'opérations qui vient de disparaître et si les délais sont longs avant qu'on nous accorde à nouveau notre licence, ça nous met dans une situation inconfortable, souligne-t-elle.
Une pétition lancée par la population
Dès l'annonce de l'annulation du bingo, des citoyens ont rapidement voulu contribuer à permettre le retour de cette activité.
La résidente de Lac-Mégantic, Huguette Breton a décidé de lancer une pétition afin de faire pression su Québec pour que la loi soit modifiée.
On a tous été sous le choc quand on a appris ça, affirme Huguette Breton. Pour nous, c'est vraiment un outil supplémentaire qu'on amène à notre député pour faire amender cet article de loi là.
La citoyenne espère que les signatures recueillies permettront d'illustrer toute l'importance que cette activité a dans la communauté.
La maison La Cinquième saison a, elle aussi, entamé des démarches avec l'appui du député de Mégantic François Jacques, dans l'espoir de pouvoir rapidement réinstaurer le bingo dans la petite communauté.
(Montréal) Le Groupe SNC-Lavalin a annoncé mardi une nouvelle restructuration de ses secteurs d’activités, alors qu’il cherche à renouer avec des flux de trésorerie positifs et à retrouver une cote de crédit de première qualité.
La Presse Canadienne
La firme d’ingénierie établie à Montréal, qui s’efforce de mettre plusieurs scandales de corruption derrière elle, affirme que la réorganisation aidera à préparer le terrain pour la croissance après des années d’atténuation des risques de l’entreprise.
La société regroupe ses segments d’activités de mines et métallurgie et de services d’infrastructures au sein d’une nouvelle division de services d’ingénierie, laquelle sera regroupée avec d’autres secteurs sous la branche d’activité SNCL Services.
SNC vise désormais une croissance interne des revenus d’entre 4 % et 6 % au cours des trois prochaines années dans ce segment des services, ce qui exclut seulement certains projets de transport en commun traditionnels au Canada et le segment des capitaux de l’entreprise.
S’exprimant lors d’une journée des investisseurs mardi, le chef de la direction de la société, Ian Edwards, a indiqué que la société avait vendu ses activités pétrolières et gazières et qu’elle mettait fin à ses contrats clé en main à prix forfaitaire pour des projets de transport en commun qui ont pesé sur les flux de trésorerie, alors qu’elle cherche à simplifier l’entreprise.
M. Edwards a précisé que la société se concentrerait sur ses principaux marchés que sont le Canada, le Royaume-Uni et les États-Unis, tout en maintenant des activités plus ciblées sur d’autres marchés mondiaux.
« Ce que nous nous efforçons de faire ici est d’atténuer les risques de façon permanente pour cette entreprise », a affirmé M. Edwards. « En réduisant les activités aux pays et aux zones géographiques où nous savons que nous pouvons réussir, nous allons être payés et produire des résultats et des flux de trésorerie prévisibles. »
Pendant que l’entreprise évolue, son nom continue d’apparaître en rapport avec les scandales passés. La semaine dernière, SNC et deux anciens dirigeants ont été inculpés dans le cadre d’un dossier de la Société des ponts fédéraux remontant à il y a environ 20 ans, tandis qu’au début de l’année, la Banque mondiale a retiré l’entreprise d’une liste noire à laquelle elle avait été ajoutée en raison de ses liens avec la corruption dans les contrats au Bangladesh et au Cambodge.
En 2019, l’entreprise a réglé des accusations criminelles liées au travail qu’elle a effectué en Libye.
Que ce soit pour admirer les couleurs d’automne dans les arbres, s’offrir un week-end de ski entre amis ou bien profiter d’un week-end en amoureux, Bromont est l’une des destinations les plus populaires au Québec.
Si ce lieu de villégiature par excellence fait partie de vos plans de petites vacances, voici une liste d’activités à faire ou d’endroits incontournables à visiter lors de votre prochain road trip à Bromont :
Faites votre entrée en grand dans le coin de Bromont en empruntant la route des vins. Plusieurs vignobles se trouvent sur cette route agrotouristique alors arrêtez-vous chez l’un d’entre eux et faites le plein de bonnes bouteilles!
Puisque vous n’aurez pas assez d’une journée pour visiter et expérimenter tout ce que ce magnifique coin du Québec a à vous offrir, profitez-en pour réserver un séjour au fameux Beatnik Hôtel qui vous a sûrement déjà fait rêver sur Instagram avec son emplacement bucolique.
Que vous soyez en vélo ou non, l’arrêt vaut la peine au Pittstop Café-Vlo pour faire le plein de caféine et peut-être même manger un bon sandwich santé. L’établissement s’est également lancé dans les soirées pizza qui ont lieu de temps à autre.
Pour une sympathique soirée où bien manger avec une bonne bière froide à la main, c’est au restaurant et microbrasserie Edgar Hyperlodge que vous devez réserver.
La Ferme Norli vous invite à découvrir ses installations et en apprendre davantage sur les jolies bêtes que sont les alpagas lors de visites guidées instructives.
6. Se promener dans le Vieux-Bromont
Réservez-vous du temps pour marcher le Vieux-Bromont qui est tout simplement sublime avec ses bâtiments historiques et ses jolies boutiques où faire de belles trouvailles.
Le charmant café-buvette Backbone est certainement une raison en soi de partir à la découverte de Bromont. En plus de servir de l’excellent café, le Backbone est aussi un centre d’escalade, un resto, une buvette et un lieu où se poser.
Le BALNEA spa + réserve thermale est l’un des plus beaux spas au Québec. Prévoyez quelques heures de votre road trip pour prendre une pause dans les bains et saunas de l‘établissement, mais aussi pour admirer l’incroyable vue sur le lac Gale.
L’une des bonnes adresses gourmandes à ne pas manquer lors de votre road trip est le tout nouveau restaurant La Selva qui a ouvert en novembre 2020 en pleine pandémie. Une belle sélection de vins nature vous attend aussi à cette adresse.
La ville de Bromont est reconnue pour ses magnifiques sentiers que vous pouvez découvrir à pied, en ski de fond, en vélo de montagne ou encore à dos de cheval. Un séjour dans ce magnifique coin du Québec n’est pas complet sans une petite excursion en nature.
Ceux qui ont la dent sucrée doivent absolument s’arrêter au Musée du chocolat de la confiserie Bromont pour apprendre une tonne d’informations sur l’art de créer un moulage en chocolat, mais aussi pour faire le plein de chocolat pour la route!
Des dizaines de marchands se rassemblent les samedis et dimanches dès le début du printemps jusqu’à l’automne au Marché aux puces à l’entrée de la ville, sur le bord de l’autoroute 10. Si vous aimez «fouiner» dans ce genre d’endroits et faire des trouvailles pour la maison, c’est une activité à inscrire à l’itinéraire.
Le Brouemont est une réelle institution à Bromont. C’est LA place où aller se désaltérer entre amis après une journée de ski ou de randonnée. Et pourquoi ne pas accompagner votre bière d’un bon plat de nachos?
À une seule adresse, vous pouvez soit déguster une bonne gelato pour vous rafraîchir l’été, ou bien commander un café pour votre dose de caféine du jour. Le Café 1792 est en effet un établissement hybride où il fait bon s’arrêter pour une petite pause bien méritée.
L’une des belles tables du Bromont où réserver pour un repas gastronomique est celle du restaurant et bar à vin Chardo. La cuisine créative de l’endroit ainsi que sa carte de vin nature et bio vous en mettront plein la vue tout simplement!
Un petit garçon se tient en équilibre sur les mains.
Photo : Getty Images / Imgorthand
La Presse canadienne
Les garçons qui étaient actifs physiquement dans leur petite enfance avaient une meilleure santé mentale quelques années plus tard et étaient plus susceptibles de toujours être actifs physiquement au début de l'adolescence, indique une nouvelle étude réalisée par deux chercheuses montréalaises.
Ces garçons étaient notamment moins à risque de présenter en grandissant des symptômes de dépression et d'anxiété, ce qui est connu sous le nom de détresse émotionnelle.
Ce qu'on a trouvé, c'est que les garçons qui participaient à des activités physiques à la petite enfance, à 5 ans, étaient ceux qui avaient une meilleure santé mentale quand on les comparait aux garçons qui ne participaient pas à des activités physiques, a résumé Marie-Josée Harbec, qui a effectué cette recherche dans le cadre de sa thèse de doctorat dirigée par Linda Pagani, professeure de psychoéducation à l'Université de Montréal.
La pratique d'activités physiques à l'âge préscolaire pourrait aider les garçons à acquérir des aptitudes de la vie quotidienne telles que la prise d'initiative, le travail d'équipe et la maîtrise de soi, croient les chercheuses.
Cela pourrait aussi les aider à établir des relations signifiantes et aidantes avec leurs pairs et les adultes qui les entraînent et leur enseignent.
Les deux chercheuses ont examiné les habitudes en matière de sport et d'activité physique rapportées par les enfants à 5 et 12 ans, ainsi que par leurs parents. Elles ont aussi étudié les symptômes de détresse émotionnelle entre 6 et 10 ans notés par les enseignants des enfants. Leur cohorte était composée d'un peu plus de 1400 jeunes.
On n'a pas trouvé de résultats significatifs dans nos analyses chez les filles, a dit Mme Harbec. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de bienfaits pour l'activité physique sur la santé mentale des filles, ça veut dire qu'il y a peut-être autre chose qui explique pourquoi les filles qui sont plus actives n'ont pas nécessairement moins de symptômes dépressifs et anxieux.
Les garçons qui sont actifs physiquement à un très jeune âge se retrouvent en quelque sorte entraînés dans un cycle qui les amènera à toujours être actifs au début de l'adolescence, a-t-elle ajouté.
Le message pour les parents est donc de favoriser l'activité physique de leur jeune. Et pas besoin de jouer au hockey cinq fois par semaine non plus : une randonnée en montagne ou une sortie en vélo feront très bien l'affaire.
Jouer dehors puis essayer le plus possible d'éloigner l'enfant des écrans, a précisé Mme Harbec.
Il faut habituer l'enfant à bouger tôt. Pas nécessairement dire non au temps d'écran, mais varier les activités, puis particulièrement celles physiques. Les êtres humains sont des êtres d'habitude, et le goût de bouger, ça s'apprend.
Les parents doivent aussi comprendre qu'il est primordial pour eux de donner l'exemple, ajoute-t-elle. À 5 ans, il est très rare qu'un enfant n'ait pas le goût de sortir pour aller s'amuser. Les chances de succès seront encore plus grandes si papa et maman sortent avec lui, et c'est toute la famille qui en profitera, a conclu la chercheuse.
Cette étude a été réalisée en collaboration avec des chercheurs de l'Université McGill et de l'Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario. Les conclusions ont été publiées par le Journal of Developmental & Behavioral Pediatrics.
En cliquant sur J'accepte, vous acceptez l'utilisation de cookies pour des raisons techniques, à des fins d’analyse statistique et de gestion du trafic Web (cookies analytiques), de partage d'informations avec les annonceurs sur d’autres sites internet, en vue de vous proposer des informations pertinentes (cookies de ciblage) et qui correspondent à vos intérêts (cookies de personnalisation).Le Groupe Bonduelle a mis à jour sa politique de confidentialité et la gestion des données de ses utilisateurs.En savoir plus.
Au cours de son exercice 2020-2021 clos le 30 juin, le Groupe Bonduelle affiche un chiffre d’affaires de 2778,6 millions d’euros, en progression de +1,6% en données comparables(1) et en repli de 2,7% en données publiées. Le chiffre d’affaires est conforme aux objectifs de croissance en données comparables, contrasté selon les technologies et les canaux de distribution et fortement impacté par les changes. Les variations des devises ont eu, cette année, un effet particulièrement défavorable, amputant de près de - 4,3% la croissance du groupe (renforcement de l’euro face au dollar américain, rouble russe et dollar canadien, principalement). La rentabilité nette du Groupe Bonduelle est en croissance en dépit des effets directs et indirects de la situation sanitaire et des manques de produits liés aux campagnes agricoles déficitaires de l’été 2020.
L’endettement financier du Groupe Bonduelle et les ratios associés sont maîtrisés.
Le Groupe Bonduelle annonce avoir entamé une revue stratégique des activités Long Life en Amérique du Nord.
(Montréal) Les garçons qui étaient actifs physiquement dans leur petite enfance avaient une meilleure santé mentale quelques années plus tard et étaient plus susceptibles de toujours être actifs physiquement au début de l’adolescence, indique une nouvelle étude réalisée par deux chercheuses montréalaises.
Jean-Benoit LegaultLa Presse Canadienne
Ces garçons étaient notamment moins à risque de présenter en grandissant des symptômes de dépression et d’anxiété, ce qui est connu sous le nom de détresse émotionnelle.
« Ce qu’on a trouvé, c’est que les garçons qui participaient à des activités physiques à la petite enfance, à 5 ans, étaient ceux qui avaient une meilleure santé mentale quand on les comparait aux garçons qui ne participaient pas à des activités physiques », a résumé Marie-Josée Harbec, qui a effectué cette recherche dans le cadre de sa thèse de doctorat dirigée par Linda Pagani, professeure de psychoéducation à l’Université de Montréal.
La pratique d’activités physiques à l’âge préscolaire pourrait aider les garçons à acquérir des aptitudes de la vie quotidienne telles que la prise d’initiative, le travail d’équipe et la maîtrise de soi, croient les chercheuses.
Cela pourrait aussi les aider à établir des relations signifiantes et aidantes avec leurs pairs et les adultes qui les entraînent et leur enseignent.
Les deux chercheuses ont examiné les habitudes en matière de sport et d’activité physique rapportées par les enfants à 5 et 12 ans, ainsi que par leurs parents. Elles ont aussi étudié les symptômes de détresse émotionnelle entre 6 et 10 ans notés par les enseignants des enfants. Leur cohorte était composée d’un peu plus de 1400 jeunes.
« On n’a pas trouvé de résultats significatifs dans nos analyses chez les filles, a dit Mme Harbec. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de bienfaits pour l’activité physique sur la santé mentale des filles, ça veut dire qu’il y a peut-être autre chose qui explique pourquoi les filles qui sont plus actives n’ont pas nécessairement moins de symptômes dépressifs et anxieux. »
Les garçons qui sont actifs physiquement à un très jeune âge se retrouvent en quelque sorte entraînés dans un « cercle vicieux » qui les amènera à toujours être actifs au début de l’adolescence, a-t-elle ajouté.
Le message pour les parents est donc de favoriser l’activité physique de leur jeune. Et pas besoin de jouer au hockey cinq fois par semaine non plus : une randonnée en montagne ou une sortie en vélo feront très bien l’affaire.
« Jouer dehors puis essayer le plus possible d’éloigner l’enfant des écrans, a précisé Mme Harbec. Il faut habituer l’enfant à bouger tôt. Pas nécessairement dire non au temps d’écran, mais varier les activités, puis particulièrement celles physiques. Les êtres humains sont des êtres d’habitude, et le goût de bouger, ça s’apprend. »
Les parents doivent aussi comprendre qu’il est primordial pour eux de donner l’exemple, ajoute-t-elle. À 5 ans, il est très rare qu’un enfant n’ait pas le goût de sortir pour aller s’amuser. Les chances de succès seront encore plus grandes si papa et maman sortent avec lui, et c’est toute la famille qui en profitera, a conclu la chercheuse.
Cette étude a été réalisée en collaboration avec des chercheurs de l’Université McGill et de l’Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario. Les conclusions ont été publiées par le Journal of Developmental & Behavioral Pediatrics.
La fédération d’associations de médecins libéraux SOS Médecins a annoncé dimanche un « arrêt total » de l’activité pendant 24 heures à partir de lundi 8h pour « alerter les Français sur la disparition programmée de la visite à domicile ».
« Les 63 associations SOS Médecins réalisent un arrêt total de leur activité » (visite à domicile, consultation, centre de régulation téléconsultation), à partir de 8 heures lundi et jusqu’à 8 heures mardi, a indiqué SOS Médecins dans un communiqué.
La fédération avait décidé début septembre d’appeler ses adhérents à une telle journée d’action afin d’obtenir une augmentation du tarif des visites à domicile, prévoyant d’en révéler la date au dernier moment pour éviter que « le mouvement soit tué dans l’oeuf » par des réquisitions précoces.
Désengagement
« Depuis plus de 15 ans, les moyens alloués à la visite à domicile sont insuffisants au regard des besoins des Français et du vieillissement de la population », estime SOS Médecins dans son communiqué, notant à titre d’exemple que « l’indemnité de déplacement de 10 euros pour les visites de jour n’a pas évolué depuis 15 ans ».
« La conséquence principale de cette dévalorisation de la visite est un désengagement croissant des médecins généralistes de cette pratique », déplore la fédération, pour qui « la visite à domicile est en danger ».
L’organisation est très remontée contre le dernier accord signé fin juillet par les syndicats de médecins libéraux et l’Assurance maladie, qui étend la « visite longue » (70 euros) mais seulement au profit des médecins traitants qui se déplacent chez leurs propres patients.
Profitez de l'offre 1€ pour 3 mois avec Google
En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google.
Créé en 1966, SOS Médecins regroupe 1.300 médecins généralistes, qui effectuent environ 3 millions de visites à domicile chaque année.
Dès qu’on met des personnes âgées à l’hôpital, elles se déconditionnent physiquement parce que, par manque de personnel ou de formation, elles se retrouvent allongées dans leur lit, ou assises sur une chaise », observe Mylène Aubertin-Leheudre, professeure au Département des sciences de l’activité physique de l’Université du Québec à Montréal et chercheuse au Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal.
Or, contrairement aux jeunes, une fois sorties de l’hôpital, les personnes âgées ne peuvent pas revenir au niveau où elles étaient avant leur hospitalisation lorsqu’elles se remettent à faire de l’exercice, précise-t-elle.
En discutant avec des gériatres, elle et son équipe de chercheuses ont voulu, avec ce projet de recherche-action, mettre en place un programme d’activité physique adapté à l’état du patient. Les exercices prescrits devaient aussi se faire simplement et de façon sécuritaire, dans la chambre du patient, sans qu’il ait besoin de supervision. « Nous voulions une solution qui n’ajoute pas de tâches au personnel, si ce n’est que de demander au patient s’il a fait ses exercices et de le motiver à poursuivre ses efforts », ajoute-t-elle.
Le bon programme pour chaque patient
Le programme MATCH (Maintenance of Autonomy Through exerCise in Hospital Setting), financé par les Instituts de recherche en santé du Canada et le ministère de la Santé et des Services sociaux, a ainsi vu le jour. Il fonctionne avec un code de cinq couleurs qui va du rouge au bleu, le rouge représentant la pire condition physique, le bleu, la meilleure. Chaque couleur est associée à un court programme à réaliser trois fois par jour qui peut inclure des exercices comme se lever plusieurs fois d’affilée de sa chaise et marcher.
Pour éviter les subjectivités, ce n’est pas le professionnel de la santé qui attribue le code de couleur au patient. C’est plutôt le résultat de trois tests physiques simples à réaliser qui mesurent la force, la vitesse de marche et l’équilibre. « Ainsi, on évite par exemple de tomber dans l’âgisme et de surprotéger un patient, ou encore, d’en demander trop à quelqu’un qui est très affaibli », explique Mylène Aubertin-Leheudre.
Une fois que le patient a reçu sa prescription de programme d’exercices physiques, le physiothérapeute ou le kinésiologue de l’hôpital le lui montre et par la suite, il le fait par lui-même.
L’étude réalisée auprès de 26 personnes âgées hospitalisées à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal a montré que celles qui ont réalisé le programme MATCH ont réduit leur séjour de deux jours en moyenne et ont eu besoin de moins de traitements en réadaptation pendant leur séjour. « C’est énorme comme différence, affirme la chercheuse. Avec MATCH, les coûts d’hospitalisation pourraient être réduits d’environ 3700 $ par patient. »
Étendre les études
Pour vérifier si ces résultats peuvent se réaliser à la grandeur de la province, de nouvelles études sont mises en place dans différents hôpitaux de la région métropolitaine et au Saguenay. « Nous voulons nous assurer que MATCH fonctionne dans des régions qui ont des populations très différentes, mais aussi, où les soins sont organisés différemment, indique la chercheuse. Si nos résultats sont validés par ces différentes études, notre programme pourrait être mis en place partout au Québec. »
D’autres pays montrent de l’intérêt pour cette approche. Déjà, la France a testé l’implantation de MATCH dans une unité COVID et comme l’expérience a été un succès, le programme fait maintenant partie d’un guide créé par l’European Geriatric Medecine Society pour prévenir les retombées du virus et de ses restrictions. « Nous continuons à implanter MATCH dans différentes régions de la France et nous avons été contactés par la Belgique, indique la chercheuse. Pour former à distance les gens qui veulent implanter le programme, nous avons créé un site en français et en anglais. »
Avec le vieillissement de la population, cet intérêt pour maintenir le plus possible l’autonomie des personnes âgées ne risque pas de faiblir. « Avoir des personnes âgées à l’hôpital, ça coûte cher et en les gardant immobiles, on leur crée des incapacités qui auront un impact à long terme sur leur qualité de vie, affirme Mylène Aubertin-Leheudre. Les faire bouger grâce à notre programme demande peu de ressources dans les hôpitaux et améliore grandement leur état de santé. Tout le monde y gagne. »
BÉCANCOUR. Une avalanche d’activités arrive au Centre de la biodiversité de Bécancour cet automne. Entre autres, le musée participera les 25 et 26 septembre prochains aux journées de la culture, qui se dérouleront sous la thématique » Voyage dans le temps « .
Pour l’occasion, quoi de mieux que de voyager à travers les époques du Centre de la biodiversité, afin de présenter aux visiteurs la progression de l’entreprise et ainsi souligner l’arrivée prochaine des fêtes de son 25e anniversaire! Aussi, le verger du Centre sera également en activité lors de cette fin de semaine, il sera donc aisé pour les familles de jumeler cette activité spéciale avec une séance de cueillette de pommes Lobo et Mc Intosh, qui seront présentes en très grande quantité dans les arbres!
Ayant été construit en mai 1997, le Centre de la biodiversité fêtera en 2022 son 25e anniversaire. Une belle programmation est prévue tout au courant de l’année et débutera ponctuellement dès le mois de novembre prochain, avec le lancement d’une nouvelle image de marque et plusieurs nouveaux outils qui l’accompagneront.
Les journées de la culture seront donc l’occasion d’offrir aux visiteurs un avant-goût de l’année commémorative à venir, par une introduction à l’historique de l’entreprise. Anciennes expositions, agrandissements et travaux, projets d’envergure et partenariats, cette activité spéciale dévoilera en détail le parcours et tous les efforts qui ont été mis afin d’arriver à ce que le musée est aujourd’hui.
De façon plus concrète, l’activité des journées de la culture est complètement gratuite. Les entrées dans l’exposition se feront approximativement à une famille chaque 15 minutes, simplement pour permettre la gestion de la distanciation à travers la salle. Aucune réservation ne sera alors requise de même que le passeport vaccinal. Dans la salle, seront présentées de façon chronologique la fondation du Centre et ses différentes étapes, par la présentation d’artéfacts inédits qui reposent dans les archives du musée depuis de nombreuses années. Certains objets n’auront même jamais été présentés au grand public. Toute l’équipe du Centre attend avec impatience les visiteurs! (MEV)
Le monde municipal occupe une fonction déterminante dans le développement économique régional et l’occupation dynamique du territoire. Le rôle des municipalités dans la gestion des forêts privées ne fait pas exception à cette règle.
D’un côté, les municipalités disposent d’un levier réglementaire en matière d’encadrement des activités sylvicoles permettant de favoriser l’activité forestière ou de lui nuire. Parallèlement, de nouveaux changements législatifs fournissent dorénavant aux municipalités un puissant outil fiscal pour encourager la mise en valeur des forêts privées et dynamiser l’activité économique forestière. Au Québec, peu de secteurs économiques dépendront autant des décisions des autorités municipales.
Le poids de la fiscalité foncière
La forte progression des taxes municipales imposées aux propriétés forestières affecte la rentabilité des activités de production de bois. Depuis 1999, le fardeau fiscal municipal a crû au rythme de 5,7 % par année. De 1999 à 2019, les charges que représentent les taxes municipales sont passées de 1,93 $ à 5,88 $ pour chaque mètre cube de bois produit, soit une hausse largement supérieure à l’inflation
(+204 % par rapport à +41 %). En comparaison, la valeur du bois est demeurée relativement stable. Par conséquent, le poids des taxes foncières sur la valeur intrinsèque du bois a plus que doublé, passant de 3,9 % à 9,4 %.
La solution réside dans l’immeuble forestier
Afin de remédier à la situation, l’Assemblée nationale du Québec a adopté en mars 2020 des modifications à la Loi sur la fiscalité municipale pour y inscrire une nouvelle catégorie d’immeubles forestiers. Cette catégorie regroupe les propriétés forestières de quatre hectares et plus, dont la gestion est encadrée par un plan d’aménagement forestier rédigé par un ingénieur forestier et dont le propriétaire est enregistré comme producteur forestier auprès du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP). Ce changement offre aux municipalités la possibilité de moduler le taux de taxation de ces boisés à l’intérieur d’une fourchette de 66 à 100 % du taux de base afin d’encourager la mise en valeur des forêts et aux producteurs de se prémunir contre des taux supérieurs à 100%.
Cette mesure comporte plusieurs autres avantages puisqu’elle permet :
1. de favoriser l’encadrement professionnel de la gestion des boisés privés afin d’assurer le respect des règlements et des saines pratiques d’intervention en forêt. Les producteurs forestiers enregistrés travaillent en fonction d’un plan d’aménagement forestier et disposent de conseils de professionnels pour assurer la protection et la mise en valeur de leurs boisés;
2. d’encourager les producteurs forestiers à réaliser plus d’investissements sylvicoles. Logiquement, la réduction du fardeau fiscal se traduira par une hausse de la rentabilité des activités forestières, ce qui incitera un plus grand nombre de propriétaires forestiers à réaliser des travaux d’aménagement forestier. Ces activités sylvicoles permettent d’accroître la superficie du couvert forestier, la productivité des forêts, la séquestration de carbone et parfois même la résilience des peuplements forestiers face aux épidémies et autres stress environnementaux;
3. d’améliorer la rentabilité des travaux forestiers afin de permettre aux producteurs forestiers d’approvisionner l’industrie forestière régionale de façon concurrentielle. Cela permet également d’augmenter le niveau des activités tout en respectant la possibilité de récolte forestière du territoire;
4. de soutenir une occupation dynamique du territoire en misant sur les retombées économiques liées aux activités forestières. Les activités de récolte, d’aménagement forestier et de transformation du bois en provenance de la forêt privée ont permis de générer plus de 25 000 emplois directs et un chiffre d’affaires de 4,3 G$ pour l’année 2018.
Mis à part les ajustements administratifs, cette solution présente très peu de désavantages pour les municipalités puisqu’elles conservent le pouvoir de déterminer le taux de taxation de ces boisés. Par ailleurs, les municipalités peuvent choisir de taxer davantage les boisés qui ne sont pas aménagés afin de compenser une possible baisse de revenus pour les boisés aménagés. De plus, la forte progression des valeurs foncières (+6,4 %/an) et des taxes municipales (+5,7 %/an) permettra de compenser rapidement une réduction momentanée de revenus provenant d’un éventuel taux de taxation distinct. La baisse s’apparentera rapidement à un gel de taxes.
L’immeuble forestier apparaîtra au fur et à mesure que les municipalités procéderont à la révision du rôle d’évaluation foncière qui s’échelonnera au cours des trois prochaines années. Ainsi, l’identification de la nouvelle catégorie d’immeubles forestiers apparaîtra au rôle d’évaluation foncière du tiers des municipalités à compter de 2021. Toutefois, les taux de taxation distincts pour ces immeubles ne pourront pas être appliqués par les municipalités avant le 1er janvier 2022, c’est-à-dire qu’à compter de 2022, les deux tiers des municipalités du Québec deviendront admissibles à l’utilisation de cet outil fiscal et le dernier tiers le sera en 2023.
La FPFQ a produit une carte interactive disponible au foretprivee.ca/immeubles-forestiers/permettant d’identifier l’année de la révision du rôle selon la municipalité.
Entreprendre le dialogue avec les élus municipaux
L’expérience démontre que le potentiel des forêts privées est sous-exploité chez une majorité des 134 000 propriétaires de boisés du Québec. Or, les municipalités disposeront dorénavant dans l’immeuble forestier d’un puissant levier fiscal pour accroître la sylviculture et la récolte du bois en forêt privée et ainsi dynamiser l’activité économique des régions forestières au bénéfice de ces communautés.
Les producteurs forestiers désirant bénéficier de cette mesure fiscale auraient intérêt à entreprendre rapidement le dialogue à ce sujet avec leurs élus municipaux. Les propriétaires forestiers du Québec représentent un groupe de contribuables importants pour plusieurs administrations municipales. Prises individuellement, les activités de gestion forestière présentent peu de revenus et de retombées économiques, mais collectivement, elles soutiennent un secteur forestier vital pour l’économie de plusieurs régions du Québec.
Les municipalités désirant maximiser le potentiel de mise en valeur des forêts privées auraient intérêt à combiner l’adoption de cette mesure fiscale avec une réglementation sur l’abattage d’arbres qui favorise la réalisation d’activités sylvicoles et de récolte tout en assurant la protection du couvert forestier. Les solutions proposées permettront ainsi aux communautés de mieux bénéficier du potentiel des forêts privées.
Par Vincent Miville, ing. f., M. Sc., directeur général de la FPFQ Cet article a été publié dans l’édition de septembre 2021 du magazine Forêts de chez nous.
L’activité Mont Défi connaîtra son point culminant ce samedi 25 septembre.
Les participants ont eu tout le mois de septembre pour faire le défi et prendre un selfie au sommet des trois montagnes incluses dans le défi; le Mont Caribou, le Mont Adstock et le Grand Morne.
Puis, ce samedi de 9h à 17h, les randonneurs sont invités à grimper les trois montagnes en une seule journée, durant laquelle, il y aura de l’animation spéciale sur les sites comme des photographies, jeu gonflable, médailles pour les jeunes notamment.
Il n’y aura pas de chronométrage cette année. Ceux qui réalisent le défi en une seule journée, ayant pour preuve trois photos de selfies prises avec le panneau aux trois sommets, courront la chance de remporter un plus gros prix.
Les participants devront payer leur frais d’accès directement à l’accueil des montagnes. Les photos doivent être envoyées à [email protected] avant le 15 octobre 16h.
aux salariés en contrat à durée déterminée (CDD) dans le cadre d'un emploi saisonnier (3° de l'article L1242-2 du code du travail), qui bénéficient d'une garantie de reconduction de leur contrat de travail prévue par ce contrat, une convention collective ou un accord collectif de travail (article L1244-2 du code du travail) ;
aux salariés qui, à défaut d'une reconduction de leur contrat de travail, ont effectué ou effectuent aux moins deux mêmes saisons dans la même entreprise sur deux années consécutives (article L1244-2-1 du code du travail).
L'ordonnance prolonge, par ailleurs, jusqu'au 31 décembre 2022 au plus tard :
la garantie d'une indemnité horaire minimale pour les salariés à temps partiel et les intérimaires, qui a été mise en place depuis le premier semestre 2020 dans le cadre des mesures d'urgence exceptionnelles en matière d'activité partielle ;
la suspension de la majoration de l’indemnité d’activité partielle en cas de formation des salariés ;
le placement en activité partielle et en activité partielle de longue durée des salariés protégés.