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Sunday, April 30, 2023

Que voir, que faire à Manhattan : top 10 des activités - Le Figaro

L'île de Manhattan est le borough principal de New York, célèbre pour son éveil constant et son caractère cosmopolite. Voici les 10 activités les plus emblématiques pour découvrir les incontournables de la ville qui ne dort jamais.

Bordée par des rivières et l'océan Atlantique, Manhattan est certes la circonscription la plus petite de New York avec ses 59 km², mais elle est aussi la plus riche et diverse. On s'émerveille devant les incontournables comme Times Square et l'Empire State Building, on visite le Mémorial du 11 septembre et on prend un bol d'air frais à Central Park, entre deux visites de musées comme le MET ou le Guggenheim, et d'innombrables escapades shopping.

À découvrir

Découvrir les œuvres de Warhol et Matisse au MoMA

Le MoMA est l'un des musées d'art moderne les plus réputés au monde. Bumble Dee

Situé dans le quartier de Midtown, le Museum of Modern Art (MoMA) est indubitablement l'un des musées d'art moderne les plus réputés au monde avec sa collection de plus de 150.000 pièces. On y découvre les œuvres de peintres américains comme Andy Warhol, Roy Lichtenstein et Jackson Pollock. Puis, on se dirige vers les artistes étrangers tels que Van Gogh, Picasso, Monet et Matisse. On termine avec les expositions temporaires au cinquième étage, et une balade au Jardin des sculptures.

Faire du shopping sur la 5e Avenue et rejoindre Central Park

Central Park est un poumon vert de 350 hectares au cœur de Manhattan. ingusk

On flâne sur l'emblématique 5e Avenue et on en profite pour faire un brin de shopping (si on en a les moyens!). On passe devant le Flatiron, un bâtiment en forme de fer à repasser, et la belle Cathédrale de Saint-Patrick, avant de rejoindre Central Park. Ce poumon vert de 350 hectares fait le bonheur des locaux depuis 1857. On se promène sur le Mall et sa canopée d'arbres, on traverse le Bow Bridge et on se pose à Bethesda Terrace avec sa belle fontaine.

Explorer le Musée d'histoire naturelle

Petits comme grands seront éblouis par les gigantesques squelettes de dinosaures. Itza

On sort par l'ouest de Central Park pour rejoindre le Musée d'histoire naturelle. Petits comme grands seront éblouis par le gigantesque squelette de dinosaure érigé dans le hall d'entrée. On commence par la salle de la biodiversité, puis la salle des minéraux, météorites et pierres précieuses. On poursuit avec la salle des fossiles qui abrite des squelettes de dinosaures.

Enfin, on ne manque pas la baleine bleue grandeur nature suspendue au plafond du Milstein Hall of Ocean Life, salle dédiée à la vie océanique.

Se rendre à une messe gospel à Harlem

L'Abyssinian Baptist Church, la plus ancienne et plus célèbre de New York. Marco Rubinomarcorubino

On remonte le nord de Central Park et on se dirige vers Harlem, un quartier attrayant et cosmopolite. On contemple l'architecture singulière des maisons, les fresques sur les murs et on se rend dans l'une des nombreuses églises. Tous les dimanches matin, Harlem vit au rythme des messes gospel. L'occasion de vivre une expérience mémorable par exemple à l'Abyssinian Baptist Church, la plus ancienne et plus célèbre de New York.

Admirer le coucher du soleil et la skyline depuis Top of the Rock

Profitez d'une vue imprenable sur la skyline de New York. Nido Huebl

On retourne sur la 5e Avenue et on s'arrête au Rockefeller Center pour monter dans son gratte-ciel principal, le Comcast Building. Cette impressionnante tour culmine à 260 mètres et offre trois terrasses. On grimpe jusqu'à l'observatoire de la plus haute, surnommé Top of the Rock, et on profite de la vue exceptionnelle ; la seule de la ville qui offre un panorama sans vitre.

Gravir les marches de la New York Public Library

L'entrée de la New York Public Library est gratuite. thepaintercat

On reprend la Cinquième Avenue jusqu'à la New York Public Library, deuxième plus grande bibliothèque publique des États-Unis. On profite de l'entrée gratuite et on admire la lumière naturelle caresser les statues de marbre de l'Astor Hall.

On arpente la DeWitt Wallace Periodical Room dédiée aux périodiques, la Bill Blass Public Catalog Room avec son sublime plafond sculpté et enfin la salle la plus célèbre, la Rose Main Reading Room, apogée du style Beaux-Arts.

Voir une comédie musicale à Broadway

Le quartier de Broadway Broadway accueille une quarantaine de grands théâtres réputés dans le monde entier. Jordi de Rueda

Après quelques minutes de marche, on arrive à Broadway, un quartier fascinant qui accueille une quarantaine de grands théâtres réputés dans le monde entier. On se laisse emporter par la magie locale et on assiste à l'une des comédies musicales et spectacles à l'affiche. Parmi les plus célèbres, on peut citer Chicago, Le Roi Lion, Moulin Rouge ou encore Le Fantôme de l'Opéra, qui détient la plus grande longévité.

Assister à un match de basketball à Madison Square Garden

Le Madison Square Garden accueille des compétitions sportives, des concerts et des spectacles. Sergii Figurnyi

Quelques “blocks” plus bas, nous voilà à Madison Square Garden, une immense salle qui accueille des compétitions sportives, concerts, spectacles et autres. On vit une expérience incontournable en assistant à un match des New York Knicks, l'équipe de basket-ball historique qui fait trembler la NBA depuis 1946. Afin de profiter des meilleures places et des meilleurs prix, il est conseillé de réserver ses billets en avance.

Plonger dans un décor de film à Grand Central Station

Cette légendaire gare est l'une des plus grandes du monde. sergiswand

On se dirige un peu plus à l'est en direction de la Grand Central Station, également appelée Grand Central Terminal. Cette légendaire gare, qui sert également de station souterraine du métro, est l'une des plus grandes du monde. On admire l'horloge à quatre faces du hall principal et les peintures du plafond qui représentent un ciel parsemé de constellations. On descend au niveau inférieur à la Whispering Gallery, avant de rejoindre le Grand Central Market pour manger un bout après les découvertes.

Arpenter les allées et échoppes de Chinatown

Chinatown recèle de boutiques et restaurants colorés. Christian Müller

On descend jusqu'au Lower East Side pour atteindre Chinatown, qui a connu une importante vague d'immigration asiatique au cours du XIX siècle. On se promène sur Canal Street, l'artère principale très animée, pour rejoindre Mott Street, qui recèle de boutiques et restaurants colorés. On se laisse séduire par les odeurs enivrantes des stands avant de se balader à Columbus Park, où les locaux viennent pratiquer le taï-chi et jouer au mah-jong. Chaque année, entre fin janvier et mi-février, le quartier prend des airs de fête lors du Nouvel An Chinois.

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Le maximum de l'activité solaire arrivera plus tôt que prévu : qu'est-ce que ça change ? - Futura

De plus en plus de taches. De plus en plus d’éruptions. Le tout à mesure que nous nous approchons du maximum solaire, le pic d’activité de notre Étoile, le Soleil. Selon les scientifiques celui-ci devrait arriver bientôt. Mais à quoi faut-il nous attendre d’ici là ? Et après ?

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Il y a quelques jours — ou plutôt quelques nuits —, le merveilleux spectacle des aurores boréales a une nouvelle fois illuminé le ciel de France — et du monde. Une nouvelle fois parce que c’était déjà arrivé à la fin du mois de février dernier. Le tout à la faveur d’une activité solaire qui n’en finit pas de se faire de plus en plus intense.

Qui n’en finit pas ? Eh bien, justement, si. Parce que, les astronomes l’ont déterminé depuis pas mal de temps déjà, l’intensité de l’activité solaire varie selon un cycle d’environ 11 ans au cours duquel le nombre de taches et d’éruptions croît puis décroit. Notre Soleil est actuellement et depuis 2019, entré dans son 25e cycle. Et les prévisions officielles de la Nasa et de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) l’annonçaient peu intense avec un maximum d’environ 115 taches par mois atteint vers la fin de 2025.

Le saviez-vous ?

Les cycles solaires les moins intenses enregistrés jusqu’ici ont connu un maximum d’environ 100 taches par mois. Les plus intenses ont pu faire apparaître jusqu’à 300 taches par mois.

Mais de nouvelles prévisions viennent aujourd’hui remettre cette date en question. Des chercheurs de la Nasa et du NCAR (National Center for Atmospheric Research) avancent que le maximum de l’activité solaire du cycle 25 pourrait survenir dès après le milieu de 2024. Ce qui donne envie de leur faire confiance, c’est qu’ils avaient déjà publié des prévisions relatives à l’intensité de ce cycle qui se sont avérées mieux coller à la réalité observée que les prévisions officielles.

Les chercheurs de la Nasa et du NCAR précisent que le maximum solaire devrait finalement se fixer à quelque 185 taches visibles sur notre Soleil par mois ! C’est beaucoup plus que ce qu’avaient prévu leurs collègues. Mais tout de même un peu moins que ce qu’ils avaient eux-mêmes annoncé à l’origine. De quoi placer le cycle 25 à peu près dans une moyenne.

Des tempêtes solaires et des humains

Rappelons tout de même que les prévisions sur l’intensité des cycles solaires restent difficiles à faire. Les données à disposition ne concernent pas plus de 25 cycles. C’est peu pour en tirer une modélisation précise. Alors certains essaient de trouver des indices ailleurs. Au cœur des variations du champ magnétique du Soleil, par exemple. C’est l’option que les chercheurs de la Nasa et du NCAR ont retenue. Selon eux, l’intensité d’un cycle dépend du moment où le champ magnétique du cycle précédent s’éteint complètement. Un moment qu’ils ont surnommé « terminateur ».

Et ce terminateur ne coïncide pas tout à fait avec le minimum solaire. Lorsque le dernier minimum solaire a été atteint, les chercheurs pensaient que le terminateur du cycle 24 se produirait vers la mi-2020. Annonçant un cycle 25 très intense. Or, l’événement n’est survenu seulement qu’en… décembre 2021 ! Laissant plutôt présager un cycle à venir un peu plus doux.

Ce qu’il faut savoir, c’est que même une fois que le Soleil aura atteint son maximum d’activité — qui s'annonce plus fort que celui du cycle précédent —, nous continuerons à vivre sous les feux de ses colères pendant un certain temps encore. C’est une bonne nouvelle pour tous ceux qui rêvent d’assister au spectacle magique des aurores boréales. Puisqu’elles prennent racine dans des interactions entre les vents solaires et le champ magnétique de notre Terre. Mais c’est une moins bonne nouvelle lorsque l’on se souvient que ces interactions-là peuvent aussi avoir des conséquences plus fâcheuses. En février 2022, une tempête solaire, pourtant pas si puissante, avait mis un terme à la course de 40 satellites de SpaceX.

Plus globalement, la météo spatiale peut avoir des conséquences sur nos systèmes de communication ou même sur nos réseaux électriques. C’est notamment le cas des tempêtes géomagnétiques provoquées par des éjections de masse coronale (CME).

Voir aussi

En images, les aurores boréales qui ont enflammé le ciel dans le monde et en France cette nuit !

Et les chercheurs de la Nasa et du NCAR soulignent que, pendant les cycles impairs, les éruptions solaires les plus puissantes et les éjections de masse coronales se produisent généralement finalement plus durant la phase de redescente. Soit après le maximum. Une question d’alignement du champ magnétique de notre Soleil — qui bascule tous les 11 ans — avec celui de notre Terre. Ainsi nous pourrions finalement vivre les événements de météo spatiale les plus intenses dans le courant des années 2025 et 2026.

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Activités gratuites à faire en mai à Québec - Radio-Canada.ca

Un livre de poésie à l'aube.

Les arts littéraires, de quoi profiter un peu de mai en lectures, entre des visites en salle d'exposition ou dans des lieux moins visités de Québec. (Photo d'archives)

Photo : iStock / finwal

Radio-Canada

Il y a de quoi être bien occupé en mai à Québec. Voici sept activités artistiques et culturelles gratuites à surveiller.

Les arts littéraires à l’honneur

Le Mois de la poésie (Nouvelle fenêtre) revient en force pour une 16e fois. Du 1er au 31 mai, l’événement célèbre la poésie et ses artisans. Plusieurs activités gratuites sont offertes au public, dont la Soirée Vendredi Poésie à la Maison de la littérature, l’exposition de photos argentiques VISION TROUBLE à la Charpente des Fauves, et l’activité Empruntez un.e poète à la Librairie La Liberté. Sous la thématique Folies douces, c’est Laetitia Beaumel qui assure la direction artistique du Mois de la poésie.

Le festival d’arts littéraires CANICHES (Nouvelle fenêtre) se déroulera dans les quartiers Saint-Roch et Saint-Sauveur de Québec du 10 au 14 mai. L’événement offre une perspective multidisciplinaire de la poésie, intégrant les arts visuels, des performances, de la photographie, de la musique, de la danse, des classes de maîtres et des rencontres d’artistes à sa programmation. Les 14 activités se déploient à la Maison pour la danse, au Pantoum, à l'Espace 400e, à la galerie de Criterium, au Lieu, à VU et au Centre Frédéric Back.

Un peu de musique

Les 20 et 21 mai, le Printemps de la musique (Nouvelle fenêtre) résonnera un peu partout au centre-ville de Québec. Bien que la programmation officielle ne sera dévoilée que le 3 mai, on nous promet déjà des parcours musicaux où les concerts s'accordent aux lieux patrimoniaux sélectionnés, un quartier général animé aux Jardins de l’Hôtel-de-Ville, un nouveau parcours nocturne de concerts dans des voûtes du quartier Petit Champlain ainsi qu’une offre musicale jeunesse. Un bracelet laissez-passer Or, à se procurer par contribution volontaire, permet de prendre part aux parcours musicaux en journée.

Artistico-sportif

Les amateurs de bicyclette et de musique émergente seront ravis. Le 27 mai, de 9 h 30 à 16 h, l’événement La Virée cyclo musicale (Nouvelle fenêtre) sera lancé à la Place Jean-Béliveau. Enfourchez votre bicyclette et roulez sur le parcours d’une vingtaine de kilomètres, où quatre arrêts-spectacles vous feront découvrir Claudia Thom, Louve Saint-Jeu, Sensei H, Fovelle et le P’tit Belliveau. L’activité est accessible aux cyclistes de tous les niveaux, mais est toutefois déconseillée aux jeunes enfants.

De belles visites

Du 14 mai au 11 juin au Centre d’exposition Louise-Carrier, la peintre Isabelle Lockwell (Nouvelle fenêtre) présente ses plus récents tableaux. L’artiste utilise les couleurs et les textures pour représenter son monde intérieur. L’exposition est gratuite et peut être visitée du mardi au dimanche après-midi. Le vernissage aura lieu le 21 mai prochain.

Lors d’une visite de 60 minutes, explorez la résidence du Gouverneur général du Canada (Nouvelle fenêtre) à la Citadelle de Québec. Vous y découvrirez, entre autres, les salles de cérémonie et les collections de la résidence. L’activité est gratuite, mais il est fortement conseillé de réserver sa place.

L’artiste peintre Aro présentera le 18 mai prochain sa 8e exposition solo en carrière, intitulée Non-Négociable (Nouvelle fenêtre). La nouvelle collection, fruit d’un travail de 14 mois, sera exposée à la Galerie Aro de Stoneham avant de prendre la route aux quatre coins du monde. Aro s’exprime par l’art sur ses valeurs non négociables et sur la découverte de qui elle est réellement.

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RSA conditionné à l'activité : ce que l'on sait - Rapports de force

Début avril, 18 départements se sont lancés dans l’expérimentation du RSA conditionné. L’idée :  verser le RSA en contrepartie de 15 à 20 heures d’activités hebdomadaires. Mais quelles sont ces activités ? Et quelles sanctions seront mises en place pour ceux qui ne s’y astreignent pas ? Si le dispositif est encore flou, une chose semble néanmoins promise : stigmatiser une fois de plus les plus précaires.

Le gouvernement Macron n’en a pas fini avec les précaires. Après la réforme de l’assurance chômage, celle du Revenu de solidarité active (RSA) pointe déjà le bout de son nez. Depuis le début du mois d’avril, l’expérimentation d’un RSA sous condition a débuté dans 18 départements. Objectif : conditionner le versement de cette allocation (607,75€ pour une personne seule qui ne touche pas l’aide au logement) à 15 ou 20 heures d’activités hebdomadaires. A titre d’exemple : dans le Nord, l’expérimentation aura lieu à Tourcoing dans les secteurs du Virolois et de l’Epideme. Dans ces quartiers classés « politique de la ville » 3000 allocataires du RSA (2000 nouveaux entrants et 1000 bénéficiaires actuels) vont faire l’objet d’un suivi renforcé en matière d’emploi. Première étape obligatoire : l’inscription à Pôle emploi – bientôt renommé France Travail.

« Théoriquement, ces personnes seront reçues 15 jours après l’ouverture de leurs droits et seront encadrées à la fois par un agent du département et par un conseiller de Pôle emploi », détaille Olivier Treneul, agent du département du Nord et syndicaliste SUD. « A partir de là, ils seront inscrits dans trois parcours différents : un parcours strictement social, s’ils ont de gros freins à l’emploi et un parcours socio-professionnel, voire uniquement professionnel, si ces freins sont moindres. Ce sont les agents de Pôle emploi qui prendront prioritairement en charge ces deux derniers parcours », explique Alexandra Nougarede, agente pôle emploi et syndicaliste FSU. A la suite de ces rendez-vous des emplois du temps de 15 à 20 heures hebdomadaires d’activité pourront être mis en place. Les allocataires seront alors tenus de les suivre.

Quelles sanctions ?

Quelles contraintes, quelles sanctions pour les allocataires qui ne respectent pas ces emplois du temps ? Impossible à savoir pour l’heure et cela dépendra des départements et de leurs sensibilités politiques. La métropole de Lyon, à majorité écologiste, a d’ores et déjà et déclaré qu’elle refuserait de conditionner le RSA à une contrainte d’activité et souhaite limiter l’expérimentation à une contrainte d’accompagnement. En revanche, parmi les départements de droite, on ne cache pas la volonté d’exiger des contreparties. « Je ne veux pas m’interdire de parler de contreparties au versement du RSA. Si c’est trop sur du volontariat, cela ne fera pas bouger les lignes », déclare Oliver Amrane, président (LR) du Conseil départemental de l’Ardèche au journal Les Echos.

De plus, les sanctions pour les allocataires du RSA existent déjà, même si elles sont plutôt rares. S’il n’existe pas de statistiques générales à ce sujet, la Cour des comptes donne des exemples dans plusieurs départements.

« En Gironde, l’équipe pluridisciplinaire a prononcé en moyenne 2 600 sanctions par an entre 2014 et 2019, la plupart liée à l’absence au rendez-vous d’orientation et à l’absence de contrat. Le non-respect du contenu du contrat n’a donné lieu qu’à 150 saisines environ par an entre 2017 et 2019, et à 115 sanctions. Ce même nombre de saisines annuelles pour non-respect du contenu du contrat est de 85 dans l’Aude en 2019, de 104 pour la ville de Rennes en Ille-et-Vilaine pour 2018, et de 56 en Martinique entre 2017 et 2020. »

Dans son récent rapport sur le dispositif France Travail, Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises juge ce dispositif trop peu contraignant pour les demandeurs d’emploi et annonce que le système de sanction va être revu. Une nouvelle sanction pourrait être appliquée pour suspendre temporairement les droits à une allocation sans suspendre l’accompagnement. Ironiquement nommée « suspension remobilisation », elle permettrait « d’assurer que toute mise en place d’une allocation se conjugue avec le démarrage d’un accompagnement permettant le retour à l’emploi », selon les mots du haut-commissaire. La décision de suspendre une allocation reste toutefois la prérogative du département. « L’idée pour le gouvernement c’est surtout de distiller l’idée qu’il faut une contrepartie à l’aide sociale. A force de dire aux gens qu’ils ont des devoirs, ils vont finir par l’intérioriser », suggère Mathieu Béraud, maître de conférence en économie à l’Université de Lorraine.

Quelles activités ?

Reste à savoir ce qui sera concrètement attendu des allocataires auxquels ce dispositif test sera imposé. En septembre 2022, le cabinet d’Olivier Dussopt s’est fendu d’un courrier adressé aux présidents des départements. En guise d’activités hebdomadaires, il retient : « la formation, l’immersion, la démarche sociale accompagnée, les ateliers collectifs », et termine sa liste, déjà floue, par un ambigüe « etc ». Globalement, les activités imposées devraient se rapprocher de celles proposées aux jeunes des missions locales dans les contrats d’engagements jeunes (CEJ), expose un document interne de Pôle emploi consulté par Rapports de Force.

Quoi que comprenne en réalité cette liste d’activité, qui sera sans doute adaptée en fonction des départements, la marche franchie par le gouvernement Macron inquiète. « Le RSA est une aide sociale, un minimum vital, bien en dessous du seuil de pauvreté (ndlr : 1128 € mensuel pour une personne en 2022). Pour nous il ne doit pas être conditionné à des activités », soutient Alexandra Nougarede, agente pôle emploi et syndicaliste FSU.

Autre souci : effectuer 15h à 20h d’activités hebdomadaires, prend beaucoup de temps. Et penser qu’un allocataire du RSA dispose forcément d’un tel temps est une idée reçue – qui sent bon le mépris. Puisque le RSA conditionné prend exemple sur les CEJ, ATD Quart Monde rappelle que ces derniers ont été évalués par le Conseil d’orientation des politiques jeunesse en décembre 2022. Or, ce rapport insiste « sur les difficultés rencontrées pour atteindre ce quota d’activité hebdomadaire compte tenu des réalités de vie des personnes très précaires et des freins à l’emploi auxquels elles se heurtent ». Peu de chance qu’il soit autrement pour les adultes bénéficiaires du RSA.

Le RSA conditionné : vers du sous-emploi ?

Enfin, différents présidents de conseils départementaux de droite ont clairement exprimé dans la presse leur volonté d’utiliser les bénéficiaires du RSA pour pourvoir des emplois dans les secteurs en tension (restauration, BTP…). « J’espère qu’on nous donnera la capacité de prescrire des emplois, ce que nous ne pouvons pas faire actuellement. Ma priorité, c’est de pourvoir les postes vacants, et il y en a des milliers dans mon département », souligne Stéphane Haussoulier, président divers droite du Conseil départemental de la Somme, dans Les Echos.

Or ces secteurs exigeants en termes de charges horaires et de contraintes physiques ne sont pas forcément faciles d’accès pour les allocataires au RSA. « Parmi les bénéficiaires du RSA, il y a beaucoup de familles monoparentales, des contraintes de mobilité, des accidents de la vie à réparer. La logique de remise au travail rapide est souvent contrecarrée par ces réalités », explique Mathieu Béraud.

Malgré tout, les positionnements politiques qui surfent sur la dénonciation de l’« assistanat » ont le vent en poupe et s’appuient sur une opinion publique plutôt favorable. Selon un sondage Elabe de 2022 « 65% des Français considèrent qu’il y a trop d'”assistanat” en France et que notre modèle social a trop d’effets pervers et n’encourage pas à faire des efforts ». A coup sûr, l’expérimentation du RSA conditionné est aussi l’un des moyens de flatter cette opinion. Quitte à faire oublier une donnée capitale : en France, environ 30% de la population qui devrait toucher le RSA ne le demande pas, soit près de 600 000 ménages.

Crédit photo : Ricardo Parreira


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Saturday, April 29, 2023

Ventre plat : cette activité qu'on fait tous les jours permet d’éliminer 375 Kcal sans effort - Gala

Pour avoir un ventre plat, il n’y a pas de secret. Une alimentation saine et équilibrée est indispensable. Mais pour s’alléger encore plus vite, certaines astuces faciles permettent d’accélérer la perte de poids. Zoom sur l’une d’elle ultra-simple qui favorise un ventre plat.

Pour atteindre son objectif, inutile de s’infliger des séances de sport trop intenses qu’on ne pourra pas tenir sur la durée. Le secret ? C’est la régularité. Pour s'adonner à une activité sur le long terme, on jette son dévolu sur une méthode facile à mettre en oeuvre qui ne réclame pas trop d'effort. Si le gainage est idéal pour tonifier son ventre, on a trouvé une alternative encore plus simple. Dans son cahier « Ventre plat » publié aux éditions Solaar, France Carp, ex-professeure de sport et journaliste recommande la marche rapide comme activité n°1 pour dépenser de l’énergie, surtout lorsqu’on n’a pas fait de sport depuis longtemps.

Ventre plat : ces aliments à bannir pour dégonfler

© BEST IMAGES

"Une heure de marche rapide correspond à une dépense de 375 Kcal"

Selon l’auteure, la marche rapide cumule les bienfaits. « Elle est à la portée de toutes et se pratique partout et à toute heure », rappelle-t-elle. Et d’ajouter : « Une heure de marche rapide correspond à une dépense de 375 calories. ». Une dépense d’énergie non-négligeable surtout si on cherche à affiner sa silhouette en adoptant une alimentation saine et équilibrée.

L’experte l’assure, grâce à cette technique, les rondeurs du ventre se dissipent pour laisser place à plus de fermeté. Pour aller plus loin et brûler encore plus de calories, on peut intensifier l’effort en marchant plus longtemps ou plus vite. Pour se motiver ? On s’organise à deux ou on prévoit ses écouteurs avec une playslist entrainante et accélérer son rythme. A tester !

© Mon Cahier Ventre Plat, France Carp - Editions Solar

Ventre plat : ces aliments à bannir pour dégonfler

Crédits photos : Norbert Scanella / Panoramic / Bestimage

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Thursday, April 27, 2023

L'activité physique aide à lutter contre la dépendance - La Presse

(Montréal) L’activité physique semble avoir un rôle important à jouer dans la lutte à la dépendance, démontre une analyse réalisée par une chercheuse de l’Université de Montréal.

La doctorante Florence Piché et ses collègues ont épluché 43 études qui s’étaient penchées sur la question. Seize de ces études avaient vérifié si l’activité physique entraînait une réduction ou une cessation de la consommation, et les trois quarts de ces 16 études ont constaté que cela se produisait lorsque les participants à un programme de lutte à la dépendance ajoutaient de l’activité physique au traitement habituel.

« On voyait vraiment une diminution de la consommation, puis des symptômes associés à la dépendance, a résumé Mme Piché. On a vu un meilleur résultat au niveau de leur dépendance, mais aussi au niveau de leur condition physique. On était gagnants sur tous les plans. »

Un peu moins du tiers des études révisées ont aussi mesuré une réduction des symptômes dépressifs des participants qui s’entraînaient.

La forme d’activité physique la plus étudiée était la course à pied. D’autres chercheurs se sont intéressés au yoga, au cyclisme, à l’entraînement musculaire, à la marche ou à d’autres formes de mouvement. La fréquence d’activité physique la plus courante était trois sessions d’environ une heure chaque semaine.

Il n’y a pas pour le moment de consensus scientifique sur la manière dont l’activité physique pourrait aider à combattre la dépendance. Il se pourrait, par exemple, que l’activité physique aide à calmer la sensation de « manque » (le « craving », en anglais) qui est ressenti lorsque la consommation diminue ou cesse, a dit Mme Piché.

Les gens qui ont un problème de dépendance, ajoute-t-elle, « ont rarement seulement un problème de dépendance ».

« Ça vient souvent avec un trouble psychiatrique, donc le fait d’aider l’autre trouble psychiatrique pourrait venir jouer sur la santé mentale globale de la personne », a dit Mme Piché.

Il est aussi possible que l’adoption d’une première bonne habitude de vie ― l’activité physique ― ait un effet domino dans la vie des participants et les incite à apporter d’autres changements bénéfiques.

Mme Piché côtoie quotidiennement des gens qui ont un problème de dépendance. Les résultats de cette analyse viennent confirmer les bienfaits de l’activité physique qu’elle constatait déjà sur le terrain.

« J’ai rarement rencontré des gens qui ne voulaient pas du tout faire (d’activité physique), a-t-elle confié. Ils sont en traitement et en hébergement, ils sont là 24/7, donc ils ont le temps. Ils sont là aussi vraiment pour se soigner. Ils sont là pour aller mieux, donc ils sont ouverts à tout ce qui peut les aider. »

La plus grande peur des patients, à la fin de leur traitement, est de retomber dans la consommation une fois rentrés chez eux. Mais ceux qui en ont profité pour se familiariser avec l’activité physique sont heureux de repartir avec une bouée à laquelle s’accrocher en cas de besoin.

« Ils me disent, “j’ai une habitude que je vais pouvoir faire, que je vais pouvoir utiliser au lieu d’aller consommer ou quand je vais ressentir le goût de consommer, je vais avoir vraiment un outil que je peux utiliser” », a dit Mme Piché.

Les conclusions de cette étude ont été publiées par le journal scientifique PLOS ONE.

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Wednesday, April 26, 2023

Faventure: des activités familiales au bout des doigts - Le Soleil

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Faventure: des activités familiales au bout des doigts  Le Soleil
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Réseaux plein air Drummond veut proposer une activité novatrice - L'Express - L'Express - Drummondville

PLEIN AIR. Constatant un essoufflement de l’hébertisme aérien, Réseaux plein air Drummond (RPAD) a entamé une réflexion afin de développer une nouvelle proposition novatrice pour Extéria, terrain d’aventures.

Effectivement, le parcours, développé sous l’appellation d’Arbre en arbre en 2007, n’est plus aussi populaire que par le passé sans être désuet. Pour cette raison, la mise en place d’un nouveau produit figure parmi les priorités de l’organisme.

«On doit trouver, à court terme, une activité novatrice, qui renouvellera le site et qui nous distinguera à nouveau sur le marché récréotouristique. Nous cherchons quelque chose que l’on ne retrouve pas encore dans la province», a commenté Étienne Hamel, directeur général de RPAD.

Bien que l’idéal serait de lancer cette nouvelle activité en 2024, le directeur général signale que l’année 2025 serait plus réaliste. Ce dernier a également laissé entendre qu’un investissement majeur sera nécessaire à ce projet.

L’un des défis est de dénicher un produit qui intéressera le plus grand nombre de personnes, soit une clientèle familiale. «C’est encore difficile de dire ce qui sera fait puisque l’analyse est toujours en cours, a noté M. Hamel. Ce pourrait être la combinaison de deux projets similaires. Assurément, notre objectif est de compléter l’offre et de consolider nos activités.»

Le directeur général insiste qu’aucune porte n’est fermée à ce propos. Par sa situation géographique, Extéria a plusieurs plateaux accessibles, notamment la forêt et la rivière. Des partenariats avec le Parc régional de la Forêt Drummond et des municipalités ne sont pas exclus afin de bonifier les propositions.

«Des activités de descente de rivière en canot ou en kayak peuvent être quelque chose de très intéressant. Ça peut se développer avec ou sans nous, mais je ne crois pas que c’est ce qui va nous repositionner sur la carte», a avancé Étienne Hamel.

Complémentarité

Étienne Hamel, directeur général de Réseaux plein air. (Photo Ghyslain Bergeron)

Les idées de construction d’une passerelle et d’une tyrolienne surplombant la rivière Saint-François ainsi que d’un parcours canopée dans les arbres ne font pas office de priorités dans ce contexte. Cependant, Étienne Hamel assure que RPAD souhaite encore mener ces projets à moyen ou long terme.

«Avec la promenade Rivia qui se rendra jusqu’à Saint-Joachim, la passerelle se justifiera facilement. Elle permettra d’unifier les territoires et les réseaux cyclables. C’est une vision à long terme, mais, advenant sa réalisation, Drummondville deviendrait un incontournable dans la province», a-t-il fait valoir.

De plus, le parcours d’hébertisme aérien n’est pas mis de côté. L’organisme poursuit son entretien selon les procédures établies. Des travaux forestiers, des déplacements de plateformes et l’installation de nouveaux jeux font partie des tâches à effectuer pour conserver le lieu dans le meilleur état.

«Chaque fois que nous intervenons sur un arbre, on en profite pour renouveler l’activité qui y est associée. En ce moment, nos revenus ne nous permettent pas d’investir significativement sur un nouveau parcours ou une nouvelle activité dans le parc d’hébertisme aérien. C’est pourquoi la nouvelle activité que l’on développe devrait nous permettre de générer des revenus qui supporteront l’ensemble d’Extéria. On conservera l’hébertisme aérien comme produit complémentaire à moyen terme», a exposé le directeur général.

Par ailleurs, après avoir été plus lourdement affecté par l’agrile du frêne en 2022, Extéria semble moins touché ce printemps. Pour l’instant, aucune intervention n’est prévue. Seul un arbre supplémentaire a été abattu, mais il reste encore de nombreux frênes dans le secteur. Rappelons qu’une vingtaine de spécimens avaient dû être coupés l’an dernier.

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Réseaux plein air Drummond veut proposer une activité novatrice - L'Express - L'Express - Drummondville
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Le nombre de demandeurs d'emploi sans activité en baisse de 1,2 % au premier trimestre 2023 - Le Monde

Bonne nouvelle pour le gouvernement. Le marché du travail continue de résister malgré l’inflation toujours forte et une croissance en berne. Au premier trimestre, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a à nouveau baissé, de 1,2 %, selon les statistiques diffusées, mercredi 26 avril, par Pôle emploi et la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), qui dépend du ministère du travail.

Il y a désormais 3,016 millions de personnes dans cette situation sur l’ensemble du territoire (outre-mer comprise, hors Mayotte), soit près de 36 000 de moins en trois mois. Si l’on tient seulement compte des variations en métropole, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A confirme son installation sous la barre des 3 millions, à 2,8 millions exactement. Des chiffres bienvenus pour l’exécutif alors qu’un projet de loi « plein-emploi » doit être présenté « début juin », a annoncé, mercredi, la première ministre, Elisabeth Borne, lors de la présentation de sa feuille de route pour les « cent jours d’apaisement » et « d’action » voulus par Emmanuel Macron.

Ce texte, qui doit porter la réforme du lycée professionnel et du service public de l’emploi en transformant Pôle emploi en France Travail, vise à accentuer la baisse du chômage pour atteindre l’objectif de plein-emploi d’ici à 2027 fixé par le chef de l’Etat, c’est-à-dire un taux de chômage autour de 5 %, contre 7,2 % actuellement. Le ministre du travail, Olivier Dussopt, s’est félicité, mercredi, de ce « nouveau recul » du nombre de demandeurs d’emploi. « Nous ne lâchons rien pour poursuivre notre objectif : le plein-emploi », a-t-il affirmé sur Twitter.

Transfert entre catégories

Les évolutions sont favorables pour quasi toutes les tranches d’âge, en particulier pour les inscrits dans la catégorie A de Pôle emploi âgés de 50 ans ou plus : − 1,7 % entre le début du mois de janvier et la fin du mois de mars dans l’Hexagone, confirmant le recul observé depuis un an (− 7,3 %). Une diminution particulièrement notable alors que la question de l’emploi des seniors est au centre des débats de la réforme des retraites récemment promulguée. Le sujet doit faire l’objet d’une négociation entre partenaires sociaux d’ici à la fin de l’année.

La baisse est à l’œuvre également pour les 25-49 ans, avec − 1,4 % sur trois mois. En revanche, on observe une très légère augmentation (0,5 %) du nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans. Une hausse qui s’explique notamment par la fin de l’essor de l’apprentissage, désormais stabilisé sur un plateau.

Le phénomène baissier du premier trimestre est toutefois bien moins marqué si l’on ajoute les demandeurs d’emploi en activité réduite (catégories B et C). Car le nombre d’inscrits en France métropolitaine en catégorie B – ceux qui ont travaillé moins de soixante-dix-huit heures sur un mois – continue de croître légèrement (+ 0,3 % par rapport au trimestre précédent ; 6,2 % sur un an). Quant à ceux qui ont travaillé plus de soixante-dix-huit heures (catégorie C), leur nombre augmentet de 0,9 %. Une situation qui s’explique souvent par un transfert entre catégories. Des demandeurs d’emploi auparavant inscrits en catégorie A en sortent en retrouvant un travail, mais souvent à durée déterminée, et continuent donc de pointer à Pôle emploi, mais dans les autres catégories.

« La population active diminue »

Dans la catégorie B, la hausse est particulièrement visible pour ceux ayant eu une activité de moins de vingt heures (+ 3,9 % au premier trimestre, + 28,9 % sur un an), ce qui atténue un peu l’effet positif de la baisse générale. « Des personnes sans aucune activité retrouvent un travail mais avec très peu d’heures, ça ne sort pas du tout de la précarité », explique Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision de l’Observatoire français des conjonctures économiques.

D’autres facteurs invitent à nuancer ces chiffres à la baisse. C’est le cas des motifs de sortie des inscrits en catégories A, B et C. Principales raisons pour laquelle des personnes quittent ces trois catégories : pour des entrées en stage ou en formation (3,2 %) ou parce qu’elles arrêtent leur recherche d’emploi. « Les entrées en stage sont quand même une bonne chose car c’est un pied sur le marché du travail », estime Gilbert Cette, professeur d’économie à la Neoma Business School. « On ne peut pas dire que ce soit la plus vertueuse des baisses, tempère Eric Heyer. Ce n’est pas l’emploi qui stimule la baisse, mais c’est la population active qui diminue. » Les sorties pour « reprise d’emploi déclarée » baissent en effet de 3,4 % sur le trimestre et de 21,6 % sur un an.

Au total, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B et C) sur tout le territoire, hors Mayotte, s’élève à 5,369 millions, en baisse de 0,4 % par rapport au trimestre précédent, mais de 3 % sur un an. « Compte tenu de la croissance et de la période actuelle, qui n’est pas très allante, il faut tout de même se féliciter de cette situation, considère Gilbert Cette. C’est déjà une très bonne nouvelle que ça n’augmente pas. »

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Railcoop arrête son activité fret - Ville, Rail et Transport

Nouveau revers pour Railcoop. Selon nos informations, la coopérative ferroviaire a décidé, lors de son dernier conseil d’administration le 19 avril, de cesser l’exploitation de sa ligne de fret d’ici la fin du mois. Ses membres ont décidé de se concentrer sur le lancement de trains de voyageurs, estimant ne pas pouvoir mener financièrement les deux services de front. « La fin du contrat de transport de bois pour Fibre Excellence, entre Capdenac et Saint-Jory, qui se termine le 30 avril, représentait une opportunité pour modifier notre stratégie », justifie Nicolas Debaisieux, le directeur général de Railcoop.

Un service réalisé à perte

La deuxième ligne entre Saint-Jory et Gignac, qui devait être lancée mi-avril, n’a pas trouvé sa clientèle. « Nous voulions faire six voyages par semaine, mais techniquement nous ne pouvions en faire que quatre et nous en avons effectivement réalisé deux », confie le directeur général, ajoutant que la coopérative ne pouvait pas continuer à exploiter ces services fret à pertes. Le conseil d’administration a donc préféré consacrer les fonds au développement de trains de voyageurs qu’il voudrait lancer entre Bordeaux et Lyon, une liaison abandonnée par la SNCF.

« Nous restons toutefois persuadés de la nécessité de proposer des services de fret dans les territoires que nous desservions. Mais nous ne pouvions supporter seuls les coûts de fonctionnement », indique encore Nicolas Debaisieux pointant notamment un manque de soutien de l’État.  Pour bénéficier d’une aide,  « il faut qu’au moins deux pôles importants de fret soient desservis, ou alors il faut des installations terminales embranchées. Si vous déchargez les marchandises dans une cour, le service n’est pas éligible alors que c’est l’essence même des dessertes locales des territoires« .

Le dirigeant se dit toutefois satisfait d’avoir tenté de faire bouger un peu le secteur. « Au départ, nous souhaitions proposer du transport palettisé pour des clients de la Mecanic Valley, des sous-traitants automobiles ou aéronautiques installés près de Figeac. Personne n’imaginait qu’il était possible de faire du transport par fer. Nous nous sommes effectivement heurtés aux difficultés du dernier kilomètre, entre la gare et les clients. Mais sur la partie ferroviaire, entre les deux gares, nous avons démontré que c’était possible. Et aujourd’hui, le ferroviaire est une option envisagée, à côté de la route».

Les matériels loués à Streem (ex-Ermewa)  pour les wagons, et à DB Cargo, seront rendus à leurs propriétaires. L’arrêt du trafic fret, même si Nicolas Debaisieux préfère parler de « suspension », va entraîner des départs de salariés, à travers des licenciements économiques, mais aussi des départs volontaires pour convenance personnelle. « Cinq personnes sont concernées, mais je ne veux pas laisser penser que l’entreprise se vide, avec la suspension du fret et le recentrage sur le voyageurs. Il y a trois cas de figure. Soit les personnes concernées sont remplacées, c’est le cas au service communication. Soit elles ne sont pas remplacées, soit nous avons fait le choix d’externaliser leurs tâches. Nous étions 32 personnes l’année dernière, et nous ne serons plus que 27 fin avril ». Parmi les départs, celui de sa soeur, Alexandra Debaisieux, qui était jusqu’alors directrice générale déléguée. Quant à une direction bicéphale évoquée dans la presse, dans laquelle Nicolas Debaisieux partagerait la gestion de l’entreprise, « rien est acté », assure l’intéressé.

Un malheur n’arrivant jamais seul, le bâtiment technique que Railcoop occupait à Capdenac, s’est effondré il y a trois semaines, sans heureusement faire de victimes. Il abritait des fournitures comme de l’huile et du sable, ainsi que des bureaux. Les employés ont été rapatriés à Figeac. Selon les pompiers, le bâtiment devait avoir un défaut structurel et un élément déclencheur a provoqué l’effondrement d’une façade, sans qu’on en connaisse encore la nature.

Yann Goubin

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Railcoop arrête son activité fret - Ville, Rail et Transport
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Tuesday, April 25, 2023

Quel vélo choisir selon votre type d'activité ? - Salut Bonjour

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Quel vélo choisir selon votre type d'activité ?  Salut Bonjour
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Les difficultés de recrutement persistent en Ontario, où l'activité de ... - LeLézard.com

Classé dans : Les affaires, Le Covid-19
Sujet : Nouveaux produits/services

OTTAWA, 25 avr. 2023 (GLOBE NEWSWIRE) -- Les difficultés du marché du travail pourraient se poursuivre dans le secteur de la construction de l'Ontario à court terme, étant donné que l'activité continue en construction résidentielle et non résidentielle fera grimper l'emploi jusqu'à un sommet en 2028 et exercera des pressions supplémentaires sur les conditions de recrutement déjà serrées.

ConstruForce a publié aujourd'hui son rapport Regard prospectif ? Construction et maintenance 2023?2032 pour l'Ontario. D'après les conclusions de ce rapport, les marchés du travail pour de nombreux métiers et professions de la construction en Ontario étaient sous tension à la fin de l'année 2022. Malgré la hausse des taux d'intérêt, l'activité dans le secteur de la construction résidentielle est demeurée vigoureuse, stimulée par la forte migration vers la province et les activités de rénovation. Quant au secteur de la construction non résidentielle de l'Ontario, il continue d'être stimulé par une longue liste de grands projets dans presque toutes les régions.

Au cours de la période de prévision de dix ans, l'activité dans le secteur de la construction résidentielle de l'Ontario est influencée par de nombreux facteurs clés. La hausse des taux d'intérêt devrait entraîner un recul de la construction de nouvelles habitations dans la province en 2023 et en 2024. Ce repli sera quelque peu modéré par une forte migration vers la province, tandis que l'activité globale dans le secteur de la construction résidentielle sera soutenue par un secteur de la rénovation et de l'entretien qui devrait connaître une croissance continue jusqu'en 2032. Après un léger recul en 2023 et en 2024, l'emploi global dans le secteur de la construction résidentielle devrait atteindre un sommet en 2030, avant de ralentir jusqu'en 2032.

Quant au secteur de la construction non résidentielle de la province, on s'attend à ce qu'il connaisse une croissance tout au long de la période de prévision, car d'importants projets dans toutes les régions stimuleront la demande. En 2027, l'emploi devrait atteindre un sommet de 16 % au-dessus du niveau de 2022, car les travaux de nombreux grands projets culmineront cette année-là. Parmi ces projets, mentionnons des projets de système léger sur rail (SLR) et de métro dans de grands centres urbains, les travaux de remise en état de centrales nucléaires (Bruce Power et Ontario Power Generation) en cours, les grands projets du secteur de la santé ainsi que d'autres projets institutionnels dans toutes les régions

Pour l'ensemble de la période de prévision, l'emploi dans le secteur de la construction et de l'entretien devrait atteindre un sommet en 2028, année où il aura augmenté de près de 8 % par rapport à 2022. En 2032, cependant, l'emploi devrait ralentir et s'établir 5 % au-dessus du niveau de 2022. La croissance sera plus prononcée dans le secteur de la construction non résidentielle (+11 %) et on prévoit une expansion plus modeste de 2 % pour le secteur de la construction résidentielle.

Ces données sont fondées sur les besoins actuellement connus et ne tiennent pas compte de l'objectif du gouvernement fédéral de doubler le nombre de nouvelles habitations construites au Canada au cours de la prochaine décennie ni de l'augmentation prévue de la demande de services de construction liée à la rénovation des immeubles résidentiels et des immeubles industriels, commerciaux et institutionnels existants dans le cadre des efforts d'électrification de l'économie.

« Le secteur de la construction et de l'entretien de l'Ontario est bien positionné pour connaître plusieurs années de forte croissance, affirme Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada. Son défi sera de composer avec des marchés du travail déjà sous tension. Un certain nombre de travailleurs plus âgés qui ont quitté le marché du travail pendant la pandémie de COVID-19 ont mis du temps à revenir. Ce fait, associé à une progression continue de l'emploi, a poussé les taux de chômage du secteur de la construction à des niveaux historiquement bas. La situation s'est également complexifiée par la perte de compétences et d'expérience causée par le départ de travailleurs plus âgés qui ne peuvent pas être facilement remplacés par de nouveaux travailleurs. »

Bien qu'elles soient reliées, les cinq régions de l'Ontario ? le centre, l'est, la région du Grand Toronto, le nord et le sud-ouest ? présentent chacune des conditions du marché du travail distinctes et peuvent avoir des besoins complémentaires et concurrents en matière de main-d'oeuvre.

Le secteur de la construction du centre de l'Ontario a été stimulé en partie par un exode important de résidents de la région du Grand Toronto au cours des dernières années. Les modalités de travail à domicile liées à la pandémie, combinées à l'amélioration des transports ferroviaires et à la baisse du coût de la vie, ont contribué à faire progresser la construction de nouvelles habitations dans la région. Le marché local de l'habitation devrait se replier en 2023 en raison de la hausse des taux d'intérêt, mais la croissance devrait reprendre d'ici 2025. L'emploi dans le secteur de la construction non résidentielle sera soutenu par une combinaison de grands projets de construction d'ouvrages de génie civil, dont un grand nombre dans la région de Hamilton. L'emploi total dans le secteur de la construction devrait augmenter de 1 % par rapport à 2022, en raison de hausses exclusivement dans le secteur de la construction non résidentielle.

Les conditions du marché du travail pour le secteur de la construction de l'est de l'Ontario ont figuré parmi les plus serrées de la province en 2022, des pressions se faisant ressentir pour la plupart des métiers et professions. Même si les défis en matière de recrutement devraient s'atténuer à court terme dans le secteur résidentiel, les prévisions pour le secteur non résidentiel suggèrent que des difficultés pourraient subsister jusqu'en 2027 et 2028. Le marché régional bénéficie d'une série de projets à valeur élevée du secteur public, notamment la deuxième phase du SLR d'Ottawa, le réaménagement de l'édifice central de la Colline du Parlement, ainsi que la remise en état et la construction de plusieurs autres immeubles fédéraux. De nouveaux projets d'hôpitaux à Ottawa et à Kingston s'ajoutent à la demande du marché dans les dernières années de la période de prévision. L'emploi global augmentera jusqu'à un sommet en 2027, puis il diminuera par la suite.

Le marché de la construction de la région du Grand Toronto sera soutenu par une série de grands projets de transport collectif, de remise en état de centrales nucléaires, de nouveaux projets hospitaliers et de rénovation d'autres immeubles gouvernementaux, ce qui portera l'emploi dans le secteur de la construction non résidentielle à un sommet en 2027. Quant au secteur de la construction résidentielle de la région, il devrait sortir d'un bref recul en 2024, soutenu par la croissance et le vieillissement des parcs de logements, qui nécessitent un entretien continu, et par la tendance générale observée chez les personnes âgées à investir dans leur habitation afin de vieillir chez soi. D'ici 2032, l'emploi global dans le secteur de la construction augmentera de 27 200 travailleurs (+16 %) par rapport à 2022.

Dans le nord de l'Ontario, le marché de la construction sera fortement influencé par l'activité dans le secteur de l'exploitation minière et des services publics. Comme on s'attend à ce que ces deux secteurs enregistrent de fortes hausses en 2023, et que les travaux du centre correctionnel de Thunder Bay et de l'hôpital de Weeneebayko devraient commencer au cours des dernières années de la période de prévision, l'emploi dans le secteur de la construction non résidentielle devrait se maintenir à des niveaux élevés au moins jusqu'en 2027. Les prévisions pour le secteur de la construction résidentielle suivront une tendance similaire.

Le sud-ouest de l'Ontario a été soutenu par un marché de l'habitation vigoureux, également alimenté par la migration de sortie dans la région du Grand Toronto. Après un bref recul en 2022, l'emploi du marché de la construction résidentielle de la région devrait atteindre un sommet en 2027, avant de redescendre les années suivantes. Le secteur de la construction non résidentielle local, quant à lui, amorce la période de prévision en force, stimulé par les travaux en cours dans le cadre de la remise en état de la centrale nucléaire de Bruce Power, les travaux du pont Gordie-Howe, de nouveaux investissements dans la fabrication de batteries et le réoutillage automobile, ainsi que la hausse du volume des travaux d'entretien et de fermeture d'usines du secteur industriel à Sarnia. La mise en chantier proposée de l'hôpital de soins actifs de Windsor en 2026 fera augmenter l'emploi plus tard dans la période de prévision. D'ici 2032, le secteur de la construction du sud-ouest de l'Ontario devrait se replier légèrement par rapport aux niveaux élevés de 2022.

La satisfaction des besoins dans les différentes régions de l'Ontario s'avérera difficile pendant les périodes de pointe en raison de la mobilité interrégionale limitée, puisqu'à court terme, on prévoit une demande élevée dans la plupart des marchés régionaux de la construction dans la province. Le secteur de la construction est également confronté au défi du vieillissement de la main-d'oeuvre. La hausse de l'emploi découlant de la croissance et le départ à la retraite prévu de plus de 82 600 travailleurs (ce qui correspond à 18 % de la population active en 2022) porteront les besoins d'embauche de l'ensemble du secteur à près de 119 000 travailleurs au cours de la période de prévision.

En partie grâce aux efforts de promotion accrus et ciblés, le secteur de la construction de la province a fait augmenter de 7 % le nombre de jeunes travailleurs de moins de 25 ans au sein de sa population active depuis 2019. Pendant toute la période de prévision, on s'attend à ce que l'Ontario recrute environ 88 400 nouveaux venus de moins de 30 ans dans la province. Il reste donc un écart projeté de près de 30 500 travailleurs qu'il faudra combler à partir de diverses sources extérieures à la population active existante pour répondre à la demande.

Le perfectionnement de gens de métier qualifiés dans le secteur de la construction nécessite des années et exige souvent la participation à un programme d'apprentissage provincial. Les nouvelles inscriptions dans les 32 plus grands programmes de métiers de la province ont atteint des niveaux records en 2019 et ont augmenté plus rapidement que l'emploi au cours de la dernière décennie, ce qui a entraîné une augmentation de l'offre de compagnons.

Selon le rythme actuel des nouvelles inscriptions et les tendances en matière d'achèvement des programmes d'apprentissage, plusieurs métiers pourraient être à risque et connaître une pénurie de nouveaux compagnons d'ici 2032. Parmi ces métiers, citons ceux de briqueteur-maçon, de charpentier-menuisier, de manoeuvre en construction, de poseur de revêtements d'intérieur, de vitrier, de conducteur d'équipement lourd, de technicien en instrumentation industrielle, de calorifugeur (chaleur et gel), de conducteur de grue mobile, de peintre et décorateur, de couvreur, de conducteur de tracteur semi-remorque et de soudeur.

L'industrie de la construction continue de porter une attention particulière à la constitution d'une population active plus diversifiée et plus inclusive. Pour ce faire, des efforts sont déployés pour accroître le recrutement de personnes appartenant à des groupes traditionnellement sous-représentés dans la population active en construction de la province, comme les femmes, les Autochtones et les nouveaux arrivants au Canada.

En 2022, le secteur de la construction de l'Ontario employait environ 70 400 femmes, ce qui représente une augmentation de près de 2 700 travailleuses par rapport au total de 2021. Cependant, seulement 23 % d'entre elles travaillaient directement sur les chantiers. En proportion du total, les femmes ne représentaient que 4 % des plus de 435 000 personnes de métier employées en Ontario en 2022. Ces chiffres n'ont pas changé par rapport à 2021.

La population autochtone du Canada est un autre groupe sous-représenté qui offre des possibilités de recrutement pour le secteur de la construction de l'Ontario. En 2021, les travailleurs autochtones représentaient 3 % de la population active du secteur de la construction de la province. Ce chiffre n'a pas changé par rapport au pourcentage observé en 2016, et est légèrement supérieur à la part de 2,5 % d'Autochtones dans l'ensemble de la population active. Il serait possible d'accroître davantage le recrutement des travailleurs autochtones dans le secteur de la construction de la province, étant donné que les travailleurs autochtones semblent prédisposés à y faire carrière et que la population autochtone est celle qui affiche la croissance la plus rapide au Canada.

Le secteur de la construction entend également accroître le recrutement des nouveaux arrivants au Canada. Selon les tendances antérieures en matière d'établissement, l'Ontario devrait accueillir une moyenne de près de 190 500 nouveaux arrivants chaque année d'ici 2032. La population immigrée pourrait ainsi être un facteur clé de croissance de la population active. En 2021, les nouveaux arrivants représentaient 27 % de la population active de la construction en Ontario.

La hausse du taux de participation des femmes, des Autochtones et des nouveaux arrivants au Canada aiderait énormément le secteur de la construction en Ontario à satisfaire ses besoins futurs en main-d'oeuvre.

ConstruForce Canada est une organisation nationale menée par le secteur et représentant tous les marchés du secteur de la construction au Canada. ConstruForce Canada a pour mandat de répondre aux besoins du marché du travail en matière de perfectionnement professionnel dans le secteur de la construction et de l'entretien. Dans le cadre de ses activités, ConstruForce travaille avec des intervenants clés du secteur, notamment des entrepreneurs, des promoteurs, des fournisseurs de main-d'oeuvre et de formation ainsi que des gouvernements afin de déterminer les tendances de l'offre et de la demande qui auront une incidence sur la capacité de la population active, et soutient les personnes à la recherche d'un emploi dans le secteur. ConstruForce dirige également des programmes et des initiatives qui favorisent l'accroissement des compétences et de la productivité de la main-d'oeuvre, l'amélioration des modalités de formation, l'offre d'outils relatifs aux ressources humaines aidant à l'adoption de pratiques exemplaires ainsi que d'autres initiatives à valeur ajoutée visant à répondre aux besoins de la population active du secteur en matière de perfectionnement professionnel. Visitez www.construforce.ca.

Renseignements : Bill Ferreira, directeur général de ConstruForce Canada, par courriel, à [email protected], ou par téléphone, au 613-569-5552, poste 2220.

Ce rapport a été élaboré avec le soutien et les commentaires de différents intervenants du secteur de la construction et de l'entretien de la province. Pour connaître les réactions du secteur local de la construction à la publication du plus récent rapport de ConstruForce Canada, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Mark Arsenault
Directeur des opérations et secrétaire-trésorier
Conseil provincial des métiers de la construction de l'Ontario
647-402-0390

Mike Carter
Directeur général
London & District Construction Association
519-453-5322

Giovanni Cautillo
Président
Ontario General Contractors Association
905-671-3969

Ian Cunningham
Président
Council of Ontario Construction Associations
416-968-7200, poste 224

John A. DeVries
Président et directeur général
Association de la construction d'Ottawa
613-236-0488, poste 10

Paul de Jong
Président
Progressive Contractors Association of Canada
403-620-3781

Tony Fanelli
Directeur général
Association des relations de travail en construction de l'Ontario
647-296-3402

Andrew Pariser
Vice-président
RESCON
416-970-7665

Wayne Peterson
Directeur général
Construction Employers Coordinating Council of Ontario
905-516-6693

Financé par le Programme de solutions pour la main-d'oeuvre sectorielle du gouvernement du Canada.

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