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Tuesday, May 30, 2023

La tolérance à la douleur augmente avec l'activité physique - Le Monde

Dix mille pas et plus. Faire de l’activité physique rend plus résistant à la douleur. C’est en tout cas ce que montre une étude publiée le 24 mai dans PLOS One. L’équipe d’Anders Arnes, de l’hôpital de Tromso, a analysé les données de 10 732 personnes de cette ville norvégienne sur deux périodes, en 2007-2008 et en 2015-2016. Pour mesurer leur résistance à la douleur, les participants devaient plonger leur main et leur poignet dans de l’eau maintenue à 3 °C, aussi longtemps que possible, jusqu’à un temps de tolérance maximal de 120 secondes. Résultat : les sujets physiquement actifs ont une résistance à la douleur plus élevée que ceux qui sont sédentaires. Et encore plus pour ceux qui ont accru leur niveau d’activité au cours du suivi.

« Ces résultats plaident en faveur d’une augmentation des niveaux d’activité physique en tant que voie non médicamenteuse pour réduire ou prévenir la douleur chronique », concluent les chercheurs. D’autres études avaient déjà montré ces effets, notamment chez les athlètes.

L’effet antalgique de l’activité physique n’est plus à démontrer. Le talmudiste et médecin du XIIe siècle Moïse Maïmonide ne disait-il pas « si quelqu’un mène une vie sédentaire et ne fait pas d’exercice, néglige les voies de la nature, même s’il mange de la nourriture saine en accord avec les préceptes médicaux, il sera durant sa vie sujet au mal et aux douleurs et sa force lui fera défaut » ?

Le frein de la peur du mouvement

« L’exercice physique représente une approche fondamentale dans la prise en charge de très nombreuses douleurs », indique Serge Perrot, qui dirige le centre de traitement de la douleur à l’hôpital Cochin (AP-HP), dans le livre La douleur, je m’en sors (In Press, 2017). A l’inverse, la sédentarité est un facteur aggravant. L’Assurance-maladie avait d’ailleurs lancé une campagne en 2017 sur le thème : « Mal de dos : le bon traitement, c’est le mouvement ! ».

Le mécanisme au niveau physiologique semble élucidé. L’activité physique réduirait au sein de la moelle épinière l’efficacité des récepteurs NMDA, qui contribuent à amplifier la douleur. De même, le fait de bouger agit sur l’immunité. « L’exercice musculaire va augmenter la proportion d’une famille de cellules, les macrophages dits M2, impliqués dans notre réparation et cicatrisation cellulaire, qui possèdent un effet anti-inflammatoire, donc antalgique », précise le neurochirurgien Marc Lévêque dans son livre Libérons-nous de la douleur (Buchet-Chastel, 2022). Il favoriserait aussi la diminution des cytokines pro-inflammatoires. De plus, « grâce à la production d’endorphines, l’activité physique agit aussi sur les troubles anxieux et dépressifs, souvent liés à la douleur chronique », poursuit Marc Lévêque. Cela peut aussi contribuer à améliorer la résistance à la fatigue.

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Friday, May 26, 2023

La Division des écoles catholiques veut éviter les activités LGBTQ+ lors d'un festival - Radio-Canada.ca

Le Festival pour enfants de Saskatoon, en Saskatchewan, en 2022.

Le Festival des enfants de la Saskatchewan aura lieu du 1er au 4 juin prochain au parc Kinsmen à Saskatoon. (Photo d'archives)

Photo : Twitter - SK Children's Fest

Radio-Canada

Une note interne de la Division des écoles catholiques de Saskatoon attire la colère de certains parents et organismes. Dans un courriel envoyé aux différentes directions d'école, la division scolaire leur demande d’éviter de se rendre à l'intérieur d'une tente aux couleurs de l'arc-en-ciel de la communauté LGBTQ+, lors de leur passage au Festival des enfants de la Saskatchewan.

Dans ce courriel qui date du 17 mai, le surintendant de l’éducation, Tom Hickey, indique que la participation des élèves à ce lieu n’est pas prise en charge par la division scolaire.

Le Festival des enfants de la Saskatchewan aura cette année une tente arc-en-ciel sur le site. D'après la description sur le site Internet du festival, l'engagement et la participation de nos élèves à cette activité particulière sur place ne seront pas endossés, souligne-t-il.

Selon la programmation du festival, des drag queens liront des histoires aux enfants sous le chapiteau. Des activités de déguisement inclusif sont aussi au programme.

Un choix qui doit revenir aux parents, explique la division

Bien qu’il ne soit pas l'auteur de la note, le directeur de la division scolaire, François Rivard, a réitéré vendredi après-midi son appui à la directive envoyée aux écoles.

Les familles qui envoient leurs enfants à une école catholique sont en droit de s’attendre à ce qu’ils reçoivent une éducation conforme aux enseignements catholiques et appropriée pour leur âge, écrit-il dans une déclaration envoyée à CBC/Radio-Canada.

M. Rivard ajoute qu’il revient aux parents et aux tuteurs de choisir si leurs enfants devraient participer aux activités offertes sous la tente arc-en-ciel.

François Rivard reconnaît toutefois que la note envoyée aux écoles a été perçue par certains comme un message de jugement, de haine et d’exclusion.

Selon lui, il n’a jamais été dans les intentions de la division scolaire de blesser qui que ce soit. M. Rivard s’excuse auprès des personnes qui ont pu être blessées par le courriel.

« En tant que division scolaire, nous continuons d’accueillir les membres de la communauté LGBTQ+. »

— Une citation de  François Rivard, directeur de la Division des écoles catholiques de Saskatoon

Une note qui soulève l'indignation

L’un des organismes qui fournit de nombreux services à la communauté LGBTQ+ de Saskatoon, OUTSaskatoon, dit regretter profondément cette directive de limiter l'expérience des enfants à ce festival.

Une affiche de l'organisme LGBT OUTSaskatoon, en juin 2022.

L'organisme LGBT OUTSaskatoon, en juin 2022, appelle la Division des écoles catholiques de Saskatoon à ne pas être une barrière pour l'épanouissement des enfants.

Photo : Radio-Canada / Chanss Lagaden

Nous encourageons la division scolaire à ne pas être une barrière, mais à contribuer à l’inclusion dans la province. Surintendants, principaux, enseignants ou parents peuvent influencer les enfants, mais ils ne peuvent nier qui ils sont, note l’organisme.

« Les directives administratives, telles que celles que nous avons vues récemment, ne pourront jamais éteindre la compassion et l'attention qui permettent aux enfants et aux jeunes d'être accueillis, de se sentir valorisés et de s'épanouir à l'école. »

— Une citation de  Extrait du communiqué d'OUTSaskatoon

La coordinatrice pour le Festival de la fierté de Saskatoon, Fran Forsberg, est contrariée par la position prise par la Division des écoles catholiques de Saskatoon.

Il s'agit d'une organisation qui est censée prôner l'amour et l'acceptation. C'est du sectarisme et de l'hypocrisie, affirme-t-elle.

Un portrait de Skylar Forsberg et de sa mère Fran Forsberg à Saskatoon, en Saskatchewan, le 26 mai 2023.

Fran Forsberg et sa fille Skylar Forsberg dénoncent la division des écoles catholiques de Saskatoon.

Photo : Radio-Canada / Travis Reddaway

Se son côté, la fille de Mme Forsberg, Skylar Forsberg, se dit également en colère contre le message de la division scolaire. Cette dernière présentera d'ailleurs un spectacle de drag durant le festival, sous la tente aux couleurs de l'arc-en-ciel.

Je suis bouleversée par le fait qu'ils aient décidé de ne pas emmener les enfants autour de cette tente. Beaucoup de ces enfants pourraient en avoir besoin, car plusieurs personnes dans le système des écoles catholiques se cachent, affirme Skylar Forsberg, qui a également fréquenté une école catholique de Saskatoon auparavant.

Une mère de famille, Taylor Bueckert, est pour sa part consternée par la situation.

Se définissant comme croyante catholique, elle dit accepter l'éducation religieuse que reçoivent les enfants dans les écoles catholiques, mais n’appuie pas les idéologies homophones ou transphobes.

Il s'agit simplement d'une tente dans le cadre d'un festival pour enfants où ils vont voir des gens déguisés et apprendre des choses auxquelles ils n'ont peut-être pas été habitués auparavant, note Taylor Bueckert.

Dans un communiqué, le Festival des enfants de la Saskatchewan dit avoir pris connaissance de la note provenant de la direction de la Division des écoles catholiques de Saskatoon.

Nous pensons que chaque enfant doit se sentir écouté, aimé, accepté et soutenu, et nous nous efforçons de proposer des spectacles et des activités qui vont dans ce sens, peut-on lire dans le communiqué.

Ce festival artistique se tient depuis 34 ans et est connu comme un lieu de rencontre pour des enfants de 2 à 12 ans qui viennent pour jouer et apprendre en même temps. Cette année, il aura lieu du 1er au 4 juin prochain au parc Kinsmen, à Saskatoon.

Avec les informations de Laurence Taschereau

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Prime d’activité : à quel montant avez-vous droit, selon vos revenus ? - Capital.fr

Au sortir de la crise des Gilets jaunes, Emmanuel Macron avait choisi de revaloriser la prime d’activité. Voilà que ce dispositif de soutien aux bas salaires fait son retour dans l’actualité. Car pour tenir sa promesse d’un coup de pouce aux classes moyennes d’ici la fin du quinquennat, le gouvernement d’Elisabeth Borne songerait, à nouveau, à utiliser la prime d’activité. Une bonne nouvelle en cette période de forte inflation, même si l’enveloppe de deux milliards d’euros dévoilée par Emmanuel Macron à la télévision, le 16 mai, laisse présager un gain relativement faible pour les ménages concernés.

Mise en place par la loi du 17 août 2015, la prime d’activité constitue un complément aux revenus professionnels. Comme son nom l’indique, elle encourage l’activité professionnelle, que celle-ci soit salariée ou indépendante. Versée sous conditions de ressources, elle est attribuée aux personnes qui cumulent, au préalable, trois conditions : résider en France, être âgé d’au moins 18 ans et avoir une activité salariée ou indépendante. Mais son montant dépend également de la composition du foyer et des autres revenus du ménage.

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Formule complexe

Pas simple, dans ces conditions, d’estimer le montant potentiel de la prime d’activité qui peut vous être versé chaque mois. Cette prestation sociale est notamment calculée à partir d’un barème forfaitaire. Elle s’élève, par exemple, à 595,25 euros pour une personne seule, ou à 892,88 euros pour un couple sans enfant. Mais sa formule de calcul est, en réalité, encore plus complexe et tient compte de plusieurs paramètres. Elle se résume ainsi : Prime d’activité = (montant forfaitaire éventuellement majoré + 61% des revenus professionnels + bonifications individuelles éventuelles) - les ressources prises en compte du foyer

Pour rappel, la prime d’activité est une allocation sociale dégressive. Comme l’explique une note de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), “le barème de la prime est ainsi conçu pour encourager la reprise d’activité : un euro de revenu d’activité supplémentaire se traduit par une baisse de seulement 39 centimes de la prime alors qu’une hausse d’un euro des autres revenus diminue d’autant son montant.”

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Simulations

Pour vous donner une idée des montants alloués en fonction de votre situation personnelle, Capital a utilisé le simulateur de la Caisse d’allocations familiales (Caf). Trois profils ont été testés : un célibataire sans enfant, un couple sans enfant et un couple avec deux enfants. Chacun de ces profils ne perçoit que des revenus salariaux, et donc pas de revenus annexes (dividendes, revenus fonciers…), d’allocations logement ou d’autres prestations sociales.

Profil 1 : célibataire, sans enfant

Profil 2 : couple, sans enfant

Profil 3 : couple avec deux enfants

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Thursday, May 25, 2023

L'activité physique peut-elle contribuer à la santé du cerveau ? - L’actualité

L’auteur est un ancien coureur de fond de l’équipe nationale canadienne et un physicien postdoctoral. Il a publié en 2019 le livre Endurance : L’esprit, le corps et les exceptionnelles limites extensibles de la performance humaine. Il collabore à la rédaction du Globe and Mail et du magazine Outside.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un des « éléments clés » au sujet de l’activité physique est qu’elle « améliore les capacités de réflexion, d’apprentissage et de jugement ». Le lien entre l’exercice physique et la santé du cerveau est un article de foi pour les chercheurs dans ce domaine et les décideurs politiques, sans parler des journalistes spécialisés en santé comme moi.

Deux études publiées le mois dernier ont donc eu l’effet d’un coup de fouet : tout d’abord, une importante revue critique qui semble dire que les preuves tangibles des effets bénéfiques de l’exercice physique sur le cerveau sont minces, voire inexistantes ; puis, quelques jours plus tard, une vaste recherche portant sur plus d’un quart de million de sujets et utilisant une nouvelle technique de pointe qui affirme que les bienfaits sont bel et bien réels. Alors que la poussière n’est pas encore retombée, voici où nous en sommes.

Depuis des années, des études d’observation mettent en évidence les avantages de l’exercice physique pour prévenir le déclin cognitif. Prenez un grand groupe de personnes, évaluez la quantité d’activités physiques qu’elles pratiquent et vérifiez ensuite quelles sont celles dont les performances cognitives ont chuté le plus rapidement. Une méta-analyse a révélé que même un niveau d’exercice de faible à modéré réduisait de 35 % le risque de troubles cognitifs ultérieurs ; une autre a conclu qu’un cas sur sept de maladie d’Alzheimer pouvait être évité en respectant les recommandations minimales d’exercice physique de 150 minutes par semaine.

Le problème, c’est que ces études d’observation ne peuvent pas prouver le lien de causalité. Peut-être que l’exercice physique aide le cerveau. Ou peut-être y a-t-il d’autres facteurs qui agissent à la fois sur le corps et l’esprit : il se pourrait notamment que les personnes qui mangent beaucoup de légumes aient tendance à faire beaucoup d’exercice et qu’elles aient un cerveau en bonne santé.

Une meilleure façon d’établir la causalité est une étude d’intervention : par exemple, demander à certaines personnes de faire beaucoup d’exercice et à d’autres de rester assises sur un canapé, puis évaluer quels cerveaux s’en sortent le mieux. Ces études étant très difficiles à mener, elles ne comptent généralement pas beaucoup de sujets et ne durent que quelques mois ou quelques années au maximum, ce qui limite les conclusions que l’on peut en tirer.

La nouvelle analyse critique, publiée dans Nature Human Behaviour par une équipe de chercheurs espagnols dirigée par Luis Ciria de l’Université de Grenade, s’est concentrée uniquement sur ces études d’intervention plus rigoureuses. On a regroupé les résultats de 109 tests individuels portant sur un total de 11 266 participants et on a ajusté les données pour tenir compte de facteurs tels que le biais de publication, qui pourrait prédisposer les chercheurs à ne pas prendre la peine de publier les résultats négatifs.

Les constats sont décevants. Bien que la majorité des tests individuels aient révélé un effet positif, les résultats regroupés et ajustés n’ont fourni que des preuves « négligeables » de bénéfices cognitifs.

« Il est important de souligner que notre étude n’écarte pas l’existence de ces effets, note Luis Ciria dans un courriel. Elle conclut seulement que les preuves actuelles ne sont pas assez solides pour tirer des conclusions. »Il croit néanmoins que des organisations telles que l’OMS devraient s’abstenir de citer la santé cérébrale comme raison de faire de l’exercice tant que la communauté scientifique ne disposera pas de meilleures preuves.

C’est sur cette toile de fond qu’un groupe de chercheurs du Canada, de la Suisse et des États-Unis, dont Matthieu Boisgontier de l’Université d’Ottawa, a publié quelques jours plus tard son propre article dans la revue Scientific Reports.

« Nous disons : “Pas si vite !” explique Boisgontier, car nous disposons de nouvelles preuves causales montrant les bénéfices cognitifs à vie d’une activité physique modérée et vigoureuse. »

L’article de Boisgontier utilise une technique appelée randomisation mendélienne pour combiner certains des points forts des études d’observation (grand nombre de participants, longues périodes) avec ceux des études d’intervention (randomisation des personnes qui font plus ou moins d’exercice).

La randomisation a lieu à la naissance. Certaines personnes viennent au monde avec des variantes génétiques particulières qui les prédisposent à faire plus d’exercice au cours de leur vie. Ces variantes génétiques n’ont pas d’effet connu sur les fonctions cognitives. Par conséquent, si les personnes porteuses de ces variantes obtiennent de meilleurs résultats aux tests cognitifs, cela permet de croire que leur niveau d’exercice plus élevé a changé la donne.

Et c’est bien ce que les résultats ont montré. Dans une base de données de 257 000 personnes ayant subi des tests génétiques et cognitifs dans le cadre d’une étude antérieure, les personnes porteuses de variantes génétiques associées à des niveaux d’exercice plus élevés ont obtenu de meilleurs résultats aux tests cognitifs. Il est intéressant de noter que les effets d’un exercice modéré étaient environ 50 % plus importants que ceux d’un exercice vigoureux, ce qui laisse supposer qu’il n’est pas nécessaire de se pousser jusqu’à l’épuisement pour tirer des bénéfices de l’activité physique.

Cette étude ne règle pas la question une fois pour toutes, reconnaît Matthieu Boisgontier. Mais elle constitue une étape majeure du renforcement des affirmations de l’OMS. Luis Ciria partage cet avis : « C’est le genre d’études dont nous avons besoin pour mesurer les effets réels de l’exercice physique sur les fonctions cognitives », a-t-il déclaré à propos des nouveaux résultats.

En attendant, le chercheur espagnol souligne que la controverse ne devrait pas dissuader quiconque de faire de l’exercice, dont les bénéfices physiques et sociaux sont solidement établis. « Enfin, ajoute-t-il, n’oublions pas le bonheur de faire quelque chose pour le plaisir. La valeur de l’exercice peut résider simplement dans son caractère agréable. »

La version originale (en anglais) de cet article a été publiée par le Globe and Mail.

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Revaloriser la prime d’activité, la solution pour soutenir les classes moyennes ? - Capital.fr

Il s’y est engagé. Sur TF1, le 16 mai dernier, Emmanuel Macron a promis une baisse d’impôt de deux milliards d’euros, pour les classes moyennes qui gagnent entre 1.500 et 2.500 euros net par mois, d’ici la fin de son quinquennat. Une promesse qui n’a pas surpris les ménages… Car dès le 27 avril, le ministre chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, avait indiqué dans un entretien à L’Opinion vouloir faire en sorte que “les baisses d’impôt arrivent aussi vite que possible”.

Pour tenir la promesse présidentielle, le poids lourd de Bercy avait alors indiqué que trois solutions étaient à l’étude : baisser l’impôt sur le revenu, les cotisations sociales ou les droits de succession. S’il semble acquis que l’hypothèse d’une diminution des droits de succession ne sera pas retenue par l’exécutif, celle d’un soutien aux classes moyennes grâce à la prime d’activité a, en revanche, émergé depuis. “Est-ce qu’il faut étendre ce dispositif, c’est l’une des possibilités qui s’ouvre à nous”, s’est interrogé le député et rapporteur du budget à l’Assemblée nationale, Jean-René Cazeneuve, sur TF1, le 16 mai.

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Un complément aux revenus professionnels

Mise en place par la loi du 17 août 2015 sous la présidence Hollande, la prime d’activité est un complément aux revenus professionnels versé chaque mois. Pour la percevoir, il faut cumuler trois conditions : résider en France, être âgé d’au moins 18 ans et avoir une activité salariée ou indépendante. Outre les revenus professionnels, sa formule de calcul complexe* dépend de la composition du foyer et des autres revenus du ménage.

Par ailleurs, le barème de la prime d’activité est dégressif avec les revenus. Ainsi, la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) rappelle que “le barème de la prime est ainsi conçu pour encourager la reprise d’activité : un euro de revenu d’activité supplémentaire se traduit par une baisse de seulement 39 centimes de la prime, alors qu’une hausse d’un euro des autres revenus diminue d’autant son montant”.

À LIRE AUSSI IA, algorithmes, réseaux sociaux... Reportage au coeur de la cellule scientifique du fisc

Aujourd’hui, d’après le site de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf), un célibataire sans enfant peut percevoir la prime d’activité jusqu’à 1.800 euros euros net par mois. Autre exemple, une personne seule avec un enfant peut prétendre à la prime d’activité jusqu’à 2.490 euros net par mois (1,9 Smic).

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Popularisée par Emmanuel Macron en 2019

Au sortir de la Crise des Gilets Jaunes, Emmanuel Macron avait choisi de revaloriser la prime d’activité. À compter du 1er janvier 2019, une personne au Smic avait alors bénéficié d’un bonus maximum de 90 euros par mois. Une réforme dont le coût financier avait été estimé par la Drees à “près de 4 milliards d’euros”.

Cette revalorisation a contribué à populariser un dispositif encore méconnu des ménages. Si bien qu’entre décembre 2018 et décembre 2019, “le nombre de foyers bénéficiaires de la prime a augmenté de 1,3 million sous l’effet combiné de l’extension de l’éligibilité et d’une hausse globale du recours à ce dispositif”, rappellent les experts de la Drees.

Drees
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Une nouvelle revalorisation ?

D’ici la fin du quinquennat, le gouvernement pourrait choisir de revaloriser à nouveau le dispositif. Mais l’enveloppe annoncée de deux milliards d’euros laisse présager un gain assez faible pour les ménages. Concernant les modalités techniques, contacté par Capital, Bercy ne fait pour le moment “aucun commentaire”.

Une chose est sûre en revanche : “Pour toucher les foyers qui gagnent jusqu’à 2.500 euros net, il faudra assez radicalement adoucir le barème à partir du Smic”, selon Raul Sampognaro, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). “Mais la prime d’activité permet justement cette flexibilité”, ajoute-il. Pour rappel, aujourd’hui, un célibataire perd sa prime d’activité à partir de 1.800 euros net par mois.

À LIRE AUSSI Baisser les droits de succession aiderait-il vraiment les classes moyennes ?

Un cache-misère

À l’inverse, pour Bertrand Martinot, économiste et membre de l’institut Montaigne, utiliser le levier de la prime d’activité n’est pas une bonne idée. “La prime d’activité n’a pas été conçue à la base pour les classes moyennes. Elle a été faite pour que le travail paie par rapport à l’inactivité et au revenu de solidarité active (RSA)”, détaille-t-il à Capital. “Dans une économie de marché, l’État n’est pas là pour se substituer à des entreprises qui ne paieraient pas des salaires assez élevés”, poursuit-il. Pour cet expert des questions d'emploi, rehausser la prime d’activité contribue à la “socialisation des salaires”. “Il faut plutôt résoudre le vrai mal de l’économie française qui est la baisse de la productivité par tête”, conclut Bertrand Martinot.

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*La formule de calcul de la prime d’activité est la suivante : montant forfaitaire éventuellement majoré + 61 % des revenus professionnels + bonifications individuelles - les ressources prises en compte du foyer.

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Wednesday, May 24, 2023

Que voir, que faire à Oslo : top 10 des activités - Le Figaro

Fière de son passé, la capitale norvégienne est pourtant résolument tournée vers l'avenir. Voici les activités les plus emblématiques pour découvrir cette ville à taille humaine où nature et culture se conjuguent vraiment.

Nichée aux bords d'un fjord, la capitale de la Norvège parvient à combiner les plaisirs urbains d'une cité effervescente avec la douceur de vivre d'une ville où la nature est omniprésente. À Oslo, monuments médiévaux et bâtiments à l'architecture futuriste se font face, cristallisant un mélange entre histoire et modernité qui caractérise la ville.

On peut facilement visiter Oslo à pied en déambulant le long du front de mer, en explorant ses quartiers pleins de charmes et en découvrant les trésors artistiques et historiques de musées fascinants, à l'image des impressionnants bateaux vikings exposés au Vikingskipshuset.

Déambuler parmi les sculptures du parc Vigeland

Avec ses nombreuses statues, le Vigeland Park est un véritable musée en plein air. xbrchx

Au cœur des jardins verdoyants du Frognerparken, se trouve l'extraordinaire Vigeland Park, un véritable musée en plein air où sont exposées les statues du plus important sculpteur norvégien, Gustav Vigeland.

On y admire plus de 200 statues de bronze et de granit représentant des figures d'hommes, de femmes et d'enfants, saisis dans leur beauté pure ou dans des moments symboliques très expressifs.

Admirer l'architecture de l'Opéra d'Oslo

Depuis le toit de l'Opéra d'Oslo, vous profiterez d'une vue panoramique sur la ville et le fjord. Sergii Figurnyi

On se dirige vers le quartier de Bjørvika, dans le centre-ville, pour découvrir l'architecture audacieuse de l'opéra d'Oslo. On grimpe sur le toit de ce bâtiment contemporain semblant surgir de l'eau et on profite d'une vue panoramique sur la ville et le fjord. De grandes fenêtres dévoilent l'intérieur élégant de l'édifice qui accueille divers événements artistiques tout au long de l'année.

Visiter la Citadelle d'Akershus

La citadelle D'Akershus comprend un château et une forteresse médiévale datant de la fin du XIIIe siècle. Christian Stockhecke

Quelques rues séparent l'Opéra de la citadelle D'Akershus. Construite sous le règne de Håkon V, elle comprend un château et une forteresse médiévale datant de la fin du XIIIe siècle où l'on découvre d'élégantes salles d'apparat, un mausolée royal et une exposition racontant l'histoire du lieu. Depuis les remparts, on profite d'une superbe vue sur le port d'Oslo.

Admirer Le Cri de Munch au Nasjonalmuseet

Le plus grand musée d'art des pays nordiques est réputé pour abriter Le Cri, chef-d'œuvre d'Edvard Munch. GiorgioMorara

En quittant la citadelle, on longe le port pour rejoindre le Nasjonalmuseet, le Musée national de l'art d'Oslo, où l'on admire des œuvres d'artistes célèbres tels que Picasso, El Greco, Monet, Renoir, Matisse et Cézanne.

Le plus grand musée d'art des pays nordiques est surtout réputé pour abriter Le Cri, chef-d'œuvre d'Edvard Munch, dont on peut découvrir d'autres créations au musée Munch, situé en face de l'opéra d'Oslo.

Se promener dans le quartier d'Aker Brygge

Le quartier d'Aker Brygge est le cœur battant de la ville. Cavolina Emiliano

En sortant du musée, on se retrouve immédiatement aux portes du quartier d'Aker Brygge, le cœur battant de la ville. On s'imprègne de sa douceur de vivre en flânant le long du front de mer, bordé de terrasses de restaurants où l'on déguste de succulents fruits de mer, et on déambule dans ses rues bouillonnantes de vie pour faire du shopping.

Visiter le musée d'art moderne Astrup Fearnley

Le musée d'art moderne Astrup Fearnley est installé au cœur d'un quartier arty. Ryhor Bruyeu (Grisha Bruev)Grigory Bruev

On traverse le pont qui relie Aker Brygge à Tjuvholmen pour découvrir ce quartier résolument arty, apprécié pour sa diversité architecturale et ses nombreuses installations artistiques disséminées entre les maisons.

On y trouve le musée d'art moderne Astrup Fearnley, installé dans un superbe bâtiment où l'on admire entre autres des œuvres de Jeff Koons et Damien Hirst.

Explorer le palais royal d'Oslo

Le palais royal d'Oslo est le lieu de résidence du roi Harald V. saiko3p

On quitte les bords du fjord pour rejoindre le Slottsparken où se trouve le palais royal d'Oslo, lieu de résidence du roi Harald V. On admire l'architecture de ce bâtiment en briques crépies de style classique et on se promène dans le parc, parsemé de superbes statues.

À défaut de pouvoir visiter l'intérieur du palais, ouvert au public seulement en été, on assiste à la relève de la garde qui se déroule tous les jours à 13h30.

Visiter la cathédrale d'Oslo

La cathédrale d'Oslo. Valery Bareta

Quelques pâtés de maisons plus loin, on visite la cathédrale d'Oslo, consacrée en 1697. On admire la chaire, l'orgue et le retable, tous d'origine, et on découvre les superbes vitraux, réalisés par Emanuel Vigeland (frère de Gustav), ainsi que les plafonds peints par Hugo Lous Mohr entre 1936 et 1950.

Derrière la cathédrale se trouve le Basarhallene, un bazar construit au milieu du XIXe siècle où l'on trouve aujourd'hui des boutiques d'artisanat et d'antiquités.

S'imprégner du folklore local au Musée folklorique norvégien

Sur la presqu'île de Bygdøy , le Musée folklorique norvégien est l'un des plus grands musées en plein air d'Europe. Photographer: Dmitry NaumovDmitry Naumov

On se dirige vers la presqu'île de Bygdøy pour découvrir le Musée folklorique norvégien, l'un des plus grands musées en plein air d'Europe. On se promène à pied ou en calèche au milieu de dizaines de bâtiments traditionnels des différentes régions du pays et on s'émerveille devant la magnifique église en bois de Gol, datant du XIIe siècle. De nombreuses expositions à l'intérieur des maisons présentent l'art populaire et la culture saami.

Faire une croisière dans le fjord d'Oslo

Embarquez à bord d'un voilier ou d'un bateau électrique pour une croisière mémorable dans le fjord d'Oslo. saiko3p

On ne résiste pas au plaisir d'embarquer à bord d'un voilier ou d'un bateau électrique pour une croisière mémorable dans le fjord d'Oslo. On contemple les monuments de la ville depuis la mer, on longe la péninsule de Bygdøy et on admire les paysages verdoyants et les maisons colorées typiques d'îles telles que Hovedøya ou Lindøya.

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Industrie automobile: Lear reconvertit une usine à Tanger pour l'activité de systèmes de connexion - Médias24 - Médias 24

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Industrie automobile: Lear reconvertit une usine à Tanger pour l'activité de systèmes de connexion - Médias24  Médias 24
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Tuesday, May 23, 2023

RSA : les 15 à 20 heures d'activité ne figureront «pas dans la loi» mais seront un objectif individualisé, dit Dussopt - Le Figaro

Ces activités seront définies dans le «contrat d'engagements réciproques» entre l'allocataire et son conseiller, a précisé Olivier Dussopt. ALAIN JOCARD / AFP

«Une allocataire qui a repris un mi-temps, on ne va pas lui demander de faire en plus 20 heures d'insertion», a par exemple illustré le ministre du Travail ce mardi.

Les 15 à 20 heures d'activités obligatoires d'insertion par semaine pour les bénéficiaires du RSA ne seront pas inscrites dans le projet de loi réformant le dispositif, mais seront un objectif «adapté» à chaque personne, a précisé le ministre du Travail Olivier Dussopt mardi. «Une allocataire qui a repris un mi-temps, on ne va pas lui demander de faire en plus 20 heures d'insertion (...). Une allocataire handicapée qui passe du temps à diagnostiquer ses problèmes de santé pour savoir quels postes elle peut occuper, c'est du retour à l'emploi, ça rentre dans les 15 à 20 heures», a-t-il cité en exemple lors d'une conférence de presse.

Ces activités, qui ne seront «ni du travail gratuit, ni du bénévolat obligatoire», seront définies dans le «contrat d'engagements réciproques» entre l'allocataire et son conseiller, un contrat «qui existe depuis la création du RMI en 1988», a-t-il souligné. Mais, «sur 1,950 million de bénéficiaires du RSA, 350.000 n'ont aucun suivi ni social, ni socioprofessionnel», a-t-il insisté. Et «sept ans après leur première inscription, 42% des bénéficiaires du RSA y sont toujours, c'est un échec collectif». «Ce qui pêche, c'est l'accompagnement. On n'est pas quitte de notre devoir de solidarité quand on a versé 607 euros à quelqu'un», a-t-il jugé.

«Moyens supplémentaires»

La réforme du RSA, qui a commencé à être expérimentée dans 18 départements, fait partie du projet de loi France Travail qui sera présenté en juin en Conseil des ministres et réorganise le service public de l'emploi. Pour renforcer cet accompagnement, il y aura «des moyens supplémentaires», a assuré Olivier Dussopt, rappelant que le haut-commissaire à l'Emploi Thibaut Guilluy avait chiffré «entre 2 et 2,5 milliards d'euros en cumulé jusqu'en 2027» la réforme France Travail.

Mais cela passera aussi par des redéploiements de postes de Pôle emploi, «dont les effectifs sont passés de 47.000 à 51.000 équivalents temps plein (ETP) de 2017 à 2022 alors que le taux de chômage est maintenant inférieur à son niveau d'avant crise», a-t-il rappelé. Le projet de loi réforme aussi le système de sanctions pour les allocataires qui ne respectent pas leurs obligations. «Aujourd'hui, il y a une radiation pure et simple, plusieurs dizaines de milliers de personnes par an. Ce que nous voulons créer (avant cette radiation: NDLR), c'est une suspension qui sera toujours décidée par le président du conseil départemental. Elle pourra durer un jour, une semaine… L'avantage, c'est rapide à mettre en œuvre et rapidement réversible».

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RSA : les 15 à 20 heures d'activité ne figureront «pas dans la loi» mais seront un objectif individualisé, dit Dussopt - Le Figaro
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Cannabis licite: le gouvernement mise sur la digitalisation de l'activité pour une meilleure traçabilité - Le360.ma

Le ministère de l’intérieur travaille à travers l’ANRAC (Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis) sur une plateforme digitale permettant de garantir la traçabilité et le contrôle rigoureux de l’activité de cannabis licite, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du 23 mai.

Le quotidien indique ainsi que le ministère de l’intérieur s’attelle via l’agence à la mise en place d’un système de flux et de gestion de l’exercice des activités du cannabis licite.

L’objectif étant de mettre en place une plateforme digitale permettant de garantir la traçabilité et le contrôle rigoureux qui seront mis en place pour maitriser les risques d’interférence entre la culture licite et illicite du cannabis.

Aujourd’hui Le Maroc précise qu’il s’agit dans ce sens de digitaliser les processus opérationnels de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC), de mettre en place un système de traçabilité du cannabis le long des maillons de la filière et d’assurer un contrôle des activités autorisées à travers notamment le recoupement des données saisies par plusieurs intervenants et le rapprochement avec les données du terrain et les données de référence.

«La plateforme en question devrait digitaliser plusieurs processus dont l’octroi d’autorisation d’exercice des activités relatives au cannabis, le retrait de l’autorisation d’exercice de ces activités, la certification des semences et plants par l’ANRAC, le constat de livraison de récoltes par une coopérative à un transformateur, et la destruction d’excédents de cannabis ou de ses produits», détaille la même source.

Le système de traçabilité doit assurer le suivi des différents flux de cannabis tout au long de la chaîne de valeur de la filière et ce, depuis la demande de certification de semences jusqu’à la commercialisation des produits finaux. «Pour ce faire, la plateforme digitale doit associer un flux d’informations à chaque flux physique permettant de retracer à postériori les flux physiques suscités. Ainsi, les flux d’information doivent couvrir tant que possible tous les maillons de la filière du cannabis licite (production et commercialisation de semences et de plants, transformation à des fins médicales, export, import, logistique…», apprend-on.

Enfin, le journal ajoute que la plateforme digitale qui sera mise en place devra inclure par exemple un système de contrôle pour les activités autorisées comme la culture et la production du cannabis, la création et l’exploitation de pépinières, l’exportation/importation des semences et des plants ou encore la transformation et la fabrication du cannabis.

Par Ismail Benbaba

Le 22/05/2023 à 23h45

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